14. Arguments pour et contre l’éolien
Par mediateur le 29 mai 2007
Thème(s) : Rôles nucléaire et énergies renouvelables
Mots clés : éolien, proposition
Nature : Tableau raisonné des arguments (pas de consensus)
Avertissement : Il ne s’agit que des arguments du point de vue de la maîtrise de l’énergie. Les questions non-liées à l’énergie étaient hors du champ de l’atelier. Voir 15. pour des éléments plus détaillés concernant l’impact sur les émissions de GES.
Contre | Pour |
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« L’impact sur les émissions de GES de plus d’éolien est mauvais ou peu positif » | « L’éolien a un impact positif sur l’emploi et crée des emplois non-délocalisables » |
« Il y a un risque de black-out en raison du risque de brusque arrêt par forcissement de vent » | « L’intégration géographique et la gestion des réseaux rendent le risque de black-out gérable. De même elles améliorent nettement l’impact sur les émissions de GES. » |
« Un déploiement massif comme celui envisagé dans le plan français entraînerait un surcoût de 20% du coût de l’électricité » | « Le coût actuel de l’électricité résulte de conventions comptables (sur le nucléaire) qui mériteraient d’être revues » |
But de la discussion
Les propositions issues de l’atelier “Quelle part pour les différentes sources d’énergie ?” sont d’une nature un peu particulière (voir la synthèse des débats de la phase 1 sur ce thème). Elles font le constat de l’état du débat et suggèrent la manière de le faire avancer dans l’avenir.
Je suis toujours surpris par l’argument que l’éolien créra des emplois non délocalisables en France. Combien? 100, 1000 ?
D’autre part, un argument contre qui n’est pas repris est celui de son inutilité dans un contexte où il y a surproduction, alors qu’il est en outre recommandé de faire diminuer autant que possible la consommation électrique.
Bonjour Labruyère, je pense que la voie n’est pas à écarter :
- si nous souhaitons sortir ou au moins diminuer, à terme, notre dépendance au nucléaire,
- s’il y a besoin de reporter une partie de notre consommation sur l’électricité, je pense, par exemple, aux transports.
Maintenant, j’aimerais bien qu’on creuse le coût global éolien et solaire. En considérant les dizaines de milliards engloutis par le nucléaire, que pourrait-il bien advenir de ces 2 modes d’énergie renouvelable s’ils pouvaient bénéficier d’un report partiel des crédits alloués à l’atôme ?
Ce débat est largement dépassé, même Areva voudrait devenir le champion du monde de l’éolien.
Je me méfie du commentaire qui dit: “si on transfère l’argent de la recherche dévolue à l’atome vers le solaire….”. On a mis beaucoup d’argent dans la recherche sur le cancer, le cancer n’est pas vaincu pour autant. Le solaire butera toujours sur le fait qu’on manque de soleil la nuit. Ceci ne veut évidemment pas dire que le solaire n’est pas une voie à creuser, et bien sûr il faut le développer!!! Ca veut dire surtout qu’il ne faut pas attendre de miracle de la technologie, mais tabler sur l’existant pour les 20 années qui viennent. S’il arrive un jour une divine surprise, tant mieux… mais ne pas tabler nos prévisions dessus!!!
Quant à Areva, il est “payé” pour faire du bénéfice. Donc si l’Etat met de la subvention en masse dans le solaire ou l’éolien, Areva ira chercher sa part de la manne… payée par les pouvoirs publics… et le citoyen.
Ca ne me gène aucunement que Areva vienne là dedans. Je voulais simplement souligner que nucléaire, photovoltaïque et éolien se sont pas, loin de là, à égalité de moyens quant aux budgets de recherche.
Alors après, c’est facile de dire : l’éolien ou le solaire, ça ne marchera pas beaucoup mieux.
Maintenant c’est que que la nuit ou les jours sans vent posent problème. On en retourne toujours à limitation, modération, sobriété…bref la décroissance énergétique.
