Les contributions sur le THEME : Modèle énergétique

Quel modèle énergétique pour demain ?

Le débat proprement dit est maintenant terminé. Les synthèses et propositions finales sont en ligne, ainsi que les vidéos et les enregistrements sonores de l'événement de clôture qui a eu lieu le 11 juillet 2007.

 Proposition 18. Information nécessaire pour faire progresser le débat général sur la maîtrise de l’énergie (reformulé après débat)

Par mediateur le 9 juillet 2007
Thème(s) : Modèle énergétique, Rôles nucléaire et énergies renouvelables
Mots clés : Aucun

Synthèse du débat de la phase 3 sur la proposition 18

Les échanges dans la 3ème phase ont essentiellement porté sur ce que pourrait être une “information de niveau intermédiaire à destination des amateurs éclairés” (information intermédiaire entre la communication grand public et l’information scientifique). Il a notamment été suggéré d’adopter une approche “scénarios” pour l’énergie (comme celle du GIEC pour le climat) avec une exigence de choix affichés de la part des politiques et la multiplication de débats entre politiques, experts et citoyens sur le choix des approches techniques et politiques pour mettre en oeuvre un scénario.

La proposition (qui était déjà centrée sur ces aspects) a été reformulée pour pouvoir être lue indépendamment de l’historique de détail de son apparition dans le débat.


Proposition 18. Information nécessaire pour faire progresser le débat général sur la maîtrise de l’énergie

Il est apparu dans le débat qu’il y avait un manque d’information qui se situait à un niveau « intermédiaire » entre la communication à un public non préalablement informé (type fiches d’informations de l’ADEME) et les rapports spécialisés ou sources primaires dont la lecture et l’interprétation sont très difficiles pour le non-spécialiste. La question a été soulevée de ce que pourrait être une information à ce niveau intermédiaire et de comment l’utiliser dans les politiques. Il est proposé d’adopter une approche “scénarios” pour l’énergie (comme celle du GIEC pour le climat), de diffuser ces scénarios de façon pédagogique en invitant les décideurs politiques à prendre position clairement sur celui qu’ils entendent mettre en oeuvre. Au niveau de la définition précise des politiques, il serait utile de multiplier les débats entre politiques, experts et citoyens sur le choix des approches de mise en oeuvre dans chaque domaine.

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 17. Paquet de sources primaires pour l’électricité à échéance de 2020

Par mediateur le 9 juillet 2007
Thème(s) : Modèle énergétique, Rôles nucléaire et énergies renouvelables
Mots clés : Aucun

Synthèse du débat de la phase 3 sur le constat 17

Rappel : il ne s’agit pas d’une proposition mais d’un constat de l’état d’une discussion conduite notamment dans l’atelier “Quelle part pour les différentes sources d’énergie électrique”. Les échanges dans la 3ème phase ont porté sur les points suivants :
- Faut-il considérer que la demande d’électricité devrait baisser proportionnellement à la demande d’ensemble d’énergie, ou au contraire qu’elle est destinée à rester constante ou diminuer nettement moins compte tenu d’une pression plus forte pour la réduction de la consommation de pétrole et de nouveaux usages de l’électricité (véhicules électriques, pompes à chaleur) ?
- Demande d’élargir la réflexion en prenant mieux en compte la production électrique utilisant l’énergie des vagues.

Par ailleurs des demandes d’éclaircissement ont été faites sur deux affirmations de M. Bal (ADEME) mentionnées dans le compte-rendu de l’atelier du 9 mai 2007. La première affirmait que la production photovoltaïque ne pouvait pas représenter plus de 1% de l’ensemble de la production électrique à l’échéance (2020) considérée, ce qui représente néanmoins un accroissement important. A l’échéance de 2050, certaines projections (Greenpeace) estiment que le photovoltaïque serait en mesure de fournir 20 à 35 % de l’électricité d’un pays comme la France. Pour cela, il “suffirait” d’installer 10 m2 par habitant, soit 40 % de la surface disponible en toiture. Mais il y a débat sur la possibilité, le coût et les politiques nécessaires pour obtenir un tel résultat (voir 16.).

La seconde affirmait que si la consommation électrique baissait significativement d’ici 2020, alors il ne faudrait installer que peu d’éolien supplémentaire. Cette seconde affirmation s’explique par l’absence de souplesse dans le dimensionnement de la production nucléaire d’ici 2020.

Des reformulations mineures ont été effectuées pour tenir compte de ces points.


