Pompe à chaleur géothermique pour immeuble
Par Coproprio le 8 mars 2007
Thème(s) : Bâtiment, Consommation, décroissance, Modèle énergétique
Mots clés : chauffage, géothermique, immeuble, nappe phréatique, pompe à chaleur
L’essentiel de la consommation énergétique de notre immeuble c’est le chauffage collectif au fioul.
Nous envisageons le changement de la chaudière et nous étudions plusieurs solutions. Parmi elles nous regardons la possibilité d’installer une pompe à chaleur géothermique avec pompage dans la nappe phréatique. Cette option paraît d’autant plus pertinente que le mode de chauffage des appartements se fait par le sol à basse température, et que notre immeuble est à Paris.
La difficulté pour aller plus loin est qu’il n’y a pas de références pour un immeuble. Il n’existe pas d’évaluation des coûts d’investissement. Il n’existe pas de liste des autorisations éventuelles à demander.
Compte-tenu de l’absence de références dans ce domaine, il n’est pas envisageable qu’une assemblée générale de copropriétaires accepte de s’engager sur une telle solution.
Ma proposition : compte-tenu de l’intérêt majeur pour les économies d’énergie et pour la réduction des émissions de CO2 de la mise en oeuvre à large échelle d’une telle solution dans la rénovation des chauffages de nombreux immeubles, l’Ademe et les collectivités territoriales devraient financer plusieurs opérations pilotes. Nous pourrions ainsi disposer de références techniques et économiques.
ça doit déjà exister, pas forcément sur le net.
Voir ces sites :
http://www.geothermie-perspectives.fr/02-chauffer-des-batiments/index.html
http://www.geothermie-perspectives.fr/18-regions/idf-01.html
et la délégation régionale de l’Ademe :
http://ile-de-france.ademe.fr/
Des bureaux d’études doivent pouvoir faire une étude de faisabilité. Le point info énergie de votre région vous indiquera, la liste des bureaux qui peuvent faire cela, les prix pratiqués, les subventions de l’ADEME.
Néanmoins, cette solution est elle généralisable à tous les parisiens ? Surement pas, il parait (je ne sais comment vérifier) qu’à Lyon, la nappe phréatique chauffe dangereusement. Ensuite, risque de développement de bactéries.
Si vous avez un toit suffisamment bien placé, une installation solaire qui couvrirait une partie des besoins doit être possible.
Il faut bien rester conscient du fait que les PAC (Pompes à chaleur) et autres systemes géothermique ou thormodynamiques sont des chauffages électriques améliorés. Au mieux, ils divisent la consomation electrique par 2 ou 3 par rapport aux convecteurs.
L’electricité est une énergie précieus qui devrait etre reservée à des usages précis tels que l’eclairage. Le loby nucleaire espere nous convaincre qu’il détient la solution contre le CO2, alors que l’eternel probleme des centrales thermiques d’apppoint n’est pas résolu. Et que dire des dechets nucleaires dont on ne sait que faire? La solution: Les enterer car demain, nos enfants sauront bien trouver une solution. Les sites fuient dèja dans les nappes fréatiques. Quelle honte! Personne ne peut prendre la responsabilité de tels dechets, surtout pas les entrprises privées auxquelle les états laissent la gestion. Pour s’en convaincre, il suffit de demander aux assureurs pourquoi ils reffusent d’assurer les centrales nucleaires… Le risque nucleaire n’est pas assurable!!!
SVP, pas de chauffage electrique! Nous avons d’autres solutions: Solaire passif, solaire actif, methanisation, bois, …
Bref, que des solutions inexploitables sur un immeuble parisien… Il n’y a pas de solutions miracles, mais une PAC alimentée par de l’électricité verte (ouverture prochaine du marché aux particuliers) semble une solution intéressante tant au niveau des économies d’énergie qu’au niveau des émissions de CO2.
Dans les années 1975, les groupes de cogénération (TOTEM) ont vu le jour et ont un rendement exceptionnel, ils utilisent du pétrole ou du gaz:
ils fournissent de l’électricité et la puissance nécessaire pour entrainet la pompe à chaleur:
Une PAC électrique pour 100 W en entrée de la centrale EDF la PAC ne fournira que 95 W en ayant récupéré 66 W de la source froide
Une PAC Totem pour 100 W en entrée va fournir au total 176 W ayant récupéré 86 W de la source froide. si en plus ce moteur thermique est alimenté avec du biogaz…
A mon avis le solaire thermique associé à un groupe Totem serait probablement une solution d’avenir en rendant l’immeuble énergiquement autonome, ce qui peut être nécessaire avec la crise energétique qui se profile.