A propos des énergies et des émissions de G.E.S
Par Jacques Frot le 8 mars 2007
Thème(s) : Rôles nucléaire et énergies renouvelables
Mots clés : Aucun
On reproche souvent à la France d’avoir fait peu d’éolien.
Notons que la France est, en compagnie de la Suède, en tête de la classe européenne, c’est à dire parmi les moins émetteurs, pour ce qui concerne les émissions de CO2 par an et par tête d’habitant: Suède 5,80 t CO2/hab en 2004, France 6,22 tCO2/hab. A comparer avec les deux champions européens de l’éolien: Danemark 9,42 et Allemagne 10,29 donc entre 60 et 80% de plus que France et Suède. Ces chiffres sont ceux de l’Agence Internationale de l’Energie AIE. pour 2004
Le paradoxe n’est qu’apparent: Suède et France font beaucoup d’électricités nucléaire et hydraulique. Ceci explique cela.
L’essentiel, est que chaque pays oeuvre en vue de la réduction des émissions de G.E.S et, en particulier, du plus important d’entre eux: le CO2 qui intervient pour les 2/3 du problème accroissement de l’effet de serre.
Dans ce but il faut faire appel à tous les “outils” disponibles: éolien, nucléaire, solaire thermique, solaire photovoltaïque (dans des cas tout spéciaux vu le coût très élevé de cette technique), géothermie. Allemagne et Danemrk ont choisi l’éolien et le solaire (allemagne), Suède et France ont choisi l’hydaulique te le nucléaire.
Mais il est un outil qui prime tous les autres et dont l’usage doit être universel: l’efficacité énergétique c-à-d, en termes plus “vulgaires” les économies. Rappelons, à ce propos, que le Commissariat Génénal au Plan Français, dans son étude Energie 2010-2020 concluait que les français pourraent vivre aussi bien en consommant quasiment 2 fois moins d’énergie!!!
sauf que continuer à développer le nucléaire empêche l’essentiel, le développement d’une maîtrise de l’énergie efficace qui passe par une gestion de la demande (le nucléaire impose l’inverse) et le développement des énergies renouvelables (qui demande une force de recherche et de crédit réduisant d’autant ledéveloppement réel des autres techniques).
Qui oserait dire que le nucléaire est une solution mondiales face aux défis climatiques et énergétique (2 milliards de terriens sans électricité) ?
A propos du nucléaire de fission:
“Il y aurait 4 millions de tonnes d’Uranium disponibles dans les coûts d’extraction actuels (environ 40$/kg). L’OCDE évalue à 17 millions de tonnes la quantité disponible à un coût d’extraction double (80$/Kg). Ces chiffres sont sonc très liés au coût d’extraction acceptables car les quantités disponibles sur Terre sont bien supérieures : plusieurs dizaines de milliards de tonnes ! Mais la grande majorité reste inexploitable même à des coûts 1 000 fois supérieurs.
Une estimation simple :
en suivant la consommation actuelle, 17 millions de tonnes permettraient de tenir 300 ans…mais 4 millions de tonnes, seulement 70 ans
si la consommation augmente du fait de politiques tournées vers le nucléaire (c’est le apri fait par la France, et EDF notamment) ces chiffres réduiront d’autant.
même si on ajoute 10% de marges liée à l’améloiration des technologies, on gagne au mieux une génération de disponibilité
Le nucléaire tel que nous le connaissons n’est pas forcément la solution à long terme car on voit qu’au regard de nos connaissances actuelles sur les ressources, l’horizon d’indisponibilité de l’Uranium chevacuhe celui du pétrole : on risquerait alors de perdre presque au même moment (à quelques dizaines d’années près…) les deux ressources sur lesquelles toute notre économie est fondée. …”
cf: http://blog.france2.fr/energie-pour-demain/index.php/2006/05
Jacques Frot a tout a fait raison: les centrales nucleaires peuvent produire une grande partie de l’électricité dans des pays suffisamment développés et réduire ainsi considérablement les émissions de CO2. Compte tenu qu’il faut réduire d’un facteur 4 la production de CO2 par habitant si l’on ne veut pas faire courir des risques graves au climat, et pour cela arreter de bruler inconsiderement du pétrole, du gaz et du charbon, se passer du nucleaire dans des pays développés est impossible. Le nucleaire n’est pas la seule solution face a un probleme aussi difficile, mais c’est certainement une partie de la solution.