17. Paquet de sources primaires pour l’électricité à échéance de 2020

Nature : Bilan provisoire du débat

L’échéance de 2020 a été choisie parce que c’est celle qui fait l’objet d’une récente décision européenne contraignante. Toutes les centrales nucléaires actuellement installées seront encore en fonctionnement à cette échéance. Cette décision prévoit à la fois :
* - 20% de réduction des émissions de GES d’ici 2020 (soit moins ce que ce qui serait nécessaire pour être sur la trajectoire du facteur 4 à échéance de 2050)
* - 20% de la réduction de consommation d’énergie d’ici 2020 par rapport à la « trajectoire tendantielle » (ce qui correspond à 13% de réduction par rapport à 2005)
* - 20% de la production réalisée en énergies renouvelables au niveau européen, la répartition de cet objectif prenant en compte le fait que certains pays (la France principalement) ont une part importante d’électricité d’origine nucléaire : la part d’énergies renouvelables exigée de ces pays sera plus faible.

La consommation actuelle totale en France est de 480 TWh (térawattsheure). Elle s’effectue avec 78% de source primaire nucléaire, 10-11% d’hydraulique, une part encore très faible d’éolien et le reste de thermique fossile. Si on l’applique proportionnellement à l’électricité, l’objectif européen de réduction de la consommation correspond à 400-420 TWh en 2020. Il y a cependant désaccord de certains sur la pertinence de tenter de baisser la consommation électrique en France proportionnellement à la baisse (encore virtuelle) de la consommation d’énergie totale.

Il y a consensus sur le fait que le chauffage électrique constitue un gisement significatif de réduction de la consommation (voir 12. pour ses mauvaises propriétés en termes d’émissions de GES comparativement au reste des usages de l’électricité). Il y a également consensus pour un investissement accru dans le chauffage solaire (au sens large incluant les pompes à chaleur non géothermiques). Au-delà, il y a également consensus sur le besoin d’une réduction de la consommation des ménages qui est 2500 KWh par an en moyenne hors usages thermiques. Cela pourrait aisément être obtenu par une action résolue pour la promotion de seuls appareils efficaces (électroménager et éclairage).

Jean-Louis Bal (ADEME) a présenté l’analyse suivante en termes de place des énergies renouvelables dans le paquet :
* Le photovoltaique ne pourrait dépasser 1% de la production totale d’électricité en 2020, mais cela est tout de même important. Nota : certains acteurs estiment que notamment dans la phase suivante (2020-2050), un développement beaucoup plus important du photovoltaïque serait possible. Mais il y a débat sur la possibilité, le coût et les politiques nécessaires pour obtenir un tel résultat (voir 16)
* Si la consommation est effectivement réduite à 420 TWh, il ne faudra installer que peu d’éolien supplémentaire. Mais attention, sommes-nous vraiment sur cette trajectoire ?

Une discussion a eu lieu sur le point de savoir si l’objectif devait être primordialement la réduction des émissions de GES ou si la réduction de la demande d’énergie était un objectif en soi. Plusieurs participants souhaitent que ce soit l’objectif de réduction des GES qui soit considéré comme primaire, même s’ils reconnaissent qu’il ne peut pas être atteint sans une réduction de la consommation énergétique.

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Les contributions ci-dessous ont été formulées lors de la phase 2 du débat.


 Pas de propositions à débattre dans ce thème

Par mediateur le 29 mai 2007
Thème(s) : Modèle énergétique
Mots clés : Aucun

L’atelier intitulé “Modèle énergétique du futur : quelle place pour la production décentralisée ?” ayant été annulé faute de participants, le thème correspondant ne comporte pas de propositions à débattre pour la dernière phase du débat.

Nous vous invitons à consulter, d’une part, le thème “Quelle part pour les différentes sources d’énergie ?” pour ce qui concerne la co-existence de sources d’électricité exploitant les énergies renouvelables et du nucléaire et, d’autre part, le thème “bâtiment” pour les propositions relatives à l’installation de ces mêmes sources dans l’habitat.

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Les contributions ci-dessous ont été formulées lors de la phase 1 du débat.


 Places disponibles pour les ateliers à Douai le mercredi 23 mai

Par mediateur le 12 mai 2007
Thème(s) : Autour du débat, Modèle énergétique, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : Aucun

Les ateliers multi-acteurs de Paris et Angers ont eu lieu les 9 et 11 mai derniers. Ces ateliers se sont bien déroulés, montrant l’intérêt de la démarche pour faire émerger à partir des débats qui ont précédé un ensemble ciblé de propositions ou de points d’accord et de désaccord. Il reste quelques possibilités de participation aux ateliers se déroulant à Douai le mercredi 23 mai de 17h à 20h. Les participants intéressés sont priés de s’inscrire le plus vite possible.

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 La circulation en ville : un modèle pour la consommation de combustibles fossiles ?

