Agriculture bio encore mais pour s’habiller
Par romu le 28 mars 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance
Mots clés : habillement
J’ai ouvert un fil il y a quelques jours concernant l’agriculture bio pour l’alimentation et ses bienfaits pour réduire les émissions de GES.
Mais il est un autre domaine où l’agriculture bio peut aussi être développer : l’habillement.
Il devient maintenant possible de s’habiller bio, au moins partiellement, à des coûts raisonnables, c’est pas plus cher que des vêtements de marques connues. De plus, dans la majorité des cas, le coton biologique est aussi vendu selon les procédures du commerce équitable, tout le monde est donc gagnant.
Citons par exemple :
- La marque Somewhere (marque de La Redoute) qui développe une gamme bio,
- Les T-Shits Laspid
- Les chaussures Veja
- Les vêtements Ideo
- Certains Jeans de Levis
- Les vêtements Modetic
…
J’en oublie surements mais si vous pensez que c’est un moyen efficace de lutter contre les GES, alors ne vous gênez pas pour agrandir cette liste.
Il ne s’agit pas de faire de pub, mais de faire connaître au plus grand nombre un moyen de se vêtir plus respectueux de notre environnement.
par rapport à l’effet de serre, ce n’est pas la priorité et donc moyennement intéressant pour ce débat.
Ah bon, les engrais pesticides et autres sont fabriqués par l’industris pétrochimique et génèrent beaucoup de CO2 il me semble.
Est ce que je me trompe ?
Par rapport à l’alimentation, je conviens que c’est moins significatif, mais les efforts de tous sont bienvenus.
Il convient de s’habiller et manger bio mais avec des produits locaux générant moins de CO2 dans les transports.
Romu, détromper vous, l’alimentation et son transport, c’est 1/3 du problème.
Voir ce document : Des gaz à effet de serre dans mon assiette ?
http://www.rac-f.org/article.php3?id_article=1157
Certes, les productions agricoles bio génèrent moins de GES que les productions conventionnelles (pour les raisons citées par romu).
Néanmoins, l’alimentation compte pour beaucoup plus que le reste dans les productions agricoles (mais je n’ai pas le facteur). D’autre part, dans l’habillement, une bonne partie des GES viennent des transports et des processus de production (hautement polluants). Pour la matière première, il doit y avoir une grande différence entre synthétique (à base de pétrole donc) et naturel.
Entre naturel bio et naturel conventionnel, la différence au final doit être faible.
Cela dit, je n’ai pas les chiffres (si quelqu’un les as, je suis preneur)
Mais à condition que cet effort ne se fasse pas au détriment d’autres plus significatifs, il est le bienvenu.
Mais comme le dit bertrand, il vaut mieux privilégier les produits locaux.