PROPOSITION 21. Opérations exemplaires
Par mediateur le 29 mai 2007
Thème(s) : Bâtiment
Mots clés : information, proposition
Description de la proposition
Il faut multiplier les études de cas régionales et les réalisations exemplaires qui puissent servir de référence aux porteurs de projets dans la conception et la construction de bâtiments bioclimatiques. Sans qu’il soit possible de s’affranchir du conseil et du savoir-faire des architectes et artisans spécialisés, cette mise à disposition de références détaillées permettrait de renseigner clients et maîtres d’oeuvre sur les avantages de chacune des technologies ou solutions.
But de la discussion
La proposition ci-dessus est issue des phases 1 et 2 du processus du débat MDE. Ici, pour la troisième et dernière phase, nous vous invitons à compléter ou préciser la proposition, si nécessaire, et à discuter de ses conditions d’application et d’appropriation. En fonction de vos contributions, une nouvelle version de la proposition pourra être formulée et remise en débat… Fin de la participation : le 28 juin.
Pour bien participer dans cette dernière phase, reportez-vous à ce mode d’emploi du site.
Si en plus ce sont des batiments publics , de loisirs et énergétivores commes les piscines ce serait une belle vitrine.
En parlant d’exemplarité, je pense que l’état en général se doit de montrer la voie à suivre.
Selon moi l’état et l’administration devraient avoir des objectifs ambitieuxde long terme (facteur 5 par rapport à 2007)avec des étapes intermédiaires par paliers de 10% par exemple tous les 2 à 3 ans
Cela permettrait de créer un laboratoire pour valider un certain nombre d’outils et d’amorcer la consommation sur ces marchés, ce qui aura tendance à démocratiser les produits et en fera baisser les prix et injectera du chiffre d’affaire dans les entreprises du secteur qui, j’espère, en investiront un peu en R&D.
L’état et l’administration peuvent travailler sur les bilans CO2 des véhicules de service et déplacements (train avion) ainsi que sur l’énergie électrique et chauffage consommée. On pourra aussi inclure les trajets domicile-travail des fonctionnaires qui font partie intégrante des émissions liées à l’action des services.
Si l’état y arrive, personne n’aura d’excuses…Si l’état n’y arrive pas, personne ne le pourra.
Je suis complètement que l’état se doit d’être exemplaire, ne serait ce que pour moucher ceux qui pourraient dire “avec le train de vie de la mairie, pourquoi il faudrait que je fasse des efforts”. Malheureusement on est loin de cette situation.
Plus nous sommes attaché à pocédé une maison individuelle et plus la question énergie -polution est importante.
Pourquoi ne pas immaginer des lotissements ou ensembles de maisons d’un même quartier en choisissant un chauffage collectif non poluant, disposant d’un réseau de transport en commun ?
Pourquoi ne pas tenir compte de la localisation des emplois et des moyens de transports publiques avant l’implantation d’une zone d’habitation ?
C’est éléments ont autant d’importance que la question isolation !
Aujourd’hui tous ce décide de façons empirique sans une vrai gestion des besoins.
@madrigal;
C’est sûr que le fond, le gisement de l’efficacité énergétique est du niveau de l’aménagement Urbain.
C’est pourquoi c’est au minimum la commune qui peut servir de chef d’orchestre.
Donc d’avoir une démarche exemplaire.
La MDE dans le bâti est l’objet de 2 périmètres très différents: le construit et celui en projet.
Pour tous les nouveaux bâtiments, le plus efficace semble être une évolution de la réglementation, elle-même s’appuyant sur des exemples vécus, sur des expériences positives et sur les résultats de la R&D en terme de matériaux et d’équipements.
Pour l’existant, toute approche réglementaire semble irréaliste, sauf en cas de vente (voire de nouvelle prise à bail). Les bonnes idées, le partage des expériences efficaces et une généralisation des diagnostics énergétiques seraient à coup sûr des éléments favorisants.
Pour le parc privé, une grosse difficulté provient des logements en location: le résident n’a pas la possibilité de réaliser les gros travaux (type isolation). Quant au propriétaire, s’il accepte de réaliser ces travaux c’est en général en contrepartie d’une augmentation du loyer.
Restent le parc public ainsi que tous les locaux industriels. Une obligation d’exemplarité et de diagnostic énergétique peut être envisagée. Là encore un répertoire des bonnes solutions est indispensable. En révant un peu, on pourrait imaginer une structure intégrée au MEDAD (ou un nouveau département de l’ADEME) chargée d’impulser l’efficacité énergétique, en commençant par les bâtiments publics.
Il faut aussi communiquer sur les réalisations déjà existantes, qui sont certes peu nombreuses mais très significatives.
Il ne faut pas oublier ceux qui conçoivent et bâtissent de l’ habitat bioclimatique depuis de nombreuses années.
Je pense notament aux travaux réalisé par Jean Pierre OLIVA et plus généralement Terre Vivante à Mens dans le Triève (38)
Personnelement, ma visite sur se site il y a de nombreuses années m’a ouver les yeux sur l’intèret de l’ecoconstruction…
La dimension hurbanisme doit être aussi complètement revue, il n’est pas possible d’étaller encore indéfiniment du pavillon individuel. Aussi les normes doivent donc intégrer le bruit comme une réelle pollution et ainsi devenir plus attractif. Situé plus au coeur des avantages qu’offre la ville, sans épprouver en permanence la promiscuité des barres de betton vibré, il y aura de l’engoument…