Par AlexisDeschamps le 19 avril 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance, Modèle énergétique
Mots clés :

Avez-vous remarqué qu’on parle sans cesse de diminuer les embouteillages en favorisant les transports en commun, mais qu’ils ne font qu’augmenter continûment ? En effet, outre la constante augmentation du trafic routier, il y a un problème de fond : s’il n’y a pas d’embouteillages, aller au travail en transports en commun représente toujours une contrainte (temps, souplesse) par rapport au véhicule personnel. Ainsi, pour que les gens fréquentent les transports en commun il est nécessaire qu’il y ait un minimum d’embouteillages, et un équilibre dynamique se crée pour assurer cela.
Je pense que la même chose s’applique malheureusement aux combustibles fossiles. Imaginons que demain l’Europe, mettons, utilise massivement des sources d’énergie non-CO2-gènes, et ainsi baisse significativement sa consommation de pétrole / gaz / charbon. Alors cela fait baisser les prix, puisque les infrastructures de production sont toujours présentes, et crée donc un appel d’air immédiat pour plus de consommation de ces mêmes sources, soit par d’autres, soit par certains en Europe qui trouveront que payer son énergie 3x plus cher n’est pas bien drôle.
En conséquence, il paraît très clair que si l’on souhaite éviter la consommation de toute l’énergie « bon marché » présente sous forme fossile (et notamment les quantités colossales de charbon de la Chine et des USA), il est indispensable de développer des moyens de production alternatifs MOINS CHERS. Dans un monde dominé par la pauvreté et le court terme, des solutions plus onéreuses semblent difficiles à mettre en œuvre, sauf dans les pays riches (et encore), mais avec un résultat net global qui vraisemblablement sera proche de zéro.
Les deux solutions qui, me semble-t-il, tirent leur épingle du jeu à court et moyen terme sont, d’une part les négawatts (dans de nombreux cas, avec des emprunts d’état sur 20 ans, les investissements pour économies d’énergie peuvent être rentabilisées, la pompe à chaleur permet de diminuer la consommation d’un chauffage électrique d’un facteur 3), d’autre part l’énergie électro-nucléaire, qui a fait la preuve qu’on pouvait à coût faible produire de l’énergie électrique presque sans production de CO2. Bien sûr les autres technologies doivent être poursuivies, soit pour des questions de niches (photovoltaique pour les régions isolées, éolien pour les pays fortement ventés et qui possèdent l’appoint indispensable en centrales thermiques, géothermie), soit en prospective pour l’avenir. Mais il faut agir maintenant et vite, et il ne sert à rien d’oublier les aspects économiques dans la question de l’énergie, lorsque des milliers de milliards d’euros sont en jeu à l’échelle mondiale.

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 modèle énergétique

Par edster le 12 avril 2007
Thème(s) : Modèle énergétique
Mots clés : Aucun

1) Accepteriez-vous de nouveaux modes de consommation et de production d’énergie plus respectueux de l’environnement et réduisant la dépendance énergétique même si ceux-ci aboutissent à une hausse du prix de l’énergie ?

Il me semble que la question est en partie mal posée puisque une grande partie des modes de consommation respectueux de l’environnement ne sont pas source de coûts mais d’économies (économies pour celui qui consomme pour la collectivité). Que l’on commence par faire tout ce qu’il est possible de faire sans coût, sans effort, avant de mettre en avant les difficultés pour les dernières économies à réaliser pour le facteur 4 !

2) Pensez-vous que multiplier les sources individuelles de production d’énergie (ex : panneau solaire photovoltaïque pour produire de l’électricité, installation solaire thermique pour produire de l’eau chaude sanitaire) pour aller vers un système ou chacun d’entre nous serait producteur d’énergie correspond à un avenir possible et souhaitable ?

Je pense qu’il ne faut pas confondre limiter les impacts sur l’environnement et l’autonomie énergétique des particuliers (ou des entreprises). Le bénéfice du solaire photovoltaïque qui tend vers la recherche d’autonomie ne me semble pas dépasser les bénéfices d’autres moyens de production propres mais centralisés.

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 Intéressant et durable le compostage organisé ?

Par romu le 12 avril 2007
Thème(s) : Modèle énergétique
Mots clés : , ,

J’ai pas vraiment d’opinion tranchée sur ce que je vais exposer ici, mais c’est un débat non ??

Je suis assez surpris de voir toutes les promotions actuelles sur des systèmes de compostage individuels. Le compostage c’est bien la décomposition de matière végétales, ce qui produit 2 choses importantes :
- Du compost, un engrais végétal naturel
- Du méthane, 23 fois plus à effet de serre que le CO2.

Si j’ai donc bien tout compris, les pubs et les prix promotionnels fleurissent un peu partout pour un truc abominable pour notre climat.

