Attention : ceci n’est pas une synthèse, mais simplement un modèle destiné à illustrer sur un exemple précis (aménagement, urbanisme, production) la structure des synthèses qui seront élaborées entre le 23 avril et le 2 mai 2007.

Cartographie détaillée des débats sur le thème

Analyse des débats

Ce thème ne faisait pas partie des thèmes initiaux du débat. Il est apparu au confluent de ‘Facteur 4″ et de “Transport”. En effet, la localisation des activités, l’urbanisme (prolifération urbaine ou habitat plus dense) et les modes de production (plus ou moins locaux) ont un impact très important sur la demande d’énergie. Le débat sur ce sujet a été très constructif, marqué par peu de polémiques. Dans les 94 interventions (19 contributions et 75 commentaires), trois grandes catégories émergent :

  • Des propositions d’actions indirectes : taxe carbone, fiscalité dissuasive vis à vis des modes de production engendrant beaucoup de transports, information du consommateur sur le contenu des produits en énergie ou émissions, dispositifs à l’échelle des communes de types quotas de consommation d’énergie non-locale avec mécanismes d’achats (similaires à ceux pour les émissions mais indépendants), etc.
  • Des propositions d’action par les dispositifs de planification et les politiques publiques : introduction d’exigences environnementales et de maîtrise de l’énergie dans les schémas de cohérence territoriaux, les Plans Locaux d’Urbanisme, les grandes opérations de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine, le code de l’urbanisme pour les programmes immobiliers, etc.
  • Enfin, des propositions d’actions ciblées : éclairage, localisation du travail (maisons du travail, télétravail), aménagement de bout en bout pour favoriser des transports comme le vélo (y compris garage dans les lieux d’habitation). Ces propositions visent des effets plus rapides que les deux premières catégories (demandant moins de modifications d’infrastructures à grande échelle) mais leur portée en termes de réduction de la consommation est plus faible.

Questions pour l’atelier

Ces questions visent à faciliter le déroulement de l’atelier en le structurant. Il ne s’agit en aucun cas de restreindre le champ de ses réflexions.

  • Concernant les trois types d’actions présentés plus haut, l’atelier pense-t-il qu’il s’agisse de mécanismes entre lesquels il faut choisir ou qui doivent être utilisés de façon complémentaire ?

En fonction de la réponse apportée à la première question :

  • Si le choix se porte vers un usage parallèle des trois grands mécanismes ou de deux d’entre eux, l’atelier peut-il se mettre d’accord sur une ou deux propositions prioritaires dans chacun des mécanismes ? (Nota, des propositions de nature similaire peuvent être regroupées en les reformulant)
  • Si l’atelier souhaite privilégier un mode d’action parmi les trois, quelles sont les propositions prioritaires pour le mettre en oeuvre ?

Une fois un accord sur les propositions, si le temps le permet, une discussion pourra être conduite sur les effets pervers possibles à éviter, conditions de mise en oeuvre, dispositifs d’accompagnement nécessaire, etc.