PROPOSITION 6. Développer l’intermodalité dans les transports
Par mediateur le 29 mai 2007
Thème(s) : Transport
Mots clés : connexion, intermodalité, proposition
Description de la proposition
Développer l’intermodalité dans les transports : améliorer la connexion entre les transports en commun et les autres modes de transport, comme par exemple le vélo ou la voiture électrique, pour lesquels il faudrait développer les possibilités de location et l’offre de parkings.
But de la discussion
La proposition ci-dessus est issue des phases 1 et 2 du processus du débat MDE. Ici, pour la troisième et dernière phase, nous vous invitons à compléter ou préciser la proposition, si nécessaire, et à discuter de ses conditions d’application et d’appropriation. En fonction de vos contributions, une nouvelle version de la proposition pourra être formulée et remise en débat… Fin de la participation : le 28 juin.
Pour bien participer dans cette dernière phase, reportez-vous à ce mode d’emploi du site.
et pourquoi ne pas proposer aussi la gratuité des transports publics ?
Vous posez la question :
“et pourquoi ne pas proposer aussi la gratuité dans les transports publics ?”
Cette mesure faisait partie des nombreuses propositions reçues lors de la phase 1 du débat, a été discutée dans l’atelier “transport” de la phase 2, mais n’a pas été retenue. L’atelier avait en effet pour mission de sélectionner un nombre limité de propositions en vue de la phase 3 (pour en savoir plus, voir le processus du débat). Cela ne met pas nécessairement en cause l’intérêt de celles qui n’ont pas été retenues.
Cette mesure est très importante car une bonne inter-modalité est la meilleure réponse au monde d’aujourd’hui avec une demande très forte de déplacements à la fois rapide et très chaotique en ce qui concerne les destinations.
Or aujourd’hui on voit bien l’échec des Transport en commun à répondre à ces deux contraintes. Certains trains (ter, tram, métro, …) sont rapides mais ne touchent que des zones très limités. Même en île de France ou l’on peut se vanter d’avoir un réseau de transport en commun très riche, on a par exemple un lacune énorme pour les liaisons de banlieue à banlieues (on repasse par paris et on met des temps très importants et en plus on surcharges les rer …).
Faire des combinaison entre transport en commun et vélo voir voiture électrique, etc… permet par contre de pallier à ces des contraintes car l’utilisation du vélo en combiné du train peut donner un déplacement rapide et aussi permet de desservir toutes les zones.
Concernant l’inter modalité deux possibilité s’offre à nous :
- Avoir son propre vélo et le transporter tout au long du voyage (vélo train vélo)
- Utiliser des vélos de location (vélo de loc, train, vélo de loc) ou voiture de loc ou votre propre voiture (ex : votre voiture puis train, enfin vélo de loc)
Les deux possibilités doivent être travaillés en parallèles :
- Développements des offres de vélo de locations et particulierement dans toutes gares de transport en commun. (le développement de cela est encouragement avec la réussite de velo’v à lyon et le démarrage de velib cette été à paris ainsi que plein d’autres villes)
- Développement des parking vélo sécurisés au niveau des gares ainsi que des parking voiture avec des places réserves voiture électrique.
- aménagement d’espace vélo dans tous les trains de transport en commun. mise ne place de malles arrière sur les bus, etc…
Aujourd’hui en île de France les rer acceptent les vélo mais pas aux heures de pointe, cherchez l’erreur ????? (on va au travail aux heures de pointe évidemment). De même en ce qui concerne la sncf, la possibilité de transporter son vélo relève de l’exploit. Donc ne nombreux effort sont à faire de ce point de vue.
Oui pouvoir emmener un vélo ou plusieurs quand on est en famille dans les transports comme le RER, le TGV ou les trains normaux serait un plus énorme. Le développement de la location n’est pas une mauvaise chose mais limite l’accès à ceux qui ont les moyens ou peuvent se satisfaire de vélo standard (difficile si on a des choses à transporter, pour une semaine de vacance par exemple).