Bonjour,
Je suis toujours surpris de l’impact positif que l’on veut donner à l’éolien…
1) L’éolien est une production aléatoire. On introduit dans un modèle d’optimisation de l’énergie (RTE) une part de “chaotique”! Ce qui va à l’encontre de l’objectif. Est-on prêt à ce voir couper notre alimentation électrique?
2) RTE vends son énergie à l’export à environ 4 cts du kWh. Elle achète le kWh éolien à environ 8 cts. Sachant que l’énergie éolienne ne convient pas à la substitution des centrales à flammes pendant les heures de pointes (objectif initial de M. Cochet), on en déduit qu’elle est utile en heure creuse là ou la France est excédentaire donc cette énergie est vendue à l’export. Est-il normal de continuer à racheter (RTE) cette énergie à perte?
3) Plusieurs études on amenées le ministère des transports à éditer sur info.gouv, un document qui explique les possibilités de l’hydraulique. Dans ce document, on nous explique que l’on peut rapidement augmenter la part de l’hydraulique de 20 GWe, qu’un barrage est une construction qui dure plus d’un siècle et qu’enfin, le prix du kWe installé est d’environ 2000€. En comparaison, l’éolien à un cout au kWe de 785 € pour une durée estimée de 15 ans.
4) L’éolien est actuellement confié à des sociétés qui ont une surface financière médiocre (SARL à quelques milliers d’€) Comment peut on réaliser des installations sérieuses et rentables (pour l’ensemble des français), si dès le départ, les études sont menées pour obtenir des petites installations en 20kV, donc près des postes de livraison EDF, donc près des habitations…. Des installations bien étudiées de 150, 200MWe en 63kV sont plus rentables et permettent l’alimentation de communes très éloignées. Ce type d’installation ne peut être confié qu’à une maitrise d’œuvre compétente! Hors à part EDF…
Bonjour Jacquinot,
Concernant l’hydraulique, j’avais lu un peu partout qu’on était à la limite de la saturation en France, d’ailleurs on ne parle pas beaucoup des nouveaux systèmes hydrauliques comme le “serpent” Pelamis et c’ets bien dommage.
Concernant l’éolien, je vous rejoins sur le point 4, cela devrait être pris en charge par EDF à un niveau global et non plus local. Mais alors, si cela arrive, si nous implantons des éoliennes un peu partout où il y a du vent régulier en France et si cette énergie est collectée et gérée globalement, ne pensez vous pas que le point 1 tombe ? A savoir qu’on diminue drastiquement le part de “chaos” dans cette production.
@ romu
Ce serait bien si cela se pouvait mais hélas…Météo France est actuellement incapable de prévoir de façon fiable, quel va être la pression de l’air sur les pales des éoliennes.
D’autre part, il est faux de dire que grâce aux 3 gisements venteux du territoire qui sont décorrélationnés, on aura toujours de la puissance éolienne, car lors d’un changement de gisement, c’est toute la programmation RTE qui sera à revoir sans oublier que les transits de charges ne se gèrent pas si facilement…et puis, que l’on nous démontre qu’il y aura bien du vent régulier sur tout le territoire, en plein hivers par –6 ou – 8 !!!
Pour autant, cela fonctionne me direz vous!!! Mais à quel prix?
A chaque fois qu’un ensemble éolien s’arrête intempestivement (en dehors du contrôle de EDF), cela se traduit par:
- baisse de tension
- baisse de fréquence
Soit on est inférieur au seuil de délestage et notre matériel hifi, ordi, etc… Se prends “un coup de vieux”, C’est le cas actuel car il n’y a pas trop de puissance éolienne connectée.
