encadrement de la production de CO2
Par fpeyne le 11 avril 2007
Thème(s) : Transport
Mots clés : automobile, co2, marché, quotas
Je pense qu’il est impératif de favoriser le train et le maritime en réduisant fermement le routier. Cela avec une taxe sur le gazoil entièrement redistribué au 2 autres secteurs. Je n’insiste pas sur les bénéfices à l’environnement ni sur ceux sociaux ou de l’esclavage désocialisé, le routier ou la routière passeront à un emplois humain et vivable (durable ?).
Mais je voudrais proposer aussi la mise en place d’un système de limitation des émissions des constructeurs automobiles, comme celui qui fonctionne depuis 2005 auprès des industriels.
Soit une unité de production de véhicules. Soit 1000 véhicules produits par an, en moyenne depuis 5 ans. Soit pour ces 1000 véhicules, 1000 unités de CO2 amenés dans l’atmosphère.
Alors cette unité de production sera obligé d’émettre 4000 sur une période de 5 ans (soit 800 par an). Si elle dépasse, elle achète des droits à une autre unité, plus respectueuse (ou performante).
Pour ce faire, soit l’unité produit des véhicules qui émettent moins, soit sa répartition entre petites et grosses cylindrées fait que son émisison globale baisse.
Les grosses voitures seront plus chère, en fonction du prix du CO2 automobile.
Ce système gagera a étre européen, et une taxe à l’importation des véhicules hors zone d’application doit permettre de péréniser le système et éviter les délocalisations. De plus, face à la montée du prix du diésel et de la contrainte CO2, il deviendra moins intéressant d’aller produire des objets émissifs loins de leur zone de consommation.
Va t’on voir une relocalisation de petites unités de production ?
Va t’on voir la fin du stock zéro et la recréation de tissus industriels locaux ?
Qui suit ?
Pour les voitures, il est à mon avis beaucoup plus simple et efficace d’imposer tout simplement un plafond d’émission au kilomètre pour tous les véhicules ainsi qu’un bridage. Cela mettra un terme dans la “fuite en avant” des constructeurs qui depuis quelques années s’évertuent à augmenter le rendement des moteurs mais mettent ces progrès au service de la sportivité des voitures tout en maintenant des cylindrées comparables. Honnêtement, qui a besoin d’une grosse cylindrée si il respecte tout simplement le code de la Route?
De telles mesures relèvent de la CEE. Leur adoption permettrait à coup sur d’avoir des véhicules pourvus de motorisations adaptées à leur usage (rouler jusqu’à 130 km/h) ce qui offre un niveau de rejets inférieur à 100g/km.
L’idée de fpeyne est neuve donc intéressante.
A la réflexion, le mécanisme qu’il propose, contrairement à une taxe sur le carbone, n’incitera pas l’automobiliste à modérer l’usage de son véhicule (par exemple à lui préférer la marche à pied pour aller acheter une baguette de pain). Par contre le système des quotas de CO2 peut inciter l’industriel à minimiser ses émissions.