Ne serait-il pas, par contre, intéressant d’organiser ça à l’échelle d’une commune ? Cela permettrait de produire du compost qui servirait à l’entretien des espaces verts publics en lieu et place des produits chimiques, et de distribuer les éventuels restes de compost au particuliers résidants de la commune.

Mais ne peut on ainsi envisager de faire fonctionner des générateurs d’énergie avec le méthane dégagé par le procédé ? Car cela serait une bonne source d’énergie renouvellable.

Je suis nul en chimie et ne maîtrise pas le bilan GES d’une telle chaîne chimique, mais certaines savent surement ça, alors à votre bon coeur.

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 Les grandes lignes directrices d’un modèle énergétique pour la France

Par Jacques Frot le 12 avril 2007
Thème(s) : Modèle énergétique, Rôles nucléaire et énergies renouvelables
Mots clés : , , , , ,

Les grandes lignes directrices d’un modèle énergétique pour la France.

Rappelons qu’il s’agit de diviser par 4, d’ici 2050, les émissions françaises de CO2.
Pour cela il faut largement freiner l’usage des énergies fossiles carbonées : pétrole, gaz et charbon. Ceci par des économies et des substituts.
Outre l’énergie nucléaire, les énergies alternatives adaptées à notre pays sont connues et techniquement maîtrisées : biomasse*, géothermie, solaire (essentiellement thermique) et économies d’énergies émettrice de CO2. [Je ne cite ni l’éolien, inadapté dans le cas très particulier de notre pays comme je m’en suis expliqué par ailleurs, ni l’hydro-électricité dont on ne peut guère attendre plus en France].
Ces trois énergies renouvelables (biomasse*, géothermie, solaire thermique), vertueusement propres, présentent l’inconvénient de coûter cher. A moins d’un pétrole à 100$/bbl voire plus, les simples mécanismes économiques n’en assureront donc pas le développement par la seule initiative de consommateurs soucieux de leur porte-monnaie ….
Il faut donc en financer les usages : subventions, elles existent déjà mais il faudrait pouvoir les développer considérablement. Malheureusement l’état des finances de notre pays n’est pas compatible avec la dimension du problème: multiplier par 4 ou 5 (passer de 10 Mtep/an à 40 ou 50 Mtep/an) l’usage des renouvelables (sans éolien, voir ci-dessus). La source de financement doit être, selon le principe du pollueur-payeur, la taxation du carbone émis…donc de tous les usages énergétiques du pétrole, du gaz et du charbon : ceci jusqu’à ce que soient, peut-être un jour, maîtrisées et opérationnelles les techniques (très coûteuses en argent et en énergie) de capture et stockage du carbone.
La croissance (puisque nous n’en sommes pas encore dans nos pays développés -à tort je pense- à la stopper et encore moins à lui substituer la décroissance) ne pourra se suffire d’un tel développement des renouvelables (multiplication par 4 ou 5) : la France devra maintenir son nucléaire et le développer.

*biomasse thermique : beaucoup plus efficace que de passer par les bio-carburants, la biomasse thermique se substituant à du fuel de chauffage qui devient disponible pour les moteurs diesel routiers. Dans quelques décennies, les bio-carburants “plante entière” remettront en cause ce théorème.

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 Faut-il encore parler d’après pétrole?

Par Jacques Frot le 9 avril 2007
Thème(s) : Modèle énergétique
Mots clés : , , , ,

Le rapport GIEC 2007 ne permet plus de doute sérieux sur la réalité de la menace climatique ni sur le caractère anthropique des causes de cette menace.
Dès lors il devient clair que les ressources de la planète en énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon transformés en gaz carbonique par leur utilisations énergétiques) sont largement excédentaires face à ce que peut supporter notre atmosphère. A moins que ne soient maîtrisées les techniques de capture et séquestration de façon acceptable par l’économie et l’environnement: on n’en est malheureusement pas là ; peut-être sera-ce possible d’ici une vingtaine d’années. Peut-être…Mais on ne peut attendre aussi longtemps pour agir.
La menace pétrolière d’épuisement ou de pénurie s’estompe au profit (si l’on peut dire ) de la menace climatique.
Les actions à prendre doivent donc viser à réduire les émissions de gaz à effet de serre plus que les consommations d’énergie . Il faut maximiser l’usage des énergies non émettrices : l’énergie nucléaire, l’hydroélectricité, la bio-masse, le solaire thermique. Il faut également économiser à tout crin les énergies émettrices de CO2 (charbon, gaz et pétrole). Je ne cite pas l’éolien qui, dans le cas particulier -unique je pense- de la France ne participe pas à la réduction des émissions d e CO2 alors qu’il y participe évidemment partout où l’électricité de base est faite à partir de fossiles carbonés.