Soit on est supérieur au seuil, et c’est le délestage….ce sera le cas lorsque la puissance éolienne deviendra suffisante pour que le temps de reprise par les autres producteurs, deviennent trop long. Il ne faut pas oublier que l’électricité ce n’est pas “magique”…même si on a pris l’habitude de voir la lumière s’allumer lorsqu’on presse l’interrupteur, un moment donné, il faut produire cette énergie. Même les machines les plus rapides ont des courbes de montées en puissances qu’il faut respecter, faute de quoi, c’est la casse!
Le remède : Un schéma directeur pour l’ensemble du territoire Français qui prends en compte le fait que plus de 80% de notre énergie de base est nucléaire (contrairement à l’Allemagne ou la reprise suite à la perte de champs éoliens est réalisée par des centrales thermiques, donc plus rapides en montées en puissances que notre nucléaire).
Ce qui veut dire :
1) On fait appel à des professionnels du sujet pour les études (EDF ou RTE)
2) Toutes les maitrises d’ouvrages redeviennent EDF ou RTE
3) On arrête de « miter » le territoire français avec des champs éoliens de 6 ou 7 éoliennes
4) On construit là ou c’est possible des unités de productions éoliennes de plusieurs centaines de MWe afin d’optimiser les couts.
5) On construit exclusivement là ou personne ne risque d’être gêné.
6) Si un champ éolien devait s’arrêter intempestivement, la reprise par d’autres unités de productions ne doit pas mettre en cause les programmes d’optimisation de RTE et ne risque pas de planter localement la distribution des abonnés.
MAIS SURTOUT! ON N’OUBLIE PAS QUE LA FRANCE EST L’UN DES PAYS QUI POLLUE LE MOINS PAR SA PRODUCTION ELECTRIQUE !
QUE L’ON CONSACRE PLUS DE TEMPS POUR OBLIGER LES PAYS QUI NOUS POLLUENT, A FAIRE LE NECESSAIRE.
(Nota : ce petit coup de « gueule » pour que nos politiques arrête de papillonner et fassent leur boulot)
Bonjour Romu,
L’éolien a une cote d’amour chez les Français sur la base d’arguments qui sont irrationnels: énergie gratuite, inépuisable, non polluante…les fleurs, les petits oiseaux, les moulins à vent, ainsi que l’illusion d’autonomie énergétique..C’est en appuyant sur ces ressorts inépuisables de naïveté que procède la pub pour nous faire acheter des biens inutiles et parfois dangereux, ou les lobbys éoliens pour vendre leurs machines.Il est très difficile de faire comprendre au citoyen moyen qu’au delà des apparences il y a une réalité beaucoup moins intéressante et coûteuse et que si l’éolien est défendable au Danemark ou en Allemagne parce que l’électricité y est produite à partir de charbon, bien que cela les lie au charbon ce qui pose d’énormes problèmes de pollution atmosphérique dont, hors GES, personne ne parle, il ne l’est guère en France où nous n’avons pas beaucoup de centrales à charbon ( pour combien de temps étant donné cette insistance sur l’éolien?).
Il est évident que des progrès techniques permettant d’améliorer les inconvénients de l’éolien, en premier lieu son intermittence ( une variation par deux de la vitesse du vent se traduit par une variation par 8 de la puissance) permettraient de résoudre cette pénible équation. Mais mettre l’argent de la recherche sur le nucléaire sur l’éolien est-il la bonne voie, étant donné les quantités somme toutes modestes d’électricité que pourrait nous fournir l’éolien.
Le point clef, rappelons-le est le stockage de l’électricité en grandes quantités sous de petits volumes. C’est là qu’il faut investir en recherche pour améliorer la situation actuelle. On y gagnerait une bien meilleure utilisation de l’éolien mais, ce qui est beaucoup plus intéressant, du solaire, ainsi que d’énormes progrès dans les véhicules électriques. Mais je n’ai pratiquement rien vu à ce sujet dans le débat.
Merci messieurs pour vos commentaires très instructifs pour le novice que je suis.
