objectif de réduction par collectivité locales
Par fpeyne le 10 avril 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : énergies locales, collectivités, kyoto, quotas
Comme cela est dit par ailleurs, le problème de notre climat est mondial et peu d’entre-nous y sont impliqués localement.
Je propose de rendre ‘opérationnel’ la contribution de tous à la lutte pour le facteur 4, sans montrer du doigt l’individu mais le groupe organisé localement, la commune ou l’inter-co ou la communauté d’aglo.
Pour cela, je propose de copier le système kyoto en demandant à chaque collectivité de s’engager (obligation) dans une réduction de sa consommation d’énergie (habitants et industries compris) avec un volet obligatoiore de consommation d’énergie produite localement (ou alors d’achat d’énergie verte).
Ainsi, ma commune qui consomme 1000 (référence sur les 10 dernières années) serait obligée de consommer 900 d’ici 5 ans (actions concertées avec tous les acteurs, réduction de l’éclairage public ….), avec en plus 150 produits localement (cogénération, réseau basse température solaire, financement d’ENR pour les habitants ou ZI, …).
Et si ma commune reste à 1000, elle devra acheter 100 à une commune voisine en exédent d’économie et payer une pénalité non libératoire au manque de production locale. Pénalité qui alimentera une caisse au bénéfice d’une organisation nationale d’aide aux énergies locales.
Bien sûr, je saurai convaincre mes voisins de l’intérêt pour nos impôts locaux de faire les efforts nécessaires.
Ce type de raisonnement peut être étendu à d’autres prises en compte environnementales, mais sans les mélanger (production de déchets, surface de sol bitumée …).
Les infrastructures nationales étant enlevées du système (centrales EdF, barrages, …).
Un sujet de réflexion pour les nombreux “X” qui sont experts dans les systèmes complexes.
FP.
Avant tout, juste un point que je soulève. il est cruel “d’obliger” toute les communes, interco, communauté d’agglo a faire des économies basée sur sa propres consommation. en effet, certaines villes sont déja des exemples en France. leurs demander de gagner 10 points de consommation alors qu’elle est déja inférieure de 30% n’est pas normal (et surtout irréalisable, plus la chasse aux gaspis est active plus elle devient difficile et/ou onéreuse dans le temps).
l’idée est interressante et peut fonctionner, on le voit sur les logements sociaux de nos villes (obligation de 20% de logement sous peines “d’amendes”) mais le sujet est un poil plus sensible en ce qui concerne l’énergie car les mentalité ne sont pas encore assez sensibilisés.
Dans quelques années le terreau sera peut etre fertile a ce genre d’idées mais aujourd’hui nous en sommes encore aux “c’est mes impôt qui paye ce service alors j’en profite a fond! ” … il est par exemple trés difficile de régler la températures des locaux à 19°C car il est tellement facile de brancher un chauffage électrique supplémentaire au compteur “gratuit” de la ville. idem pour l’éclairage.
Tant que les mentalités acquises depuis 30 voire 40 ans n’auront pas changée les seules solutions sont techniques et donc onéreuses. Je pense qu’il faut avant tout songer a eviter tous gaspis avant d’obliger une entité lambda a faire des économies par le biais d’une solutions techniques.
Apparement, la politique actuelle serait plus de l’ordre de la carotte que celle du martinet mais l’idée reste louable (en dernier recours ?)
Des commentaires équivalents ont été aussi fait lors de la négociation pour le PNAQ et l’obligation d’émission pour les industriels. Ceux qui avaient déjà fait des efforts (actions précoces) ont été favorisés par l’allocataire (cas des réseaux de chaleur qui avaient installés des cogénérations, ou qui avaient réduit le charbon dans les années 90).
Je pense que une autre solution est bien évidemment de rechérir le coût de l’énergie. Alors les économies seront intéressantes économiquement …
Aussi, je pense que nous ne communiquons pas assez sur le système de taxations des émissons polluantes en vigueur en Scandinavie. Les industriels paient autour de 5000€ (je crois) la tonne de NOx (50 en France). Ces sommes alimentent une caisse qui est entièrement redistribuée aux participants, mais au prorata de leurs intensité en NOx, soit en tonnes de NOx par unité de production (MWh, t d’acier …).
Ainsi, celui qui pollue avec un mauvais ratio paie le max et celui qui fait les efforts pour avoir une bonne intensité obtient plus que ce qu’il paie.
Système vertueux et démontré (existe aussi pour les SOx).
Allez, le même pour les inter-co ?
Pensez au nombre énorme de septiques lors des négociations qui ont aboutie à Kyoto (en 10 ans).
Dans mon petit village, (qui commence à devenir grand), en Seine et Marne, les constructions poussent comme des champignons, aussi vite que les sandwicheries Grecques ou les con-cessionaires de Quad, (beurk).
Encore un nouveau programme vient d’être lancé, avec pas moins d’une vingtaine de maisons ! …20 maisons en parpaing, en bêton, en laine de verre, avec des tonnes de produits toxiques…20 maisons traditionnelles qui gaspilleront de l’énergie pendant des dizaines d’années en chauffant l’extérieur…
Bref, à quand une vraie prise de conscience de l’état, des collectivités locales et en particulier des maires ??
Pourquoi ne pas investir dès maintenant dans des programmes d’écoconstruction avec des matériaux sains pour l’homme et la nature, et des équipements économisant nos ressources énergétiques ?
Sur ce domaine, la France accumule pas moins de 20ans de retard, par rapport à certains de nos voisins Européens ou des pays nordiques !