La voiture électrique n’est pas un solution viable car elle n’incite pas à économiser l’énergie et les tarifs resteront longtemps vu les prix des matériaux et les faibles séries prohibitifs.
J’avais aussi pointé le nécessité d’adapter les infrastructures existantes de nos transports en commun au transport des vélo, indispensable effectivement.
Même dans les TGV, ce pourrait être utile de pouvoir VRAIMENT emporter son vélo (avec garde-boues et éclairage, donc ne rentrant pas dans le fameux sac), de façon à en disposer à l’arrivée.
Et pas dans un TGV sur 20, dont le contrôleur n’est pas au courant qu’il porte le fameux petit sigle vélo !
Sur l’Internet SNCF, les fiches horaires portant le fameux sigle ne me semblent plus figurer… Il n’y a plus que des fiches “personnalisées”, sans cette info.
A Berlin on rentre son vélo dans le métro. A Paris, le nouveau tram spécifie bien que les vélos sont interdits…
Quant au RER, qui affiche accepter les vélos en dehors des heures de pointe, combien de gares où on peut réellement accéder aux quais (ou sortir) avec un vélo ?
Le vélo est le complément idéal du train, c’est une technologie pas chère et disponible tout de suite (voire depuis quelques décénies)… Ca permet d’allier vitesse et modularité, mais qu’est-ce c’est pas aimé à la SNCF et à la RATP !
Il faut faciliter drastiquement l’accès aux transports en commun avec un vélo. C’est rassurant d’avoir son vélo avec soi (confort, pas de risque de vol) et donc essentiel pour inciter plus de monde à abandonner l’auto.
C’est évidemment vrai pour les trajets pendulaires, mais il faut absolument aussi améliorer l’offre de la SNCF sur les grandes lignes. S’il est facile de partir en week-end avec son vélo, on y reprend goût et on hésitera moins à l’utiliser tous les jours pour aller travailler. A l’inverse je fais l’effort tous les jours de prendre mon vélo pour aller travailler, j’aimerais bien ne pas être obligé de faire du tourisme en auto. Actuellement c’est un vrai casse-tête pour les cyclistes, et aussi pour les agents SNCF (absence ou incohérence des infos sur les tarifs voyageur + vélo, sur les horaires, sur les dimensions des vélos qu’on peut emporter…).
Comme il n’existe pas de solution unique, n’oublions-pas de promouvoir le vélo pliant pour les trajets pendulaires !
Donc :
- Une rame sans siège dans les trains de banlieue, accessible depuis l’extérieur de la gare sans porter le vélo (tenir compte des vélos chargés ou électriques),
- Pas de grande ligne sans compartiment vélo, pour tous les vélos (lourds et tandems compris)
- Une vraie promotion de toutes ces solutions - dont le pliant - qui ne doivent pas être réservées aux initiés capables de jongler avec les réglements et de se refiler les bons tuyaux… et dotés d’une force de la persuasion suffisante pour faire vaciller les agents SNCF !
“La voiture électrique n’est pas un solution viable car elle n’incite pas à économiser l’énergie et les tarifs resteront longtemps vu les prix des matériaux et les faibles séries prohibitifs”
Je suis pas tout à fait d’accord sur ce point, premièrement la voiture electrique permet d’assurer la transition entre une societe qui utilise majoritairement la voiture et un système de transport plus idéal qui utiliserait majoritairement les transport publiques, car çà va pas se faire du jour au landemain.
Deuxièment même si on arrive à créer des transport en commun compétitifs rapides et attirants, les gens qui vive en dehors des villes, à la campagne auront toujours besoin de transports privés. Don il faut utiliser des alternatives aux moteur à combustion.
Enfin, je trouve que c’est un bon moyen de faire pénetrer l’énergie renouvelable dans les transports.
Pour ce qui est de l’intermodalité c’est crucial en effet, et on (et en particulier gouvernement et de ceux qui font les lois) doit donner la priorité aux trains, tram bus, metro par rapport a la construction de nouvelle routes, au niveau du budget aloué aux transports.