Quant au problème soulevé par Lenouvel , à savoir que les ressources en Uranium sont limitées, il devrait être résolu par le passage aux centrales de 4ième génération qui transformeront leurs déchets lourds en combustible: en utilisant l’integralité du Plutonium produit, ces centrales utiliseront 100 fois moins de combustible et résoudront du même coup le difficie problème des déchets lourds. C’est ce qu’on pourrait appeler un nucléaire propre et durable. Les ressources deviendront alors suffisantes pour des milliers d’années, surtout si l’on exploite la filière au thorium actuellement à l’etude, car les reserves en thorium sont trois fois supérieures a celles en uranium.
A mon avis il faut
1- lancer un vaste plan d’économies d’énergies tant le gaspillage dans les pays riches est éhonté. Mais pour cela il faut une volonté politique ferme et courageuse.
2 - développer activement la recherche sur les centrales nucléaires de 4ième génération afin de les mettre en oeuvre le plus vite possible (quelques décennies au plus)
3 - développer toutes les autres sources d’énergie non polluantes partout ou c’est possible, en particulier le solaire thermique qui est tres facile à mettre en oeuvre, mais aussi le solaire photovoltaique dont les couts doivent pouvoir etre ameliorés, surtout si l’on fait des progrès dans les methodes de stockage. Il est a noter a ce propos que l’energie solaire est tres abondante sur laTerre, contrairement a l’energie eolienne ou a la biomasse malheureusement.
Quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi cette urgence à développer l’éolien en France alors que notre production d’électricité est déjà largement supérieure à notre consommation et qu’il faudra pallier l’intermittence de l’éolien par la construction de centrales thermiques productrices de GES, mais aussi de polluants atmosphériques dangereux ( oxydes d’azotes, suies, hydrocarbures aromatiques polyaromatiques etc.) de surcroît insatalles près des villes?
Jacques Frot a raison, l’éolien ne peut apporter une contribution importante en France.
En effet l’éolien, disponible 2 200 h/an soit 25 % du temps, ne produit qu’au printemps et en automne. Pendant les periodes d’hiver et d’été, où les systtèmes météo comportent majoritairement des zones anticycloniques (hautes pressions) les vent sont faibles pour ne pas dire nuls.
Enfin n’oublions pas que :
« Une éolienne est un peu comme une bicyclette qu’on laisse au garage en attendant les jours de soleil. On économise l’essence, mais on est bien obligé d’avoir aussi une voiture pour aller travailler. »
“A wind machine is a bit like a bicycle that a commuter keeps in the garage for sunny days. It saves gasoline, but the commuter has to own a car anyway.”
International Herald Tribune (28-12-2006)
Recentrons sur le modèle énergétique - Modèle de société :
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- La production centralisée impose un modèle centralisé de production-distribution
- Or pour largement diminuer les consommation de Fuel, Charbon et Essence :
- Pour le chauffage de l’habitat et des locaux : Bâtiments Passifs avec appoint:
* local: Solaire , Cogénération au bois, ou PAC (réduisant largement les consommations en électricité)
ou * Central (électrique avec pertes dues à la distribution)
- pour les transports à priori origine centralisée:
véhicules métis électrique/à combustion (laquelle (d’origine Bio ? et dans quelles proportions et usages ?)
la recharge par électricité d’origine centralisée est une solution quoique les récents progrès en photovoltaïque puisse réorienter le questionnement :
“La société Boeing-Spectrolab a des modules photovoltaïques dont le rendement atteint 40,7 %.”
