Coopération plutot que concurrence
Par jean-eric.mesmain le 16 avril 2007
Thème(s) : Bâtiment, Consommation, décroissance
Mots clés : copropriété, organisation générale
De formation technique, je pensais que les évolutions dans ce domaine pourraient majoritairement faire évoluer les choses. Un débat avec un amis m’a convaincu que cette évolution viendrait principalement d’un changement organisationnel.
En effet lorsque je me rend par exemple à une réunion de copropriétaire ou je désirerai faire installer une véranda en facade ouest, espace tampon pour eviter la surchauffe estivale:
1 c’est interdit par le réglement
2 le réglement n’évoluera jamais ou toute mon énergie doit y être consacré pendant plusieurs année
3 le conseil syndicale et le syndic sont peu ou pas du tout sensibilisé sur ces problématique
=> au final si je veux conserver un confort d’été et un argument de vente je fait climatiser avec les conséquences que cela a sur le climat.
Ceci reste assez valable pour
=> les ravalements de facades sans étudier des possibilités d’isolation
=> dans un autre domaine sur la chaine “mal régulée” maître d’ouvrage, maître d’oeuvre et BET qui conduit à des “contresens énergétique”
D’une manière plus global rien ne se fera sans un passage d’un capitalisme de concurrence mondialisé à un capitalisme de coopération “glocalisé” En tout cas c’est mon avis pour réduire les fluxs et les dépenses énergétiques associées
Je trouve votre idée excellente mais :
- je ne crois pas que le capitalisme veuille dire quelque chose une fois “de coopération “globalisée”, ça me gêne pas du tout, c’est juste qu’il faut le dire,
- la “coopération globalisée” implique de revoir toutes notions de propriété intellectuelle, brevets, licences d’exploitation,…ça ne me gêne aucunement, mais ce sera dur à faire passer.
D’accord avec Romu, ce problème de “petite” échelle trouve sa résonnance au niveau international ! La logique de fonctionnement de l’OMC actuelle freine encore plus la mise en place de ces idées…
Bien malheursement d’ailleurs, ça fait peur de voir que les notions de rejets de GES n’entrent en aucune manière dans les discussions en cours de l’OMC, seule compte la libéralisation totale…l’horreur.
Jean-Eric, comprenons nous bien, je suis d’accord avec ça, l’humanité gagnerait à ce que la recherche pharmaceutique, par exemple, soit publique centralisée et partagée, aucun besoin d’avoir 5 labos qui font tous du viagra et qui délaissent les maladies orphelines.