Les contributions sur le THEME : Aménagement, urbanisme, production

Certaines réductions de la demande ne pourront être obtenues qu’en diminuant le besoin de transport (au-delà des reports d’un moyen de transport à un autre moins gourmand en énergie ou émetteur de GES, des comportements économes adoptable sans changement aux infrastructures et des actions technologiques pour rendre les véhicules routiers plus propres). Plus généralement, pour atteindre des objectifs type facteur 4, des transformations des modes de production et l’adoption de pratiques de consommation responsables vis à vis de leur impact énergétique seront nécessaires. Ce thème est dédié à la discussion de ces aspects (localisations des activités, type d’urbanisme, modes de production plus ou moins locale, consommation responsable).

Le débat proprement dit est maintenant terminé. Les synthèses et propositions finales sont en ligne, ainsi que les vidéos et les enregistrements sonores de l'événement de clôture qui a eu lieu le 11 juillet 2007.

 Obstacles et incitations juridiques et réglementaires aux économies d’énergie

Par Labruyere le 2 avril 2007
Thème(s) : Autour du débat, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : , , ,

Un grand nombre de posts font état d’obstacles ou d’absence d’incitations juridiques et réglementaires, réels ou supposés, aux efforts d’économies d’énergie et de réduction des émissions de GES. Cela va de la non prise en compte des économies d’énergie dans l’élaboration des PLU et des SCoT à l’interdiction d’utiliser les huiles végétales pures comme carburants en passant par les modes d’attribution des crédits d’impôts. Ne serait-il pas possible aux animateurs de regrouper tous ces posts dans une même rubrique de manière à faire un appel à contributions sur ce thème et , peut-être, aider à initier un dépoussiérage d’un corpus juridique et réglementaire qui n’est pas adapté à la situation nouvelle, mais qui peut être utilisé par les groupes d’intérêt pour faire obstacle aux évolutions nécessaires.
Je reviens sur le message de saperlipopette, qui souhaite introduire les considérations énergétiques dans l’élaboration des PLU. N'’y-aura-t-il personne pour lui donner un coup de main, car voici une initiative concrète dans ce domaine?

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 Statistiques du débat + début de cartographie détaillée

Par mediateur le 1 avril 2007
Thème(s) : Autour du débat, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : Aucun

Le débat a pris toute la semaine qui vient de s’écouler une ampleur accrue : plus de 220 contributeurs enregistrés, près de 700 contributions et commentaires, 400 visites par jour. La participation continue cependant à émaner essentiellement de personnes déjà sensibilisées ou actives sur les problèmes de maîtrise de l’énergie (ceci plus que probablement en raison de l’absence de couverture du débat dans les médias généralistes).

Nous n’avons pas effectué de modification à la carte globale du débat (pas de nouveau thème ou sous-thème). Par contre nous avons introduit dans la carte du débat une carte détaillée des propositions pour un des thèmes (aménagement, urbanisme, production). Lorsque vous visualisez la carte du débat, vous pouvez accéder à cette carte détaillée en cliquant sur l’icône spéciale qui apparait dans la “boîte” correspondant à ce thème. Dans la suite du débat, nous allons créer des cartes détaillées de ce type pour chacun des thèmes (ou bien des cartes présentant plutôt les arguments en présence lorsque cela correspond plus à la situation dans un thème).

Bonne continuation,

Les cartographes du débat MDE (Philippe Aigrain et Philippe Bourlitio)

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 Les projets de rénovation urbaine des quartiers d’habitat social : une opportunité à saisir, vite !

Par Gilles Garcia le 31 mars 2007
Thème(s) : Bâtiment, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : , , ,

L’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) a été créée en 2004 pour subventionner massivement les opérations de restructuration des quartiers d’habitat social les plus dégradés. Son programme – déjà largement engagé – vise à construire 250 000 logements locatifs sociaux, en détruire autant et en réhabiliter 400 000 d’ici 2013. Sur cette période, près de 35 milliards d’euros devraient être mobilisés par les opérations soutenues par l’ANRU. Au-delà des interventions sur le logement lui-même, l’ANRU peut aider les opérations afférentes sur les espaces et équipements publics, les déplacements locaux, les infrastructures économiques locales (commerce de proximité, immobilier d’entreprise…). Enfin, l’ANRU finance l’ingénierie de projet (études, expertises, conduite de projet, concertation locale…).

Les pouvoirs publics disposent donc là d’un formidable levier pour promouvoir l’efficacité énergétique dans le logement social, aussi bien dans le neuf que dans l’ancien, et au-delà, améliorer le bilan carbone de morceaux entiers du tissu urbain en jouant sur la localisation des équipements et des activités, sur la demande et l’offre de déplacements locaux, etc.