Une remarque à propos de la bio-masse dont le potentiel en France est très important : largement plus important que le niveau déjà significatif auquel elle est utilisée aujourd’hui dans notre pays (> 10 Mtep). Il y a 2 façons d’exploiter la biomasse : comme source de chaleur et comme matière première pour la fabrication de bio-carburant. Comme source de chaleur son potentiel, dans notre pays, est de 4 à 5 tep/ha/an au lieu de 1 à 2 tep/ha/an sous forme de bio-carburant. Le développement des réseaux de chaleur devrait, à mon sens, avoir priorité sur le développement des bio-carburants. Ces réseaux de chaleur éviteront les émissions de CO2 associées aux consommations de fuel de chauffage et de gaz.

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 Libérer les initiatives innovantes

Par madrigal le 9 avril 2007
Thème(s) : Bâtiment, Modèle énergétique
Mots clés : ,

Les choix politiques, l’organisation financière, notre évolution sociale et notre niveau de connaissance constituent une bulle dans laquelle nous évoluons.
La problématique de l’énergie déstabilise notre environnement.
Tous sont persuadés de détenir une véritée, mais la question n’est pas là !
Nous devons élaborer d’autre forme d’énergie et en tirer le meilleur profit pour notre bien à tous. Nous partons presque de zéro avec une mutitude de pistes positives.
Nous avons des tonnes de progrés à faire rien que sur le plan technique.
Par exemple : tous les modéles de chauffage à partir de la biomasse ont oubliés dans leur conception un point majeur pour son utilisation. C’est d’établir les températures optimuns de fonctionnement des produits utilisés. On ne brule pas de la paille ou du bois à la même température. Si une chaudière à fiuol fonctionne à 80° C , la paille aura besoin de 230° , le bois c’est fonction des espéces avec une fourchette de 120 à 180°, Les déchets organiques ou des graines céréales 280° ,etc…Ces informations viennent de spécialiste qui ont un mal fou pour être écouter par les services officiels qui n’écoutent qu’un son de clôche. Autant nous déployons de force et de moyen technique sur du nucléaire , autant sur d’autres énergies c’est la carence totale.
Il est difficile pour l’heure d’établir des comparatifs radicaux sachant que nous n’avons pas encore tirer le meilleur des autres moyens possibles.
Il y a un point très important pour économiser la facture énergie c’est de regrouper tous les besoins en chaleur possible ( une chaudière pour un lotissement ou pour le centre d’un petit village , etc) Celà est un paramètre important pour accéder à l’installation de bonne chaudière qui à partir de 2 MW sont beaucoup plus performantes que les individuelles. Le transport de la chaleur en sol, isolé peut se concevoir sur des distances de moins de 5 Km sans pertes significatives ( 1° C / Km de pertes environ).
Tous les paramètres d’optimisations technique nous permettrons de domestiquer des moyens nouveaux d’énergies.
Les dieux : TOTAL-EDF - GAZ DE FRANCE , devront laisser une part grandissante de leur domination à d’autre source plus en rapport avec nos besoins et notre environnement , ou plutôt devront-ils accompagner l’optimisation des nouveaux conceptes .

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 L’après pétrôle sera des énergies multiples

Par madrigal le 29 mars 2007
Thème(s) : Modèle énergétique
Mots clés : , , ,

Les ressources dites énergétiques ne manquent pas, nous les cotoyons tous les jours. Le soleil, le vent , l’eau, la température de l’air du sol et du sous-sol, et le végétal sous diverses formes. Les méthodes de fonctionnement sont déjà bien avancées même s’il reste des progrès techniques pour aboutir.
Aujourd’hui le plus difficile est d’imaginer l’énergie autrement dans sa vie quotidienne, après 50 ans de domination pétrôle. Plus difficile encore, retrouver une nouvelle assiette de prélèvement d’impots indirects.
Nous sommes capables d’utiliser d’autre sources énergétiques, mais le passage à l’acte trouve encore beaucoup de frein.
Avancer c’est un peu repousser nos peurs et nos convictions, comme pour l’Etat c’est se remettre en cause et voir différenment les questions des ses ressources financières.
Car la seule véritable différence entre aujourd’hui et demain réside dans la multiplication des énergies à notre services.
Pour le reste , je vous invite à visiter la chaudière à paille des HLM de VILLEPARISIS( 77) .Une seule chaudière pour 250 logement HLM et environ 1300 personnes logés . Une consommation de moins de 1000 tonne de paille à 75 € la tonne : soit pour cette hiver moins de 60 € par personne d’énergie pour le chauffage de octobre à fin mars .
Merci aux agriculteurs pour cette réussite.