Pour permettre une intermodalité de se créer dans les tranpsorts, je pense qu’il faut rendre les infrastructures commodes et éfficaces et comme les commentaires précédents l’on dit, rendre les transitions entre différents modes faciles et rapides.
On peut faire sortir les gens de leurs voitures seulement si ils pensent que les transports en commun sont plus avantageux et rapides que leurs voitures!
Ne faudrait-il pas aussi travailler à une vieille idée : la voiture publique. Je sais que cela a été tenté maintes fois par le passé, sans succès, mais les temps changent et le contexte actuel serait beaucoup plus favorable, surtout intégré à une solution globale d’intermodalité des transports.
Bien sur, idéalement, cela pourrait se faire avec des véhicules électriques, qu’on ramènerait, après usage, au “point recharge” le plus proche de chez soi.
Une étude pertinente et objective a-t-elle été lancée afin de connaître les raisons de la désaffection des transports en commun par une partie de la population ?
Je prends l’exemple de Grenoble: afin de “favoriser” l’accès aux transports en commun, des parking-relais ont été créés aux entrées de l’agglomération………certains payants !!
Si la gratuité des transports en commun n’a pas été analysée, du moins pourrait-on tenter l’expérience suivante: sur une agglomération, rendre gratuits les transports en commun pendant une semaine (ou un mois) et étudier la fréquentation par rapport à une même période “payante”. La gratuité n’apporterait que des gains: en émissions de gaz à effet de serre, ce qui est tout de même l’enjeu majeur, mais aussi économiques: plus de vente de billets, plus de composteurs, plus de machines à distribuer les billets. Les controleurs pourraient avantageusement être remplacés par des agents de sécurité……..
Faire rouler le TGV à 500km/h, et pourquoi pas encore plus vite est un non-sens catastrophique en émissions de gaz à effet de serre. La SNCF ferait mieux d’investir dans les aménagements pour vélos !
Que dire des pistes cyclables ? A Grenoble toujours (mais ce point doit se retrouver partout), le seul objectif est le nombre de km de pistes cyclables (cet indicateur est en effet utilisé pour intercomparer les villes); on trouve donc de très nombreux morceaux de pistes cyclables extrèmement dangereux, servant de stationnement aux voitures,….. Une nécessaire définition de ce que doit être une piste cyclable est indispensable: elle doit a minima être séparée de la chaussée empruntée par les voitures, par un ouvrage en relief
Enfin pourquoi ne pas créer des taxis collectifs (un pendant du covoiturage) qui devraient être de technologie propre et à un tarif attractif ?
@Thomas,
Il est vrai que le vélo même pliant n’est pas très acceuilli par la SNCF.
Il est vrai aussi que pour concurrencer les low-cost (avion), la SNCF pourrait faire un effort sur les prix. Le taux de CO2 au Km , ce n’est pas un argument commercial, l’argument ce serait : On baisse nos prix, car on préfère que vous voyagez sur nos rames, plutôt qu’en avion.
Bref , en tant qu’acteur majeur des sociétés permettant de changer de mode de vie, la SNCF n’est pas très pro-active. Elle adopte le discours des sociétés privées d’il y a dix ans : Economie financière d’abord.
Faut il en revoir le monopole ?
je suis conducteur de cars interurbains et je trouve ridicule de faire payez mes clients alors qu’il payent déjà en partie dans leurs impôts l’acces aux cars.
Donc rendre l’acces aux car et bus gratuit serais logique, augmenterais leurs fréquentation (tout les essais pratiqué au sein de l’entreprise ont conduits a cette conclusions).
L’avantage celà pourrai redonner du pouvoirs d’achats aux ménage en possédants qu’une voiture plutôt que deux ou trois.nous pourrions aussi optimiser les lignes de transports en communs grace à l’informatique relié au téléphone ou les clients appelerons pour validé la présence a l’arret de car.Limitant ainsi les kilomètres éffectués vidents.
