Une carte des analyses sur l’impact des énergies “variables” sur les émissions de GES
Par mediateur le 6 avril 2007
Thème(s) : Autour du débat, Rôles nucléaire et énergies renouvelables
Mots clés : éolien, demande, GES, lissage, nucléaire, solaire, variabilité
Chers participants au débat,
Nous avons produit une carte pour visualiser les paramètres qui influent sur l’impact d’une introduction d’énergies à production variable sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) et donner accès aux analyses sur ce sujet. L’essentiel du contenu de la carte est dans les textes associés à chaque “boîte” qui y apparait. On accède à ces textes en cliquant sur la petite icône texte. Nous espérons que la carte sera utile à chacun pour se forger sa propre opinion, et peut être à tous pour identifier des zones de consensus partiel. Nous avons fait un effort important pour que les points de vue et analyses disponibles soient bien représentés et éclairés.
Bonne continuation,
L’équipe d’animation du débat MDE
(Philippe Aigrain pour cette cartographie)
Il est dommage qu’aucun des documents cités ne permette de se faire une idée précise de la situation de la France, tandis que les cas de l’Allemagne et du Danemark sont abondamment examinés. Le glissement du charbon vers le gaz naturel en Allemagne et au Danemark pour remplacer le charbon est à première vue une bonne chose, à cela près que 5% de fuites de gaz naturel entre production( en Russie) et combustion auront autant d’effet sur le climat que 100% d’émissions de CO2. Une fois l’Allemagne , le Danemark et quelques autres lourdement équipés en éolien (20 % de taux de pénétration?), l’essentiel de leur production électrique continuera à provenir des combustibles fossiles. Un minimum serait qu’ils s’équipent de systèmes de captage de CO2, mais cela fera plus que doubler le prix de leur électricité, déjà élevé.D’autre part, pour combien de temps cet approvisionnement en gaz naturel sera-t-il garanti, et à quel prix.?
Je trouve que nous avons en France un discours sur les énergies renouvelable, mais pas d’action réelle auprès du citoyen. 2 exemples concrets:
1) J’habite une région ensoleillée, et j’ai installé un système de chauffage solaire pour l’eau sanitaire depuis 3 ans. Cela marche très bien, mais aucun de mes voisins n’a fait de même, et ces systèmes ne sont pas “visible” pour le public : pas de publicité, ni de la part de l’Etat, ni de la part de la commune, pas de prospection par les petites entreprises spécialisées (à comparer à d’autre types de publicité commerciale en faveur de la consommation d’énergie). Les aides se présentent de façon curieuse : pourquoi 5 m2 de panneaux solaires sont -ils nécessaires pour en bénéficier à Montpellier, alors que 3.5m2 seulement le permettent en Alsace! Dès que l’on se documente, ce type d’anomalie est monnaie courante…
2) Je me pose la question d’installer des panneaux photovoltaïques, et me documente sur internet. Je trouve qu’il faut lire beaucoup de théorie avant de trouver les observations banales suivantes: i) la solution opérationnelle est de revendre l’énergie à EDF, c’est-à-dire renvoyer de l’énergie locale sur le réseau, avec pertes,… ii) le stockage local de l’énergie électrique est le talon d’Achille du photovoltaïque iii) les appareils domestiques fonctionnent sur le secteur, et pas sur du continu basse tension. Difficile de trouver une information sur les coûts, difficile de trouver des entreprises qui proposent quelque chose. Y a-t-il une recherche et un développement technologique à la hauteur des problèmes?
Bref, un peu moins de discours, un peu plus de sens pratique et d’action. C’est bien sûr là que les Allemands ou les Danois nous dominent de beaucoup, même avec bien moins de soleil!
Pour le stockage de l’énergie en masse et a des prix raisonnables , il y a du nouveau . l’entreprise canadienne VRB a mis au point un système de stockage de l’énergie en grosse capacité qui commence a entrer sur le marché .
Pour se documenter aller sur www.vrbpower.com .
Des installations éoliennes sont déjà équipées de batteries vrb et permettent de produire le l’électricité à la demande et non plus au fil du vent .
L’entreprise Allemande SOLON , teste ces batteries de grande capacité pour des installations photovoltaiques individuelles en vue d’obtenir des installations qui permettront l’autonomie énergétique .
A ma connaissance seule SOLON a cette intention a court terme .
De toute façon , comme la technique existe maintenant , elle finira bien par se répandre . Pour la France , malheureusement , je pense qu’il faudra être patient .