PROPOSITION 22. Fonction conseil / fonction constructeur
Par mediateur le 29 mai 2007
Thème(s) : Bâtiment
Mots clés : information, proposition, services
Description de la proposition
La situation où les conseils disponibles gratuitement émanent principalement de constructeurs ou fournisseurs de matériaux n’est pas satisfaisante. Il est nécessaire que se développe une fonction conseil indépendante. Sur le plan de la pure information, l’ADEME assure une mission de base vis à vis des usagers. Mais lorsqu’on passe à un projet concret, il y a des besoins de diagnostic et conception bien plus poussés. Les coûts inhérents à ces phases amonts apparaissent dissuasifs pour beaucoup. Il devrait être possible, par des mécanismes comparables aux remboursement du diagnostique thermique par l’ADEME, de rendre accessible les conseils proposés par des réseaux tripartites (architectes/artisans/ingénieurs ou bureaux d’étude).
But de la discussion
La proposition ci-dessus est issue des phases 1 et 2 du processus du débat MDE. Ici, pour la troisième et dernière phase, nous vous invitons à compléter ou préciser la proposition, si nécessaire, et à discuter de ses conditions d’application et d’appropriation. En fonction de vos contributions, une nouvelle version de la proposition pourra être formulée et remise en débat… Fin de la participation : le 28 juin.
Pour bien participer dans cette dernière phase, reportez-vous à ce mode d’emploi du site.
Les petits architectes auxquels s’adressent les particuliers sont très peu formés aux constructions respectueuses de l’environnement et les bureau d’études spécialisés n’existent pas localement partout (à coût raisonnable).
Si les architectes étaient obligatoirement formés, ils resteraient l’interlocuteur des particuliers sans alourdir la facture.
Je partage l’avis de Stéphanie, sur le peu de formation des architectes, mais ça bouge. Beaucoup soit se forment, soit ont conscience qu’ils devraient se former te ne le font pas par manque de temps. Enfin, j’en vois qui sont prêts à acheter du conseil payant, refacturé au client final, mais une maison bio climatique demande forcément un peu plus d’étude. Chaque cas est par définition différent.
La proposition de Nathalie parait indispensable, car dans la réalité des choses (en tout cas lfrancilienne) les architectes et bureaux d’étude spécialisés ne sont pas encore formés.
Pour ceux qui se situent dans le cadre de TPE, la formation reste chère et peut-être assez absente des propositions de formations ?
Les réalisations de maison prenant en compte l’impact écologique sont peu nombreuses.
Pourtant, j’estime que c’est dans la vie quotidienne de la maison que beaucoup de choses se jouent !
J’en reviens au classement facteur 4 des habitations, classement que je juge inadapté ! Il faut imposer au futur propiétaire de réaliser un logement classe A, B, voir C…
Ce qui implique l’utilisation d’un BET Génie Climatique.
Pourquoi pas ensuite créer une commission à l’échelle cantonnale ou régionale pour valider l’aspect “intégration écologique” de la demande de permis de construire.
Avis ?
@xouxou
La demande en maisons écologiques doit représenter 1% (à tout casser) des demandes de permis de construire…
Il faut déjà faire comprendre au gens que l’habitat est responsable de près de 50 % des emissions de GES…
la formation des professionnels est très importante,car si on proposent pas aux clients des alternatives forcément il y a peu de demandes.
incitation aurais été valable dans les années 70 ou il n’étais pas encore urgent d’agir.
Former des professionnels qui puissent proposer des alternatives aux maisons béton,capable de gérer un chantier en réduisant significatvement les dégats environementales,est primordiale.
un tableau (rapport) qui reprenne les évaluations environnementales des materiaux, un peu comme l’ademe le fait déjà pour les voitures, ce serait très bien!
Mais il faut que ce soit accessible par tous, gratuit; avce differents niveaux d’acces (simple –> données détaillées)