Des étiquettes obligatoires affichant les productions de carbone pour les moyens de transport !!
Par benitoandco le 23 mars 2007
Thème(s) : Transport
Mots clés : étiquetage, carbonne, consommation, transport
Tout le monde connait l’étiquette énergie pour les appareils électro-ménagers ..
L’étiquette énergie a été conçue pour permettre de comparer la consommation électrique des appareils. Elle indique notamment leur niveau d’efficacité énergétique, c’est-à-dire leur niveau de consommation comparé à celui d’appareils similaires présents sur le marché.
Cette étiquette constitue une véritable fiche d’identité de l’appareil et permet de choisir l’équipement le plus performant et donc de maîtriser la facture d’électricité.
Pourquoi ne pas rendre obligatoire un affichage équivalent pour les moyens de transports ? On aurait un étiquetage obligatoire CO2 comme on a un étiquetage obligatoire sur la consomation électrique des appareils éléctro-ménagers, notant de A (vélo !) à F (4×4 !) la production de cardonne au km.
On gagnerait ainsi en lisibilité, et le consommateur-conducteur serait pleinement acteur de son choix à l’achat …
Grâce aux étiquettes obligatoires affichant productions de carbonne et les consomations d’essence, on pourrait choisir un matériel économique (classe A) qui permettrait de diviser de deux à quatre les rejets de carbone et de faire des économie sur la consommation de certains véhicule ….
En plus, je suis sûr qu’un tel étiquetage aurait un impact sur la démarche des constructeurs …. et des conducteurs-consommateurs !
heu…
http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=33657&ref=14151&p1=111
oui mais ce n’est que pour les voitures et les neuves !
Déjà, juste une indication du moyen de transport et le nb de km effectués sur tous les produits seraient une bonne chose
allons encore plus loin dans le raisonnement en appliquant un barème complet pour tous les poduits de consommation, un niveau de A à F du moins au plus polluant pour toutes les phases de la vie du produit :
- production,
- distribution,
- recyclage.
Et imposons aux producteurs la réduction à la base des emballages non recyclables pour d’uniques raisons marketing et merchandising et le recours aux produits locaux réduisant les pollutions liées au transport !!
Passons au niveau suivant , après l’information -les étiquettes (A, B…) correspondant à la consommation d’energie- la législation en interdisant à la vente les produits trop gourmands en énergie à savoir interdiction de la vente des produits de classes au delà de la classe C.
NB : Nos voisins Suisses ont par exemple interdit la vente de chaudières traditionnelles sur leur territoire seules les chaudières à condensation ou basse temperature sont autorisées.
Les émissions de CO2/km sont déjà affichées….tout au moins dans les mgasins d’exposition.
Bonjour,
J’ai bien peur qu’un étiquetage du carbone-transport des produits de consommation mettrait en sérieuse difficulté les producteurs de fruits-légumes-fleurs africains qui gagnent un revenu appréciable par ce genre d’export à “forte” valeur ajoutée pour des pays pauvres. Les ananas du Ghana, les fleurs du Kenya ou les litchies de Madagascar sont seront très vite victime de ce genre de mesure. Or ces pays n’ont aucune moyen de rétorsion contre les produits agricoles européens subventionnés par la PAC qui innondent leur marché.
C’est d’autant plus injuste si on n’inclut pas le carbone pour la production : une fleur cultivée sous-serre chauffée au gaz en France “émet” beaucoup plus de carbone que si elle était cultivée dans un pays humide et chaud du Sud.
Après tout, on veut réduire le carbone pour soulager les pays pauvres (je ne m’en fais pas trop pour nous les pays riches pour qui, quelques degrés de plus seraient plus positif que négatif, quoi qu’on dise). Si on prend des mesures qui les touche de plein fouet dès maintenant, on va à l’encontre de l’objectif recherché.
Il est donc important de réfléchir aux effets pervers des nouvelles réglementations compliquées qu’on cherche à mettre en place.
@démesure: pensez-vous qu’une montée des eaux de 1 m en France au cours de ce siècle et des canicules à répétition auraient des effets plus positifs que négatifs, quoi qu’on en dise?
Amha la favorisation de la consommation de produits locaux (du moins ceux adaptés aux climats français) = “”protectionnisme écologique citoyen”"…
La moindre des choses dans ce cas serait alors d’obliger nos transnationales françaises de redonner la liberté aux marchés des pays émergents.
(Cesser les exportations à très bas prix de produits dans les PVD (en caricaturant : nos litchies français exportés au Kenya).
Le cas échéant se serait d’une grande malhonnêteté intellectuelle que sous prétexte d’écologie nous protégions un peu plus notre économie sans, en retour, relâcher notre pression économique sur ces mêmes pays.
La recherche de “l’avantage compétitif” ne réside plus dans les climats et spécificités naturelles des différents pays mais dans le coût de la main d’oeuvre locale. C’est un problème…
Cette situation implique qu’un produit chinois parait moins cher après 9000km de trajet que le produit français produit dans l’usine à 30km bien qu’il n’en soit pas moins couteux (au sens “pratique” du terme).