En France, l’éclairage public comptait fin 1998 6,5 millions de points lumineux après une envolée record du nombre de lampadaires installés surtout pour soit disant améliorer la sécurité des biens et des personnes. Ces lampes fonctionnent en moyenne 4000 heures par an et consomment la bagatelle de 4,9 milliards de kWh par an.

Ceci indique que chaque point lumineux consomme en moyenne 188 W.

Des solutions existent au travers de têtes d’éclairage à LED composées d’environ 300 ou 500 diodes consommant 30 à 50 W pièce.

A titre d’exemple, sur le site web de la mairie de Lille, on lit que la ville dispose de 22376 foyers lumineux d’une puissance totale de 3580 kW soit 160 W en moyenne.

On apprend sur ce même site que les objectifs de la ville en matière d’éclairage urbain sont :
1° la sécurité des personnes et des biens
2° la mise en valeur nocturne de l’espace
3° (le meilleur) l’harmonie du mobilier urbain d’éclairage et son environnement

Je pense qu’il serait urgent d’imposer aux communes un objectif plus salutaire que l’harmonie esthétique à savoir la compatibilité de l’éclairage avec L’Environnement. Si tout l’éclairage public était remplacé par des diodes on aurait :

- 3,9 milliards de kWh d’économies annuelles ( 195 millions d’euros…) ;
- plus de 200 millions d’euros d’économies de maintenance (quasi nulle avec les LED contre environ 45 E par lampadaire traditionnel)
- sur la base d’énergie produite au fioul 3,5 millions de tonnes de CO2 en moins par an et en tenant compte du nucleaire 350.000 tonnes (même si cela permettrait plutot de se passer de quelques centrales thermiques)…

Alors qu’est ce qu’on attend ?

Les mêmes calculs menés sur l’éclairage domestique et les lampes basse consommation amène à des chiffres de même grandeur.

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