Ainsi, l’octroi de la subvention de l’ANRU pourrait être conditionné par la réalisation d’un diagnostic énergie/carbone du projet et le choix de la variante la plus avantageuse. Ce diagnostic lui-même pourrait être financé par l’ANRU. Les éventuels surcoûts d’investissement générés par un choix avantageux en terme de bilan énergie/carbone pourraient bénéficier d’un taux de subvention ANRU majoré. L’innovation, l’expérimentation, les opérations de démonstration - par exemple en matière de recours aux énergies renouvelables, aux techniques de l’habitat bio-climatique, aux matériaux de construction performants, de développements de l’intermodalité dans les déplacements locaux… - pourraient également bénéficier d’un bonus de l’ANRU.

Or ce levier est inutilisé. La commande politique passée à l’ANRU était, lors de sa création, et est restée aujourd’hui de « faire du chiffre » en réponse à la situation d’urgence, bien réelle, dans laquelle se trouvent bien des quartiers visés par ces opérations. Du coup, en trois ans, l’ANRU s’est engagée (conventions signées) à hauteur de 20 milliards d’euros, sur plus de 300 quartiers représentant plus de 2,5 millions d’habitants… mais avec une influence limitée sur le contenu des projets et en tout cas, apparemment, sans aucune exigence quant à l’efficacité énergétique et les émissions de GES des projets. Il suffit pour s’en convaincre de parcourir le numéro spécial ANRU que vient de publier la revue « Urbanisme » (en téléchargement libre et gratuit) sous le titre « Enjeux, mise en œuvre, qualités »: en dépit de son actualité… brûlante, la question brille par son absence !

Il suffirait pourtant de peu : le conseil d’administration de l’ANRU regroupe les représentants des bailleurs sociaux et les principaux ministères concernés, y compris celui de l’écologie et du développement durable. Il ne manque que l’impulsion politique, et peut-être un peu d’expertise ad hoc, tant au sein de l’ANRU que de son administration de tutelle, la délégation interministérielle à la ville. Au plan local, une invitation aux élus locaux, porteurs des projets, et aux délégués territoriaux de l’ANRU (préfets ou DDE), qui les instruisent, à travailler en meilleure liaison avec les délégations régionales de l’ADEME pourrait aussi être utile.

Tout cela ne coûterait pas grand-chose en regard des masses de crédits que manie l’ANRU. C’est surtout une question de choix - et donc de volonté – politique.

Quel que soit le gouvernement qui sortira des urnes à la fin du printemps, l’ADEME devrait l’interpeller sur cette opportunité que nous sommes en train de laisser passer.

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 Certains déchets pourraient être mieux recyclés.

Par arno le 28 mars 2007
Thème(s) : Aménagement, urbanisme, production
Mots clés :

Bonjour,

Je suis choqué, à chaque fois que je vais à la déchetterie, d’etre obligé de jeter du bois dans le container “déchet non recyclables”. Ne pourrait-on pas récupèrer ce bois pour chauffer des établissements publics (écoles, mairies, HLM…) en créant des chaufferies “bois” ?

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 Les maisons du travail

Par Jacques Frot le 24 mars 2007
Thème(s) : Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : , ,

Je reviens au potentiel d’économies d’énergie associées aux télécoms (internet, webcam…. téléréunions)
Le concept des maisons du travail se propose non plus de regrouper chaque jour les actifs d’une même entreprise dans les bureaux de la dite entreprise, mais de regrouper les actifs de diverses entreprises dans un quartier proche de leurs domiciles.
A nouveau cela concerne les cols blancs…et 3 ou 4j/semaine car il faut tout de même rappeler aux patrons qu’on existe!
Concept applicable dans les grandes villes.
Economies de transport, donc d’énergie et, dans le cas des transports routiers, de CO2

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 Le travail à la maison

Par Jacques Frot le 24 mars 2007
Thème(s) : Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : ,

Les télécoms (Internet) peuvent considéralement favoriser le travail à la maison: du moins celui des cols blancs. Aujourd’hui, tout actif a deux “habitations”: son domicile et son lieu de travail. Si ce dernier est un bureau (cas des cols blancs), l’ordinateur et internet permettent de transférer le dit bureau à la maison; disons 3 ou 4j/semaine. Globalement il y a un grand potentiel de réduction des surfaces de bureau et des consommations d’énergie y associées….dont celle du transport domicile / travail.
Ajoutons à cela que, au fil des années, il y aura, en proportion, de plus en plus de cols blancs.