En terme de flexibiltié, les couloirs de bus pourraient être “libérés” la nuit. aujourd hui, on se retrouve avec des ralentissements en plein Paris la nuit.
de plus, n’est il pas envisageable, sur des axes systématiquement encombrés aux mêmes heures, de prévoir une séparation amovible entre les deux voies qui puisse mieux réguler l’espace routier ?
Car si l’intermodalité est une solution, est elle plus facile à mettre en place que l’optimisation des moyens actuels?..
@Le nouvel
Le monopole de la SNCF semble etre un frein dans le cadre du fret ferroviere. L’inefficacité du fret férroviere en france parait etre la principale raison pour laquelle les logisticiens utilisent majoritairement les camions. Le système n’est pas aussi fiable et aussi flexible que pour la route. Evidemment, les conditions de travail ne doivent pas etre les memes non plus..
Au delà des aspects pratiques tres importants (gratuité des parkings, couloirs de bus, …), les elements clés du multi-modal sont à mon avis:
1- une nécessaire densification des éléments du transport muti-modal
2- une coordination des différents niveaux d’approche : national, régional, local
PS: c’est vrai que la SNCF pourrait faire un effort…
PS2: avec la densification des villes, je pense que la voiture particulière y aura de moins en moins sa place (meme si j’aime beaucoup ma voiture)
Je trouve effectivement aberrant que les parkings des grandes gares de banlieue soient payants.
De même, il est incroyable qu’au moment où ces mêmes gares se modernisent pour accueillir les personnes handicapées, rien ne soit fait pour l’accès des vélos (sas d’entrée et ascenseur de la taille d’une chaise roulante).
Pour me rendre au travail (banlieue à banlieue) je dois marcher 20min jusqu’à la gare, 8 min de train, et 17min de bus. Au minimum c’est 45min mais avec les correspondances c’est souvent 1h.
Et plus quand le bus est bloqué dans la circulation…
C’est sans doute rien comparer à certains mais il faut savoir qu’en voiture je pourrais mettre 20min.
Alors la possibilité de mettre le vélo dans le train ça m’intéresse!
Pouvoir rentrer avec son vélo dans le train ou le RER c’est très bien ms à Paris et en proche banlieue ces moyens de transport sont saturés (pas d’espace disponible). Où allez-vous mettre les vélos : en mettant à disposition des trains plus grands, plus polluants ? A moins de trouver des solutions techniques appropriés, difficile de l’imaginer.
Par contre, des vélos en libre service dans les zone à forte densité urbaine me semblent être la meilleure solution.
Dans les zones moins denses, on peut imaginer mettre des vélos en libre service à côté des arrêts de bus, arrêts de RER et de train : dans des endroits bien ciblés. Encore faudrait-il réduire la place de la voiture pour pouvoir circuler en toute sécurité !
La question de l’intermodalité doit être traitée au cas par cas. Quand j’apprends que le quartier de la Défense va se doter de quelques milliers de km² de bureaux supplémentaires dans les années qui viennent, ça me rend circoncept. Comment va t-on transporter toutes les personnes qui vont occuper ces bureaux alors que les transports en commun sont déjà saturés ? Est-ce que quelq’un s’est posé la question ?
Concernant la possibilité d’entrer les vélos dans les trains/RER, j’avais l’idée d’adapter une solution que j’ai vu dans une station de ski.
Une des voitures de la rame (celle du milieu par exemple) pourrait avoir une entrée très large en son milieu (au lieu de 2 petites de chaque coté avec la barre dans le passage) et avec tous ses sièges retirés (sauf des semi-sièges le long des parois).
Alors évidemment tous les passagers seraient debout. Mais je pense qu’en heure de pointe une telle voiture transporte autant que celle avec des sièges.
Suite à ma remarque précédente, la station de ski s’appelle Zermatt (Suisse).
Quelques photos de la gare (et du parking) :
http://www.matterhornterminal.ch/telechargerimage.php
et plus précisément le train avec accès pour chariots :
http://www.matterhornterminal.ch/telechargerimage/23mtt.jpg
et
http://www.matterhornterminal.ch/telechargerimage/24mtt.jpg