Et si l’on repensait l’Eolien, non pour la fabrication d’électricité, mais principalement pour celle d’air liquide ? (pour les hybrides de voiture pneumatique)
L’ éolien actuel a un rendement d’environ 15 %
Avez vous déja entendu parler de l’éolien à axe vertical ?
Ce dernier à un rendement entre 75 et 95 %.
Si vous êtes intéressé par le fonctionnement des éoliennes à axes verticales, je vous recommande le site du mec qui a inventé le procédé. Il s’appelle Michel DIRAND et il a un site internet hyper intéressant : www.hydro-nrj.fr
Vraaiment à voir…
Le problème de l’éolien à axe vertical, c’est la limitation de puissance. Pour l’habitat individuel ou collectif .OK!!! Pour être producteur en GW, mécaniquement, il faudra encore attendre longtemps ou baisser les rendements…
Autre avantage des axes verticaux (stato-éolien) c’est le bruit très faible. En effet, vu la masse à entrainer et le rendement résultant, les concepteurs ont vite compris qu’ils pouvaient limiter la vitesse au profit du silence de fonctionnement. En d’autres termes, ce type d’éolien peut se mettre sur le toit d’une maison sans autre nuisance que l’esthétique. Malheureusement c’est encore beaucoup trop cher pour l’habitat individuel car les aides (crédit d’impôts) ne sont pas à la hauteur de l’éolien.
Jacquinot
Jacquinot,
a mon avis, les énergies renouvelables sont intéressantes si leur production se fait à taille humaine. Je suis absolument contre les grandes usines photovoltaïques, les grands champs éoliens…
Ces procédés fabriquent certe de l’énergie renouvelable mais à quel prix ?
Quel est le coût environnemental de fabrication d’une éolienne de 50 mètres de haut?
Quel est le coût de fabrication de x m2 de panneaux solaires ?
Quel est le coût d’ installation et de mise en fonctionnement de tels procédés ?
Ensuite, il faut transporter cette énergie…
Il faut raisonner sur la quantité d’énergie dont on a besoin, ok.
Mais il faut aussi penser à la qualité environnementale de cette supposée “énergie renouvelable”.
Concernant le bruit et l’éolien, quand il y a du vent, on entend le vent, par contre, l’éolienne…
@olivierfridez,je suis très surpris par les rendements que vous annoncez pour les éoliennes à axe vertical! D’où tenez-vous ces valeurs? La loi de Betz, qui démontre que le rendement théorique ( le rendement pratique est encore très sensiblement inférieur) de la transformation de l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique ne peut pas dépasser 16/29 ne s’appliquerait t-elle pas dans ce cas? Pourquoi?
Je voulais faire juste une remarque!
l’avantage d’une éolienne même si elle gachent le paysage et quelle n’as pas un super rendement lorsqu’on aura trouver une énergie abondante et propre on pourra faire disparaitre une éolienne en quelque heures sans laisser de trace,de plus en cas d’attentat une éolienne ou un ensemble d’éolienne ne toucherais que infime partie de la population n’ayant plus d’électricité.
Maintenant le nucléaire lui posent des proiblèmes de combustible qui ne se trouvent pas en france (belle indépendance énergétique),est limité en quantité.
une centrale lorsqu’elle est hors d’usage, pendant combien d’années le terrain va être inutilisable.le nucléaire prduit d’énormes quantité de déchets ingérable car aucun expert au monde ne peux réellement dire combien celà va couter en emmagasiner tous ces déchets (ce sont nos enfants qui seront obliger de payer le prix de notre confort).
en cas d’attentat un zone importante autour de la centrale serais contaminé,des gens comdamné,et partie de la population locale sans énergie.
@olivierfridez
D’accord sauf:
1) Le bruit d’une éolienne est important quand les vitesse de vent sont assez faible. Lorsque le vent est fort, on entends plus l’éolienne, c’est évident…
2) L’écologie, c’est déjà de ne pas polluer l’environnement de ses voisins. Une éolienne, c’est 120m de ferraille mobile. Cela ne passe pas inaperçu dans le paysage. De quel droit peut-on modifier un paysage sans l’accord de tous les riverains ?