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 Repenser l’urbanisme et l’approvisionnement

Par romu le 16 mars 2007
Thème(s) : Transport, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : ,

J’associe volontairement ces 2 notions car elles sont étroitement liées.

Concernant l’approvisionnement, nous avons développé, depuis 40 ans, la culture de l’hyper marché, excentré, et plus généralement la grande distribution. Comment ça marche ? C’est assez simple, une enseigne passe un contrat à un fournisseur pour une marchandise donnée, et ce fournisseur s’engage à fournir toutes les implantations de l’enseigne. Résultat : des oeufs produits dans le Nord et vendus dans le Sud-Ouest, ce n’est, bien sur, qu’un exemple parmi beaucoup d’autres.
Ensuite les clients, eux, prennent chacun leur véhicule pour aller s’approvisionner à l’hyper. Donc X voitures, pour autant de trajets. A cela s’ajoute des bâtiments immense, isolés on se demande comment, qu’il faut bien sur éclairer…bref un gaspillage d’énergie hallucinant.

L’efficacité énergétique nous recommande donc de revenir sur ce modèle, à savoir de re-développer les commerces de proximités afin de réduire les trajets. Il serait d’ailleurs très bien que tout projet d’extension de quartiers inclus d’office quequels commerces indispensables, boulangerie, fruits&légumes, … et distributeur bancaire.

Ensuite, bien sur, il faut revenir sur la notion de production centralisée, pour remettre à l’honneur le petit producteur local, ça commence à bouger avec les création des Amap (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), mais il faut vraiment pousser pour encourager tout ça.

On peut aussi réfléchir à d’autre modes de distributions, par exemple, on peut envisager de développer les livraisons à domicile, c’est intéressant car cela concerne peu de véhicules sur lesquels on peut donc travailler la dépollution, et il vaut mieux un camion qui fait un circuit qu’un millier de voiture qui se rend au même point.

Il n’est pas, non plus, impossible de penser à créer des nouveaux métiers comme “coursier personnel”, personne qui s’occupe de fournir aux ménages les produits de grandes consommation, à domicile.

Maintenant il n’est pas possible non plus de rester enfermé chez soi, l’urbanisme doit être aussi adapté en conséquence, il est, par exemple, indispensable comme cela a déjà été dit dans un autre fil que l’on travaille sur les inter-connexions des moyens de transports (train + tramway + vélo…) afin de faciliter les déplacements propres.

Je me rappelle quand j’étais gosse qu’un camion venait dans le quartier de mes grand-parents une fois par semaine pour vendre des denrées alimentaires courantes, typiquement le genre de chose à remettre au goût du jour.

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 Taxe carbone 2.0

Par romu le 13 mars 2007
Thème(s) : Transport, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : , ,

Récemment Nicolas Hulot lors d’une conférence citait un accident ayant eu lieu dans le tunnel de Fourvière en 2 camions. L’un venant de Finlande et transportant des tomates au Portugal et l’autre venant d’Espagne et transportant des tomates en Suède.

Ceci m’a fait m’intérroger sur la possibilité de créer une taxe carbone, mais dans une version version un peu différente de celle habituellement présentée.

L’idée en serait la suivante : si nous sommes capables dans ce pays de fabriquer un bien de consommation quelconque, au hasard des tomates, en quantité suffisante, alors ne pourrait-on pas taxer la marchandise entrante sur notre territoire à un point où elle perdrait toute compétitivité comparée à notre production locale ?

Bien évidemment l’UE et l’OMC trouveraient surement à redire, mais ce serait un bon moyen de re-localiser certaines productions et donc de diminuer les transports en conséquence.

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 Energie et Schémas de Cohérence Territoriaux

Par Labruyere le 9 mars 2007
Thème(s) : Transport, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : ,

Les Schémas de Cohérences Territoriaux sont censés fixer les grandes lignes du développement des 15 à 20 prochaines années dans les Communautés de Communes. Ayant participé aux réunions publiques de l’un d’entre eux, j’ai été frappé de voir que la réflexion sur les problèmes énergétiques et plus particulièrement ceux liés au transport et au logement était complètement absente du débat et qu’il n’existait aucune obligation dans ce domaine. On définit donc partout en France en ce moment des orientations de développement à moyen et long terme sans tenir compte des problèmes énergétiques , qui commencent pourtant à être connus de beaucoup de participants. Pourquoi? J’observe également que l’élaboration de ces schémas sont confiés à des officines qui ne me semblent pas disposer des éléments de réflexion nécessaires dans ce domaine. Qu’en pensez-vous?

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