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 Thermo-solaire

Par MARIE22 le 24 mars 2007
Thème(s) : Modèle énergétique
Mots clés : Aucun

Comment se fait-il qu’on entende parler de l’énergie thermo nucléaire, qui a l’air assez compétitive, propre… dans des pays comme l’Espagne, et pas en France ?

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 Eolien et émissions de gaz à effet de serre

Par mediateur le 22 mars 2007
Thème(s) : Modèle énergétique, Rôles nucléaire et énergies renouvelables
Mots clés : , , ,

A la suite de contributions et commentaires discutant du bilan en termes d’émissions de gaz à effet de serre (GES) des installations éoliennes, l’ADEME nous a demandé de mettre en ligne une fiche d’information sur ce sujet Si vous souhaitez y réagir, faites-le en réponse à la présente contribution.

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 les contraintes incontournables des quantités d’énergies disponibles

Par tamain le 13 mars 2007
Thème(s) : Modèle énergétique, Rôles nucléaire et énergies renouvelables
Mots clés : Aucun

Toute réflexion sur l’énergie ne peut se passer d’un examen des ordres de grandeur, c’est-à-dire de la comparaison des besoins aux quantités d’énergie disponibles avec telle ou telle méthode de « production ». Une telle analyse semble souvent manquer dans les débats sur l’avenir énergétique.
Tout le monde en Europe semble d’accord pour porter à 20% la contribution des énergies renouvelables afin de réduire nos émissions de CO2. C’est très bien et c’est possible moyennant des efforts importants quant au développement de l’éolien, du chauffage solaire et des biocarburants. Mais quid des 80% restants. Ils reposeront pêle-mêle sur le pétrole, le gaz, le charbon et le nucléaire. Je ne vois pas comment la lutte contre les gaz à effet de serre ne conduit pas à considérer avec soin l’option nucléaire. Le nucléaire est à la fois sans effet de serre, disponible à la demande (non intermittent) et abondant. C’est à ce niveau que les ordres de grandeur doivent être considérés : il faut 4000 éoliennes de puissance respectable (1MW nominal) pour remplacer un seul réacteur nucléaire, et il y a 59 réacteurs nucléaires en France… Même s’il est nécessaire de développer autant que faire se peut les énergies renouvelables, elles resteront insuffisantes et il faudra leur adjoindre d’autres voies. Compte tenu du problème des gaz à effet de serre, il est incohérent de refuser à priori l’option nucléaire.
Si on regarde maintenant la consommation, les ordres de grandeur sont aussi incontournables : les principaux postes de consommation sont le chauffage, puis les transports. Le premier implique un développement massif du chauffage solaire et une meilleure isolation des habitations. C’est une priorité évidente pour réduire l’effet de serre. Il n’y a pas de verrou technologique, simplement un problème d’ordre organisationnel qui passe par des aides au financement suffisantes, des normes adaptées et claires, et des SAV adéquats. Pour les transports, une modification profonde s’impose : elle passera par le ferroutage pour les marchandises et des pistes existent pour les véhicules utilisant l’électricité et l’hydrogène. Encore faut-il se poser la question des énergies primaires qui les produiront. Là aussi, les ordres de grandeur sont clairs : seuls le solaire et le nucléaire (génération IV) seront suffisamment abondants. La biomasse, compte tenu des rendements et des surfaces limitées, ne pourra satisfaire plus de 10% des besoins Quant au charbon, il est également possible (car abondant pour longtemps) mais il pose le problème de la séquestration du CO2.
Du côté du citoyen, les ordres de grandeur sont aussi essentiels : les principaux gaspillages sont ceux du chauffage inutile ou inadapté et celui de l’utilisation excessive de la voiture. Il faut le dire à nos concitoyens : s’ils veulent agir sur l’effet de serre, il faut d’abord qu’ils ne gaspillent pas dans le domaine du chauffage, de la climatisation et de l’automobile.

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 Consommation de carburants, voiture électrique rechargeable

Par Labruyere le 10 mars 2007
Thème(s) : Transport, Modèle énergétique
Mots clés : ,