Donc le fond est un choix de société:
Une société à production-distribution diffuse où la solidarité s’exerce par le réseau
Une société à production-distribution centrale où la solidarité s’exerce par la règle du plus gros.
- Elément de réflexion anniversaire :
” L’Europe est passée à deux doigts de la catastrophe nucléaire le 25 juillet 2006 à cause d’un court-circuit qui a provoqué le black-out d’un réacteur à Forsmark en Suède. Selon l’ancien responsable de cette centrale, « C’est l’événement le plus dangereux depuis Harrisburg et Tchernobyl ».
Alors que la panne gravissime du réacteur suédois fait la UNE de la presse en Europe, on en a très peu entendu parler en France. Le Réseau « Sortir du nucléaire » apporte donc la lumière sur le plus grave événement lié à un réacteur nucléaire depuis l’explosion de Tchernobyl, il y a exactement 20 ans.”
Question: Y a t’il un modèle intermédiaire.
Pour la production autonome (au niveau région) d’énergie, il semble que le modèle soit un un facteur de dynamisme économique et d’emploi.cf : ce qui se passe en Autriche http://www.planetenergie.org/article.php3?id_article=486
Il est trop fréquent d’entendre que le nucléaire est “mauvais” et que les énergies renouvelables sont par essence” bonnes” pour l’homme. C’est aussi simpliste que d’affirmer que parce qu’une nourriture est naturelle, elle est bonne pour la santé : “Rien n ‘ est poison, tout est poison ; le poison c’est la dose ” Donc une bonne dose de nucléaire disponible et un peu de renouvelable “inconstant ” ( vents et soleil )….. L’argument de la Ret D, qui serait préemptée par le nucléaire et dont ne bénéficieraient pas les énergies renouvelables est biaisé doublement : d’une part les éoliennes d’une rare complexité se nourrissent des recherches en aéroliques et en matériaux composites ; de même les cellules photovoltaiques bénéficient des connaissances sur le silicium et autres procédés dérivés des nanotechnologies …ET d’autre part le nucléaire de génération 4 ( neutrons rapides et incinérateur avec aussi du Thorium) voire VHTR ( pour produire de l’H2 directement par voie chimique à haute température) mérite l’attention de la Ret D du fait que l’enjeu bénéfice /risque est bien meilleur dans le deuxième cas, sauf à considérer que l’imbécile principe de précaution ne tétanise le génie humain, qui devrait s’en remettre aux caprices de la nature. Pourquoi ne pas retourner à la marine à voile ou aux rames des forçats….
Le nucléaire de fission nous rapproche de PROMETHE même si la fusion nous échappe, alors que les énergies de l’atmosphére trop peu concentrées et aléatoires sont vraiment à l’image d’EOLE et des moulins à vent ( voire à marée comme la Rance).
@LENOUVEL
Je ne comprends pas ce qu’est une “production-distribution diffuse où la solidarité s’exerce par le réseau”. Quelle différence avec les pylônes actuels??
Êtes-vous d’accord que l’éolien et le solaire, étant intermittents, ont largement besoin du maillage que vous semblez associer au “modèle de distribution centralisé”.
Vous écrivez “Selon l’ancien responsable de cette centrale, « C’est l’événement le plus dangereux depuis Harrisburg et Tchernobyl ».” Voilà un rappel salutaire: un incident sans aucune victime c’est ce qui est arrivé de plus grave avec le nucléaire depuis Three Mile Island (1979: 0 mort) et Tchernobyl (1986: 4000 morts). Bilan du pétrole en 2007? Du méthane?
@CO2
“Je ne comprends pas ce qu’est une “production-distribution diffuse où la solidarité s’exerce par le réseau”. Quelle différence avec les pylônes actuels?? ”
1) Le maillage est la forme physique des liens. De ce point de vue pas de différence.
2) l’éolien et le solaire, étant intermittents, ont largement besoin du maillage qui a été créé pour un modèle de distribution centralisé.
