Energie et Schémas de Cohérence Territoriaux
Par Labruyere le 9 mars 2007
Thème(s) : Transport, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : problèmes énergétiques, Schémas de Cohérences Territoriaux
Les Schémas de Cohérences Territoriaux sont censés fixer les grandes lignes du développement des 15 à 20 prochaines années dans les Communautés de Communes. Ayant participé aux réunions publiques de l’un d’entre eux, j’ai été frappé de voir que la réflexion sur les problèmes énergétiques et plus particulièrement ceux liés au transport et au logement était complètement absente du débat et qu’il n’existait aucune obligation dans ce domaine. On définit donc partout en France en ce moment des orientations de développement à moyen et long terme sans tenir compte des problèmes énergétiques , qui commencent pourtant à être connus de beaucoup de participants. Pourquoi? J’observe également que l’élaboration de ces schémas sont confiés à des officines qui ne me semblent pas disposer des éléments de réflexion nécessaires dans ce domaine. Qu’en pensez-vous?
Merci de soulever ce problème mageur!
Le changement climatique est au coeur de l’actualité mais personne n’ose évoquer les solutions à la mesure du problème.
La déplétion du pétrole (voir le site de l’ASPO) est elle carrément absente des données de décisions. On fait comme si la production de pétrole aller continuer à suivre la demande alors que les pétrolier savent que le décrochage est pour dans moins de 10 ans.
Dans ces conditions, investir dans des infrastructures routières dédiées à la voiture individuelle et au transport routier est une abération.
Nous pratiquons la politique de l’autruche.
On peut ajouter la politique actuelle de création d’aéroports qui fait aussi comme si il n’y avait pas de problème de pétrole.
En charge par des collectivités d’une réflexion sur la M.D.E en Eclairage Public sur l’ensmble de leurs territoires,j’interviens comme conseil auprés de ses services. Je réflechis à la mise en oeuvre d’une procédure souple hors Partenariat Public Privé d’un financement d’ouvrages techniques permettant l’optimisation des économies d’énergie, indépendament des marchés publics de fournitures et/ou de services pour l’exploitation du service EP.
Les ouvrages concernés sont constitué par la GTC, les équipements de supervision et commande des installations EP. Il est à préciser que ces installations (armoires de commande) remplaceraient les existantes obsolétes et situés en divers points du domaine public communal.
Voici le schéma en réflexion:
- Création d’un B.E.A de 18 ans (Bail Emphytéotique Administratif) à caractére d’intérêt général dont le bailleur serait la Collectivité concernée et le preneur une société commerciale et/ou association et/ou fondation, à but lucratif.
- La réalisation et le financement des ouvrages définis pour assurer la M.D.E, mais aussi l’entretien, l’acquittement des charges foncières et taxes,la prise en charge de ses frais généraux et la provision au renouvellement du matériel. Ces ouvrages concrétiseront une convention de 18 ans de mise à disposition des nouveaux équipements immobiliers, moyennant un loyer à déterminer équivalent à l’économie générée,
- La conclusion des marchés de fournitures énergétiques et/ou de services pour l’exploitation technique des installations d’Eclairage Public avec obligations de résultats en termes d’économies d’énergie.
Avez vous déjà travaillé sur ce sujet ?
Certaines collectivités ont conclues ce montage pour l’utilisation de fréquences hertziennes en France. Peut être avez vous un retour d’expérience?
Cela vous parait il compatible dans le respect de la juridiction et en favorisant l’accession des marchés aux PME par l’allotissement de ces fournitures, travaux et services?
Merci pour votre contribution, je reste à l’écoute de vos remarques etsuggestions.
Jean-Claude.Bouty
Un point sur notre infrastructure autoroutière:
Nos autoroutes payantes et gérées par des sociétés priveés sont adaptées à optimiser les trajets longues distance et favorisent les délais, mais pas les économies d’énergies.
En effet la mise en place de péages isole l'’autoroute du tissus routier et urbain. La distance séparant deux sorties impose aux usagers de faire des détours qui ne seront plus supportables (prix et pollution).
En Allemagne par contre l’interconnexion entre l’autoroute est possible pratiquement à chaque intersection :
Conséquence le covoiturage est généralisé pour rallier les grandes aglomérations.
Il faut arrêter les projets autoroutiers privilégiant le profit de société de BTP et les société d’autoroute au détriment du service public et prévoir à chaque ouvrage d’art traversant l’autoroute deux parking et une voie de décélération permettant le covoiturage ou la mise en place de transports en commun par autocars.
De plus si la limitation de vitesse sur les autouroutes est abaisée à 110 Km/h. Les autoroutes à péages seront de moins en moins attractives et moins rentables.
J’ai eu l’occasion d’interpeller les responsables politiques et leurs conseils éclairés (les “officines”) à l’occasion d’une réunion de “concertation” sur le projet de P A D D:
Plan d’Aménagement et de Développemnt Durable*.
Outre le fait que cette procédure ne doit pas intéresser 1 citoyen sur 1000 ou 10000,
la réponse a été édifiante de désintérêt pour ce sujet.
* zone littorale
Les “Officines” doivent étudier ce que les élus, représentants de la population leur disent de faire.
Plus le territoire est rural et subit la pression des cités voisines, plus la conscience du problème est aigue et le sujet pris en compte..
En tout ca si les élus actuels ne sont pas sensibilisés et moteur, les prochains qui seront choisis en mars 2008, devront l’être.. et ça c’est de la responsabilté des électeurs.
Bonjour,
Je voudrais insister sur le fait qu’il est important de prendre en compte la nécessité de minimiser les transports individuels dans l’organisation du territoire.
Comment demander aux gens de prendre les transports en commun s’ils sont dans une zone telle que pour sortir de chez eux ils ne peuvent quasimment pas faire autrement que de prendre leur voiture ? (Et je pense que c’est assez souvent le cas en France). Cela n’est pas uniquement la faute à des réseaux de transports en commun pas assez développés. Il faut doncréfléchir à ces questions lorsque l’on définit l’organisation du territoire. Autrement dit concentrer les populations autour de quelques endroits (sans pour autant faire des villes invivables où tout le monde est entassé).
Personnellement, j’habite dans le département du Nord, mais un peu trop loin de la métropole lilloise. Les villes sont très étalées, et couvrent une grande partie du territoire. Quand je veux sortir de chez moi, et aller dans une ville relativement petite, faire le trajet en transports en commun est un véritable casse-tête. Je dois donc parfois me résoudre à prendre une voiture, même si j’aimerais faire autrement.
Nicolas L