Si l’on essaye de calculer la consommation de carburants qui correspondrait à l’équipement de la planète au même niveau de motorisation que l’Europe occidentale aujourd’hui, on arrive à environ 16 milliards de tonnes par an ( 2 aujourd’hui), ce qui correspond à une consommation annuelle de 32 milliards de tonnes de pétrole (4 aujourd’hui).Ceci est parfaitement intenable, sauf à réussir à diviser par 8 la consommation unitaire moyenne des véhicules, ce qui est également impossible avec les techniques actuelles. Et cette division par huit serait finalement insuffisante, car le maximum de production possible de pétrole est attendu vers 2020 et devrait être de l’ordre de 5 à 6 milliards de tonnes, dont on pourrait tirer de 2,5 à 3 milliards de tonnes de carburants.
Il ne faut pas compter sur les biocarburants pour remplacer à un tel niveau les carburants pétroliers, car toutes les surfaces cultivables terrestres n’y suffiraient pas.
Il est possible de faire des carburants synthétiques avec du charbon, mais la quantité de carburants pouvant être ainsi fabriquée serait de l’ordre de 15 % du poids du charbon ( et cela au prix d’une énorme pollution atmosphérique).En d’autre termes, la consommation de charbon destinée à cet usage passerait à 100 milliards de tonnes par an (au lieu de 5 actuellement pour tous usages et en particulier la fabrication d’électricité),50 ” seulement”si la consommation unitaire moyenne des véhicules est divisée par 2!Ce qui est parfaitement impossible également car tout le charbon de la planète serait épuisé en moins d’une génération!
Cette équation paraît particulièrement difficile à résoudre! Qu’en pensez-vous?
En ce qui concerne la France, le développement des voitures hybrides rechargeables à piles lithium n’est -elle pas une solution pour conserver une mobilité acceptable sur le long terme? En effet, 70% des trajets y faisant moins de 40 km, l’essentiel des déplacements pourrait se faire en mode électrique.Et l’électricité étant d’origine nucléaire, le problème de l’effet de serre produit par nos véhicules serait largement résolu, à condition bien sûr de passer aux surgénérateurs pour que cela soit durable!

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 Favoriser les installations locales

Par BrigitteB le 10 mars 2007
Thème(s) : Modèle énergétique
Mots clés : , ,

Multiplier les sources de production locales, c’est certainement l’avenir, et c’est indispensable pour réduire nos émissions liées au chauffage, qui sont les plus élevées. Ce devrait être fait pour le solaire thermique depuis longtemps en France, comme en Espagne (où c’est obligatoire)… et en Allemagne ou Royaume Uni qui n’ont pas plus de soleil que nous.
Mais tout l’effort est mis en France, par le biais d’avantages financiers au rachat, sur des installations très centralisées, concentrations de grosses éoliennes (qui sont un investissement juteux mais ne font rien gagner en CO2, car pour compenser leurs intermittences EDF développe largement actuellement des centrales à flamme, productrices de CO2).
Pendant ce temps je connais des gens, écologistes convaincus, qui ne se chauffent pratiquement pas parce qu’ils n’ont pas les moyens d’investir dans les renouvelables…
Ne faudrait-il pas consacrer l’effort financier plutôt à aider au financement de ces installations locales ? Remplacer les baisses d’impôts par des crédits d’impôts, qui bénéficient même aux non-imposables ? Etudier les modes de financement pour qu’il n’y ait pas à avancer les sommes ?
L’atout numéro 2 des renouvelables (le 1, c’est le climat !), c’est de pouvoir être installées partout et produire de petites quantités… mais en très grand nombre. Et à cette échelle locale, le stockage est possible !
Pourquoi ne pas vouloir utiliser les renouvelables dans leur domaine d’excellence ?

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 Penser à l’avenir

Par Maumau le 9 mars 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance, Modèle énergétique
Mots clés : Aucun

Penser à l’avenir
Je crois qu’il faut d’abord qu’il y ait une prise de conscience de l’utilité de faire dés aujourd’hui le maximum pour faire des économies tout en préservant la planète, surtout pour nos enfants et nos petits enfants.
Ensuite étudier comment utiliser les différentes énergies renouvelables en les adaptant à notre logis et pour voir ce qu’il est possible de faire techniquement, puis faire une étude du coût des installations.
Partant de là, calculer les moyens de financement pour étaler dans le temps les diverses réalisations.
Se renseigner pour connaître exactement toutes les possibilités d’aide et de subventions. (Etat, Région, Département et parfois même la commune)
Choisir un installateur sérieux et agrée en faisant faire différents devis et en demandant à visiter les installations déjà faites par cet installateur.
Si la prise de conscience est réelle l’effort financier sera plus facile à gérer d’autant que dans le temps les économies réalisées seront très appréciées.
Et quel plaisir d’utiliser une énergie gratuite et constamment renouvelable. (Le soleil ne relève jamais les compteurs.)
Il faut aussi penser que plus il y aura d’installations moins cela reviendra onéreux.
Si demain une grande majorité des foyers utilise les énergies renouvelables l’air sera moins pollué et le pays fera aussi des économies en important moins de pétrole.
Il faudrait également que les pouvoirs publics fassent un peu plus d’efforts pour aider et inciter les gens à s’équiper.

