Et quand on est locataire?
Par laigrain le 8 mars 2007
Thème(s) : Bâtiment
Mots clés : chaudière, isolation, locataire, travaux
Je loue un appartement au rdc d’un immeuble des années 50. La chaudière au sous sol chauffe déjà beaucoup notre plancher, mais en plus les tuyaux alimentant les étages, et qui passent le long de nos murs, ne sont absolument pas isolés. Résultat: non seuleument nous n’ouvrons pas nos radiateurs mais de plus nous sommes obligés d’ouvrir les fenêtres régulièrement tellement il fait chaud! Les locataires ont-ils un moyen de pression pour pousser leur propriétaire à faire des travaux pour améliorer l’isolation, pour la pose de double vitrage,… etc?
Pour les relations locataires propriétaires voir la Mesure 18 chez Minergie : dans www.gaz-naturel.ch/fileadmin/authors/pdf/gasette_3_04_f.pdf
ou plutôt dans :
www.vs.ch/Press/DS_3/PU-1999-02-11-1568/fr/rapportfinal.pdf
Le problème c’est qu’il n’y a aucune incitation pour un propriétaire à isoler son logement ; car seule la résidence principale est concernée par les réductions d’impôt. De plus, compte tenu des conditions d’augmentation des loyers, les économies de chauffage réalisée par les locataires ne sont d’aucune “utilité” pour le propriétaire car si la baisse du coût du logement (du fait de la baisse des frais de chauffage) profite au locataire, et c’est tant mieux, elle ne profite qu’à lui. Donc, sauf à être un propriétaire très écolo qui fasse changer les vitres en double vitrage, isoler les tuyaux de la chaudière qui surchauffe les caves, etc… (comme moi) les propriétaires ont beaucoup à dépenser à court terme pour ne récupérer…que très lentement sur un meilleur confort permettant -lors du changement de locataire- d’augmenter un peu les loyers.
Il suffirait pourtant qu’un décret stipule que les dépenses d’isolations des logements loués par des personnes physiques ou des SCI seront déductibles de l’IR ou de l’IS (SCI) dans les mêmes conditions que la résidence principale…et tout ira mieux. C’était le cas il y a plusieurs années et ça a disparu. Pourquoi ?