3) Raisonner sur la quantité d’énergie dont nous avons besoin est la vraie question. Mais il semble que les besoins des particuliers soient différents de ceux des promoteurs éoliens et hommes politiques.
@vincelou
C’est facile à dire quand on est pas confronté à ce problème…La réalité c’est qu’on achète une maison pour plusieurs années, que c’est cher et qu’il faut travailler dur pour se l’offrir.
Chez les promoteurs éoliens c’est différent de nous, il cherche un terrain favorable, lorsqu’il l’on trouvé, ils vont voir les banques. Comme le rachat du kWh est imposé par la loi, les banques prêtent les yeux fermés.
Résultats, les riverains peuvent toujours dire leurs mécontentements au commissaire enquêteur, mais cela ne change pas grand chose car sa décision est presque toujours favorable aux promoteurs éoliens.
Conclusion, les riverains se retrouvent avec des machins de 120 mètres devant leurs maisons qui ne vaut presque plus rien. Autrement dit, une vie de travail pour enrichir quelques individus qui se foutent des problèmes de l’énergie en France sinon pour ouvrir le tiroir caisse et se servir.
Bien entendus, les éoliens drainent toute une faune à leur botte,
- les maires, à qui on à fait miroité les effets de la taxe professionnelle,
- les préfets qui ont reçus des directives du ministère pour favoriser l’octroi des permis de construire éoliens.
- La justice qui fait en sorte d’occulter les problèmes environnementaux au profit d’un pseudo besoin énergétique pour la France.
- Les politiques, comme d’habitude incompétents à prendre des décisions justes pour les administrés, ne pensant, avant tout, qu’à leurs carrières.
G.JACQUIN
Merci messieurs pour ces commentaires instructifs. Quoi qu’il en soit, on est tous d’accord pour dénoncer la dérive énergétique dans laquelle nous vivons…
J’espère que ça changera…
quand Jacquinot dit “2) L’écologie, c’est déjà de ne pas polluer l’environnement de ses voisins. Une éolienne, c’est 120m de ferraille mobile. Cela ne passe pas inaperçu dans le paysage. De quel droit peut-on modifier un paysage sans l’accord de tous les riverains ?”
On a bien implanté les lignes à haute tension un peu partout…. sans rien demander à quiconque. Pas une raison, certes, mais pour ne pas polluer l’environnement de ces voisins déjà faudrait-il arrêter de faire fumer les autos camions jusque dans nos forêts… Personnllement je préfère avoir au loin une eolienne qui produit, plutot qu’une route nationale …. pas vous ?
J’ai parlé à un ingénieur de la possibilité de stocker l’énergie sous forme d’air comprimé.
Techniquement, semble-t-il, on ne parle pas « de stockage d’énergie sous forme d’air comprimé », car l’air comprimé n’est pas une énergie.
Ce qui m’a donné cette idée, c’est l’entreprise MDI qui a conçu des groupes électrogènes à air comprimé : http://www.mdi.lu/fra/affiche_fra.php?page=ge.
L’ingénieur a qui j’avais posé la question m’a répondu qu’on pouvait tout à fait stocker de l’air comprimé dans le sous-sol géologique d’un pays, comme c’est déjà le cas en France pour le gaz importé d’URSS. L’importation n’étant pas forcément effectuée au moment où on a besoin d’utiliser le gaz.
Ne serait-ce pas une solution pour pallier à la production intermittente d’une éolienne, voir de panneaux solaires ?
EDF, a bien eu l’idée de remonter l’eau dans les barrages, lorsqu’il y a une surproduction d’électricité par le nucléaire. Ceci, afin de pouvoir faire face ensuite, aux pics de consommation.
N’est-il pas envisageable de faire des stockages en sous-sol au niveau national, et des stockages individuels sous forme de bonbonnes à air comprimé ?