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 Pompe à chaleur géothermique pour immeuble

Par Coproprio le 8 mars 2007
Thème(s) : Bâtiment, Consommation, décroissance, Modèle énergétique
Mots clés : , , , ,

L’essentiel de la consommation énergétique de notre immeuble c’est le chauffage collectif au fioul.
Nous envisageons le changement de la chaudière et nous étudions plusieurs solutions. Parmi elles nous regardons la possibilité d’installer une pompe à chaleur géothermique avec pompage dans la nappe phréatique. Cette option paraît d’autant plus pertinente que le mode de chauffage des appartements se fait par le sol à basse température, et que notre immeuble est à Paris.
La difficulté pour aller plus loin est qu’il n’y a pas de références pour un immeuble. Il n’existe pas d’évaluation des coûts d’investissement. Il n’existe pas de liste des autorisations éventuelles à demander.
Compte-tenu de l’absence de références dans ce domaine, il n’est pas envisageable qu’une assemblée générale de copropriétaires accepte de s’engager sur une telle solution.
Ma proposition : compte-tenu de l’intérêt majeur pour les économies d’énergie et pour la réduction des émissions de CO2 de la mise en oeuvre à large échelle d’une telle solution dans la rénovation des chauffages de nombreux immeubles, l’Ademe et les collectivités territoriales devraient financer plusieurs opérations pilotes. Nous pourrions ainsi disposer de références techniques et économiques.

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 Le sommet européen de Bruxelles, étape décisive pour la politique énergétique européenne

Par Benoit le 8 mars 2007
Thème(s) : Modèle énergétique, Rôles nucléaire et énergies renouvelables
Mots clés : , , , , , ,

Le sommet des chefs d’états européens se tient aujourd’hui et demain à Bruxelles sera largement consacré aux questions énergétiques. Or, jamais le consensus n’a été aussi sensible et fort qu’en ce début d’année 2007 sur les questions énergétiques. Est-ce que les températures printanières de ce début d’année sur la plupart des capitales européennes pousse insidieusement les consciences politiques des dirigeants européens à agir contre le réchauffement climatique et pour la préservation de l’environnement ?

En tous cas, des avancées significatives devraient être entérinées par le Conseil. Par exemple, la part des biocarburants dans la consommation des véhicules en Europe devra atteindre 10% en 2020 contre 2% aujourd’hui. Le
ministre allemand de l’économie Michael Glos, dont le pays préside actuellement le Conseil affirmait récemment : « L’Union européenne a fait un pas de géant vers une politique de l’énergie compétitive, sûre et respectueuse de l’environnement qui devrait garantir une énergie à un prix abordable pour tous les consommateurs en Europe ».

La question de la part des énergies renouvelables dans la consommation européenne reste cependant source de divisions. En effet, plusieurs pays membres auraient souhaité qu’une proportion d’énergie verte soit rendue obligatoire. L’objectif officiel étant de passer de 7% actuellement à 20% en 2020 la part des énergies renouvelables dans la consommation européenne. Plus concrètement et concernant l’ouverture à la concurrence des marchés intérieurs européens, un groupe de pays membres, dont la France, ont écarté une proposition visant à rendre obligatoire la séparation patrimoniale des producteurs d’énergie (comprendre EDF et ses centrales nucléaires) et des gestionnaires des réseaux de transport d’énergie (tâche jusqu’alors également révolue à l’opérateur historique). Cette question est fondamentale pour bien comprendre la bataille future qui aura lieu sur les marchés de l’électricité et du gaz quand ceux-ci seront ouverts aux particuliers à partir du 1er juillet prochain en France.

La France, historiquement, considère que cette séparation serait un coup porté à ses champions nationaux, ceux-ci devant se séparer d’infrastructures stratégiques construites, développées et entretenues par eux (et financées par nos impôts !). Or, cette organisation de la production énergétique diffère largement selon les pays européens. Le rapport de force actuel en Europe pousse en direction de la séparation des patrimoniale entre les acteurs purement producteurs et les transporteurs. Ceci devant permettre à de petites structures de distribution et de commercialisation de venir les concurrencer. Or le pari tenté par les Commissions successives est que l’économie de l’UE a tout à gagner à la mise en compétition des offres énergétiques, tant sur le plan des prix que des services. Attendons de voir ce que cela donnera en pratique en France.

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 nouvelles énergies solidaires

Par MARIE22 le 7 mars 2007
Thème(s) : Modèle énergétique
Mots clés : ,

S’il faut payer un surplus notable pour avoir une énergie propre, j’hésiterais très longtemps.
Ce qui pourait faire la différence: que l’entreprise fournisseuse soit de l’économie sociale, respectueuse et solidaire; je pense entre autres à http://www.enercoop.fr

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