3) La distribution diffuse de tous sur le réseau créé une situation où il n’y a plus quelques centres névralgiques, mais un ensemble diffus relié par une grande richesse de noeuds. (analogue au réseau internet)
4) Il y a plus de (ensembles de) lieux pouvant se substituer à des points centralisés
(Que s’est il passé lors de la disparition des Twins Towers au niveau du réseau ?)
5) Cette relativité amène, oblige à des positions plus compréhensives entre producteurs d’un jour et consommateurs d’un autre. le système globalement en est bien plus robuste.
“Vous écrivez “Selon l’ancien ….Bilan du pétrole en 2007? Du méthane? ”
=> J’aime ce rapprochement Pétrole-Nucléaire.
Toujours est il qu’on est passé à Forsmark à quelques minutes de Tchernobyl.
Bien sûr les nouveaux surgénérateurs seront bien plus sécurisés ?
Et les suéduois auraient ils une technologie s’approchant trop près de celle des soviétiques ??? …
@LENOUVEL
(désolé pour le délai)
1-2 c’est comme ça que je vois les choses aussi
3-5 pas convaincu: si les sources “diffuses” sont intermittentes, alors la fragilité du réseau devrait être inchangée.
>J’aime ce rapprochement Pétrole-Nucléaire.
C’est effectivement le choix auquel on est conduit, et c’est donc bien les inconvénients de ces deux sources qu’il faut comparer.
> on est passé à Forsmark à quelques minutes de Tchernobyl.
Pas du tout: c’est un incident… notable mais rien à voir avec Tchernobyle.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_accidents_nucl%C3%A9aires
>Bien sûr les nouveaux surgénérateurs seront bien plus sécurisés ?
Oui c’est une des raisons de concevoir de nouvelles centrales.
>Et les suéduois auraient ils une technologie s’approchant trop près de celle des soviétiques ??? …
Non, et les risques avec leurs centrales sont minimes. Par contre il existe, encore aujourd’hui, des centrales du même type que celle qui a pété à Tchernobyle. Je me joint volontiers à vous pour râler contre l’inaction de l’UE face à ça.
Je partage l’analyse de Jacques FROT complétée par les arguments de BALIBAR.
A l’échelle mondiale, pour faire face aux défis en matière d’énergie (pollutions, accroissement de l’effet de serre,amélioration du sort de 2 milliards d’êtres humains,…), il y aura besoin :
1)- de faire appel à toutes les ressources énergétiques;
2)- d’ améliorer l’efficacité énergétique dans toutes les utilisations;
3)- de bien gérer “l’éventail” des ressources par rapport à “l’éventail” des utilisations : pour une utilisation donnée, telle ressource est plus appropriée que les autres et peut se révéler difficile à remplacer; en conséquence, cette ressource devrait être réservée à cette utilisation au lieu d’être gaspillée dans d’autres domaines où elle est moins indispensable… Des exemples : vous en trouverez sans difficulté.
Une part aussi importante, sinon plus, des budgets de recherche doit prioritairement etre consacrée à la MAITRISE DE L’ENERGIE, car l’energie la moins poluante reste celle que l’on ne consomme pas…
Il a deja été dis que les français pouraient vivre avec le meme confort en utilisant deux fois moins d’énergie. Cela ne sera appliqué que si la volonté politique et l’engagement financier sont réels.
Je rejoint LENOUVEL sur l’aberation du transporter de l’electricité qui represente les deux tiers de la consomation du reseau: Pour 1 KWh conssomé chez l’usager (pardon, le client!), il faut en produire 3 à la centrale!
