Les contributions de cyberic71 :

 Connaître ses consommations pour mieux les réduire

Par cyberic71 le 13 avril 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance, Appareils et usages quotidiens
Mots clés : , , ,

Toute démarche de réduction de ses consommations, que ce soit d’eau, d’électricité, de gaz, de carburant … implique de bien les connaître.

La première chose à faire est de déterminer sa consommation totale (annuelle par exemple). C’est relativement facile à faire dans l’habitat avec les factures établies à partir des relevés de compteur, encore que dans ce domaine il y ait quelques progrès possibles dans la présentation des factures. Ce qui l’est moins par contre, c’est de se situer par rapport aux autres pour évaluer son potentiel d’amélioration.

Proposition : Que les fournisseurs indiquent sur les factures des échelles de performance énergétique, c’est à dire les niveaux de consommation jugés excellents, bons, “normaux”, trop forts, excessifs …

Ensuite, pour identifier les postes de consommation sur lesquels agir, il est nécessaire de connaître plus finement sa consommation dans le temps et par type d’usage. Et dans ce domaine, le particulier est totalement démuni. Il ne possède pas les outils adéquats.

Proposition : Mettre à disposition des particuliers des valises de diagnostic de consommation. Pour l’électricité par exemple, des compteurs par prise de courant, ou par circuit, avec calculateur capable d’effectuer des cumuls sur différentes échelles de temps. Cela existe. L’EDF en a mis à disposition de certains habitants de Chalon sur Saône au cours d’une opération pilote en 2006. C’est à généraliser.

Ce genre de démarche peut être effectuée individuellement, ou mieux au sein de petits groupes pour favoriser le partage des compétences et des idées (Voir ma précédente contribution : http://ledebatmde.org/archives/333 ).

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 Pour des loisirs moins énergivores

Par cyberic71 le 11 avril 2007
Thème(s) : Transport, Consommation, décroissance
Mots clés : , , , , , ,

Comme je l’ai indiqué dans une autre contribution (http://ledebatmde.org/archives/333), la lutte contre le réchauffement climatique est une guerre contre nous-mêmes.

Dans cette guerre, une bataille importante est à mener contre notre propension à consommer des loisirs énergivores, car comment les justifier vis à vis de la grande majorité des habitants de cette terre qui aspirent à satisfaire des besoins élémentaires souvent vitaux ?

Je me bornerai à indiquer deux sujets de préoccupation :

- la croissance des compagnies aériennes “low cost” est en train de banaliser les voyages en avion qui, comme le montrent les calculateurs qui fleurissent un peu partout, pèsent très lourd dans les émissions individuelles de GES. Il faut intégrer dans le prix des billets d’avion le cout externe engendré par les émissions de CO2 en instituant une taxe carbone moins symbolique que la taxe Chirac pour être un tant soit peu dissuasive.

- les loisirs motorisés. En laissant se développer, voire en encourageant les 4×4, quads et trials plutôt que la marche ou le VTT, la plaisance motorisée plutôt que la voile, le jet-ski ou le ski nautique plutôt que la planche à voile ou le kite-surf, les scooters des neiges plutôt que le ski de randonnée ou les ballades en raquette, les ULM plutôt que les parapentes ou delta-planes, l’état français non seulement ne joue pas son rôle de prévention des nuisances (Emissions de CO2, pollution de l’air, de l’eau, bruit, perturbation et dégradation des milieux naturels, accidents …), mais laisse passer un message subliminal en contradiction totale avec celui de maitrise de l’énergie.

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 Mobilisation générale

Par cyberic71 le 2 avril 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance
Mots clés : , , , ,

Nous sommes entrés dans un nouveau type de guerre. Dans les guerres classiques, l’ennemi est l’étranger; dans les guerres civiles, l’ennemi peut être mon voisin ou mon frère, mais dans la guerre contre le réchauffement climatique, l’ennemi c’est moi-même. Pour gagner cette guerre, il me faut en effet lutter contre mon goût du confort, de la vitesse, de l’exotisme, de la mode, contre mon ignorance, ma négligence, mon conformisme …

Bien que j’en sois plus ou moins conscient, rien ne m’incite vraiment à sortir du mimétisme, car le son du canon ne me parvient pas encore. Je reçois bien quelques nouvelles du front, mais il est encore loin. A l’arrière, on continue à jouir des ressources naturelles sans pénurie ni restriction notable ni être le moins du monde inquiétés par nos gouvernants qui ne jurent que par la croissance. Pourquoi serait-ce à moi de faire le premier pas ?

Renoncer à mes vacances à l’île Maurice ? Une molécule dans un nuage de CO2 ! Et puis l’avion partira quand même sans moi ! J’en ai vraiment besoin, je suis un peu déprimé !

Isoler mon logement ? Je ne peux pas, il y a des corniches anciennes au plafond ! Je n’ai pas le temps de le faire et les artisans sont surchargés ou hors de prix !

Aller faire mes courses à vélo ? Il fait encore un peu froid ! Et puis il risque de pleuvoir au retour. Et si j’ai un coup de coeur pour une plante verte, comment je fais pour la ramener ?

En effet, si je suis seul à faire le premier pas, ce n’est pas la peine de livrer bataille. La guerre est perdue d’avance. Il faut une mobilisation générale ! Et la mobilisation doit être rapide et massive. Tout le monde, partout.

Comment y parvenir ?

Je n’ai évidemment pas la solution, mais voici quelques pistes :
- constituer des petits groupes de volontaires avec pour objectif d’abord de mesurer leurs consommations (ou leur empreinte écologique), puis de les comparer à des standards et enfin de partager les meilleures pratiques pour les réduire. Cela se fait déjà dans certaines villes pour l’électricité ou les ordures ménagères.
- s’inspirer des systèmes de vente pyramidale à domicile (les membres d’un groupe sont incités à se former et à constituer d’autres groupes) pour que ces groupes se multiplient à un rythme exponentiel
- au niveau de l’état, accompagner cette mobilisation par des campagnes de presse. Faire travailler les meilleurs publicitaires et spécialistes du marketing pour que cela devienne “tendance” de réduire son empreinte écologique.
- Toujours au niveau de l’état, encourager l’action par des incitations fiscales et une augmentation progressive et programmée des taxes sur le carbone

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 Marmotte avisée

Par cyberic71 le 31 mars 2007
Thème(s) : Appareils et usages quotidiens
Mots clés : , ,

Les conseils de bison futé sont parfaitement rentrés dans les moeurs, et ont fait la preuve de leur efficacité pour réduire les pointes de trafic routier. Pourquoi pas une “marmotte avisée” pour les pointes de consommation électrique ?

Comme les compteurs ne permettent pas actuellement de surfacturer l’électricité pendant les pointes, ne pourrait-on pas faire appel au civisme en diffusant des bulletins d’alerte incitant les gens à réduire leur consommation (éteindre quelques lampes, réduire la consigne de température …) ou à différer certaines opérations (lessive, vaisselle, repassage …) ?

Ce serait certainement plus efficace en termes de réduction des émissions de CO2 que la généralisation des ampoules basse-consommation, puisque les combustibles fossiles ne sont plus guère utilisés en France que pour passer les pointes.

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