La circulation en ville : un modèle pour la consommation de combustibles fossiles ?
Par AlexisDeschamps le 19 avril 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance, Modèle énergétique
Mots clés : combustibles fossiles
Avez-vous remarqué qu’on parle sans cesse de diminuer les embouteillages en favorisant les transports en commun, mais qu’ils ne font qu’augmenter continûment ? En effet, outre la constante augmentation du trafic routier, il y a un problème de fond : s’il n’y a pas d’embouteillages, aller au travail en transports en commun représente toujours une contrainte (temps, souplesse) par rapport au véhicule personnel. Ainsi, pour que les gens fréquentent les transports en commun il est nécessaire qu’il y ait un minimum d’embouteillages, et un équilibre dynamique se crée pour assurer cela.
Je pense que la même chose s’applique malheureusement aux combustibles fossiles. Imaginons que demain l’Europe, mettons, utilise massivement des sources d’énergie non-CO2-gènes, et ainsi baisse significativement sa consommation de pétrole / gaz / charbon. Alors cela fait baisser les prix, puisque les infrastructures de production sont toujours présentes, et crée donc un appel d’air immédiat pour plus de consommation de ces mêmes sources, soit par d’autres, soit par certains en Europe qui trouveront que payer son énergie 3x plus cher n’est pas bien drôle.
En conséquence, il paraît très clair que si l’on souhaite éviter la consommation de toute l’énergie « bon marché » présente sous forme fossile (et notamment les quantités colossales de charbon de la Chine et des USA), il est indispensable de développer des moyens de production alternatifs MOINS CHERS. Dans un monde dominé par la pauvreté et le court terme, des solutions plus onéreuses semblent difficiles à mettre en œuvre, sauf dans les pays riches (et encore), mais avec un résultat net global qui vraisemblablement sera proche de zéro.
Les deux solutions qui, me semble-t-il, tirent leur épingle du jeu à court et moyen terme sont, d’une part les négawatts (dans de nombreux cas, avec des emprunts d’état sur 20 ans, les investissements pour économies d’énergie peuvent être rentabilisées, la pompe à chaleur permet de diminuer la consommation d’un chauffage électrique d’un facteur 3), d’autre part l’énergie électro-nucléaire, qui a fait la preuve qu’on pouvait à coût faible produire de l’énergie électrique presque sans production de CO2. Bien sûr les autres technologies doivent être poursuivies, soit pour des questions de niches (photovoltaique pour les régions isolées, éolien pour les pays fortement ventés et qui possèdent l’appoint indispensable en centrales thermiques, géothermie), soit en prospective pour l’avenir. Mais il faut agir maintenant et vite, et il ne sert à rien d’oublier les aspects économiques dans la question de l’énergie, lorsque des milliers de milliards d’euros sont en jeu à l’échelle mondiale.
Très intéressante contribution.
Que les “négawatts” soient la solution : aucun doute là dessus, les meilleurs watts sont ceux que l’on ne consomment pas.
Que la pompe à chaleur en soit une (solution), je suis nettement plus réservé. C’est aussi un consommateur d’énergie. Comme cela a été dit dans “Bâtiment” et comme vous le dites aussi, l’effort doit être fait sur l’isolation et les maisons bien conçues (bio-climatique), après pour le chauffage, une poêle à bois peut servir dans bien des cas.
Je suis assez surpris de la “pression” faite autour des PAC, alors que la géothermie marche bien, c’est vrai, l’aérothermie beaucoup moins surtout dès qu’il fait froid.
Pour finir, je ne peux m’enlever de l’esprit que juillet 2007 verra la libéralisation totale du marché de l’électricité pour les particuliers, que très probablement les prix ne baisseront pas comme cela a été annoncé pour faire avaler la pilule à la population. Et qu’en plus, EDF a tout intérêt à une adoption massive des PAC d’ici cette échéance.
Libéralisation du marché de l’électricité:
Combien de particuliers se feront berner par les publicités mensongères de tout ceux qui mettrons en avant leur éoliennes, pour surfer sur la vague tendance des “renouvellables” tout en cachant soigneusement leurs centrales à charbon…
L’électricité ne baissera pas en terme de prix. Par contre, la France v
oups…
Par contre, la France va perdre son avantage majeur qui fait qu’aujourd’hui, elle émets moins de GES que l’Allemagne ou le Danemark par exemple (grands champions de l’éolien…).
Et comme être anti-nucléaire, c’est toujours très tendance également… j’imagine le pire…
Il est clair qu’un grand nombre de citoyens préfèrent la liberté que leurs procurent leurs voiture plutôt que les contraintes des transports en communs, il serais donc préférable de le rendre gratuit (financé par les impôts),celà augmenterais le nombre de passagers , diminuerais les embouteillages (favorisant le respect de l’horaire du transport en communs).De grand parking (sécurisé) entourant les villes pourrais accueillir les voitures des personnes venant visité ou travaillé en ville.enfin le transport en communs accessible à tous ou seul les personnes ne piouvant pas le prendre pour différentes raisons se verront contraint d’utiliser leurs véhicules.
Les négawatts est une solution des plus sages,car combattre le gaspillage est une nécessité surtout à notre époque.
Mais je suis contre le nucléaire combattre un fléau par une source qui peux le devenir c’est jouer avec le feux si le remède est pire que la maladie.
il ne faut pas oublier que le nucléaire pose des problème d’exploitation centrale et minière, uranium venant généralement d’afrique,des risque sanitaire élevé, risque terroriste, et des déchets ingérable sur plusieurs centaine d’années voir des milliers d’années.
économiquement de toute facon le pétrole, gaz vont augmenter rapidement les sources d’approvisionement se raréfiant.
La charbon utiliser avec un stockage de co2 pourrais être utilisé, donc il est primordiale de lancer maintenant des centrale énergétique basé sur les énergie renouvelable.