Je ne comprends pas l’argument de Jm sur le transport d’électricité. De quoi s’agit-t-il exactement?S’il s’agit des pertes d’électricité en ligne, elles sont d’environ 7% en moyenne et elles sont à peu près les mêmes dans tous les pays et quelle que soit l’énergie utilisée pour produire de l’électricité ( voir le site de l’IEA, www.iea.org. S’il s’agit des pertes d’énergies dues à la conversion de la chaleur en électricité dans les centrales, thermiques ou nucléaires,elles sont effectivement d’à peu près les deux-tiers mais je ne vois pas comment l’éviter si l’on veut avoir de l’électricité, et cela devrait sensiblement s’améliorer. S’il s’agit de l’utilisation de l’électricité pour le chauffage,il vaut mieux effectivement brûler chez soi un combustible pour obtenir de la chaleur qu’utiliser ce combustible pour produire de l’électricité puis utiliser cette électricité pour produire de la chaleur.Cela dit beaucoup de systèmes de production de chaleur à partir de combustibles ont un rendement déplorable si l’on considère la chaleur réellement utilisée pour le chauffage, ce qui fait que ce n’est pas évident dans tous les cas.
Quant au chauffage avec de l’électricité nucléaire, ces considérations n’ont guère de sens puisqu’on ne peut pas produire de chaleur chez soi avec une source nucléaire. Quand à abandonner ce système et le remplacer par un chauffage aux combustibles fossiles, c’est accentuer l’effet de serre.
Le remplacer par un chauffage solaire, OK
Poser le nucléaire comme solution aux émissions de GES me parait donner le choix entre la peste et le choléra.
Tout d’abord si l’on veut prendre en compte l’apport du nucléaire aux GES il convient d’y intégrer deux éléments qui sont aujourd’hui largement omis: la production de GES liée à l’extraction et l’acheminement du combustible d’une part, et le coût CO2 de la centrale elle même pour sa construction et encore plus pour son démantelement d’autre part. D’ailleurs à propos de démantelement, si on inclue son cout dans le prix du kilowattheure nuclaire, on s’apercoit que l’electricité nucléaire n’est pas vraiement bon marché!
Second point que l’on ne peut pas, à mon avis, occulter est la production par l’energie nucléaire de déchets dangereux pendant des périodes très longues sur lesquelles on ne peut pas honnêtement affirmer pouvoir garantir une quelconque sécurité (que seront nos centres de stockage dans 2000 ans quand on sait où en était l’humanité il y a 2000 ans?). Nous ne devrions pas produire un gramme de plus de déchets nucléaires tant que nous ne savons pas comment en garantir l’innocuité pour les générations futures.
La France doit aujourd’hui basculer progressivement ses investissements du nucléaire vers les energies renouvelables de manière à promouivoir une recherche dynamique permettant de garantir un approvionnement electrique par le biais de ces modes de production. C’est à ce prix qu’elle pourra relever le défi energetique.
>Poser le nucléaire comme solution aux émissions de GES me parait donner le choix entre la peste et le choléra.
Ou plutôt, choisir entre la grippe aviaire et le choléra: une pandémie éventuellement possible contre une pandémie tout à fait actuelle.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chol%C3%A9ra
>si l’on veut prendre en compte l’apport du nucléaire aux GES il convient d’y intégrer
J’aurais tendance à négliger les epsilons… mais si ça vous inquiète et que vous finissez par faire le calcul n’hésitez pas à nous faire part du résultat
>une recherche dynamique permettant de garantir un approvionnement electrique par le biais de ces modes de production
Je vous assure que je préfèrerais y croire. Malheureusement, la recherche ça ne fonctionne à peu près jamais comme on en a envie. Peut-être que demain matin un futé trouvera un moyen de rentabiliser et stocker le photovoltaïque. On sera alors tous content de démanteler nos centrales. Peut-être aussi que ça arrivera mais dans 237 ans. Pas moyen d’en être sur tant que c’est pas trouvé, et nous devons choisir aujourd’hui… entre la grippe aviaire et le choléra.
Dans le cours terme, il semblerait que le seul choix offert pour couvrir les besoins actuels des pays industrialisés et émergeants soit le nucléaire ou … le charbon. Et franchement si le nucléaire n’est pas si rose, il l’est quand même bien plus que la houille (voir Science & Vie Mars 2007 : Après le pétrole…. Nucléaire ou Charbon ?).
En parallèle par contre, il faut bien sûr s’assurer que les énergies renouvelables soient développées pour le plus long terme et que les dépenses énergétiques soient réduites.