Au secours,
Ma fille vient d’épouser un gendre parfait, mais Burkinabé (Afrique de l’ouest), et ces deux là, bientôt trois, seront toujours à cheval entre deux continents (*), comme le sont nombre d’immigrés.
Comment faire pour les voyages familiaux, sans gaspiller en un AR les économies de plus d’une année de pédalage pour aller bosser ?
Financer la plantation d’arbres pour “compenser” (en fait pour se donner bonne conscience) n’est pas satisfaisant : de toutes façons, il faut les planter, ces arbres, avec ou sans vol !
Ne pourrait-on pas réhabiliter des lignes de train longue distance qui me semblent avoir totalement disparu avec l’essor de l’aviation ?
Après tout, avec les 35h, on a plus de congés…

(*) dont un qui risque de souffrir beaucoup du dérèglement climatique, au moins par endroits

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Pour des transports combinés vélo-rail, le plus pratique serait sans doute de pouvoir mettre son vélo directement dans le train, métro ou RER.
Mais ce n’est guère compatible avec nos transports actuels (escaliers, marches d’accès aux trains, etc.). Et c’est interdit la plupart du temps dans les RER.
Quand j’ai à faire un déplacement à Paris depuis mon travail, je suis obligée de prendre ma voiture( et non le vélo comme d’habitude) pour le parcours domicile-travail, 25km AR, simplement pour faire les 4km qui séparent mon travail de la gare RER, où je ne peux pas laisser ma bicyclette de randonnée, si je veux être sûre de la retrouver en revenant…
Pourquoi ne pas développer des garages SECURISES dans les gares ? Le même endroit pourrait faire location de vélos.

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Multiplier les sources de production locales, c’est certainement l’avenir, et c’est indispensable pour réduire nos émissions liées au chauffage, qui sont les plus élevées. Ce devrait être fait pour le solaire thermique depuis longtemps en France, comme en Espagne (où c’est obligatoire)… et en Allemagne ou Royaume Uni qui n’ont pas plus de soleil que nous.
Mais tout l’effort est mis en France, par le biais d’avantages financiers au rachat, sur des installations très centralisées, concentrations de grosses éoliennes (qui sont un investissement juteux mais ne font rien gagner en CO2, car pour compenser leurs intermittences EDF développe largement actuellement des centrales à flamme, productrices de CO2).
Pendant ce temps je connais des gens, écologistes convaincus, qui ne se chauffent pratiquement pas parce qu’ils n’ont pas les moyens d’investir dans les renouvelables…
Ne faudrait-il pas consacrer l’effort financier plutôt à aider au financement de ces installations locales ? Remplacer les baisses d’impôts par des crédits d’impôts, qui bénéficient même aux non-imposables ? Etudier les modes de financement pour qu’il n’y ait pas à avancer les sommes ?
L’atout numéro 2 des renouvelables (le 1, c’est le climat !), c’est de pouvoir être installées partout et produire de petites quantités… mais en très grand nombre. Et à cette échelle locale, le stockage est possible !
Pourquoi ne pas vouloir utiliser les renouvelables dans leur domaine d’excellence ?

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Je souhaite diminuer mes émissions de CO2 liées à l’habitation (isolation améliorée, solaire thermique, mais avec une toiture E-O, c’est pas gagné !). Depuis plus de 18 mois, et à plusieurs reprises, j’ai contacté l’ADEME et la Maison de l’Environnement sans en obtenir de conseils pratiques pour trouver des professionnels capables de me conseiller.

Puis le conseiller EDF, consulté, m’a effectivement conseillé d’améliorer l’isolation. A la suite de cela, en décembre, j’ai été contactée par 4 entreprises se réclamant d’un partenariat avec EDF, qui sont venues voir les travaux à réaliser, mais ne m’ont jamais envoyé aucun devis !

J’ai aussi rencontré beaucoup d’”experts” auto-proclamés pour les énergies renouvelables, pleins de bonnes intentions, mais pas bien compétents en général (dont un que j’ai impressionné parce que j’avais des idées de la façon de calculer des pertes thermiques dans une canalisation, lui non !!).

Bref il y a beaucoup de travail pour améliorer l’état du bâtiment ancien en France, et c’est le moment d’en profiter pour installer les renouvelables utiles contre le CO2 (le solaire thermique devrait être généralisé) mais on ne trouve personne pour le faire !
N’est-il pas urgent de dépasser le stade du bricolage pour former de vrais professionnels, et en nombre suffisant ?

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Un réseau de transports en commun ne pourra jamais desservir tous les quartiers.
A Berlin, on peut facilement mettre son vélo dans le métro-RER (de plain pied), et donc l’utiliser facilement même si on est à 2 ou 3km de la gare.

Dans tous les grands projets de nouveaux transports, ne pourrait-on pas songer à s’inspirer de cette solution qui permet, pour une seule ligne, d’accroître sérieusement le rayon d’influence ? Et peut-être de rendre plus utilisée (”rentable”) une ligne de tramway, métro, RER.

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C’est beaucoup l’argument sécurité qui justifie les hausses de poids des véhicules. On augmente fortement la vitesse des crash-tests, ce qui nécessite des véhicules renforcés, plus lourds, et les nouveaux accessoires rajoutent encore du poids. Les véhicules “légers” sont passés en 10 ou 15 ans d’une tonne à 1.5 tonne… Et cette logique aboutit aux 4×4 en attendant les tanks de demain.Les constructeurs se réjouissent d’avoir “freiné l’augmentation” des poids ! Une ou deux tonnes pour déplacer une personne de 80kg. Une aberration énergétique.
Tous les progrès en motorisation sont engloutis par la sur-puissance nécessaire et perdus pour la maîtrise de l’énergie !
Or cette augmentation de la sécurité des véhicules lourds se fait largement au détriment des usagers légers (deux roues, piétons) …complètement oubliés par les crash-tests !
Si déjà on se préoccupait de la sécurité de tous les usagers, on arriverait peut-être à stopper cette course folle à la puissance, et à aller enfin vers des véhicules légers beaucoup moins polluants.
La réduction des vitesses, parce qu’elle agit à la fois sur le poids (via les crash-tests, dont la vitesse devrait baisser aussi) et sur la puissance nécessaire est un levier très puissant pour limiter les émissions des transports.

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Il est évident qu’il faut développer au maximum les transports collectifs, particulièrement les transports non émetteurs de gaz à effet de serre.
Mais ils ne résoudront pas tout dans les zones peu denses (un bus pour 5 personnes, c’est pire qu’un taxi !).
Je suis frappée qu’on soit incapables en France d’imaginer des véhicules légers, moins rapides, donc nécessitant beaucoup moins de puissance.
Nous sommes prêts à transformer nos cultures vivrières en production massive de biocarburants (dont le bilan global CO2 est loin d’être clair) plutôt que de réduire vitesse et accélérations !
Des étudiants de Zurich ont conçu, et une entreprise allemande construit, un véhicule électrique très léger (200kg tout compris), la TWIKE, atteignant 85km/h avec une autonomie de 130km, pour une consommation d’énergie minime. Ce véhicule roule en Suisse, en Allemagne et au Royaume Uni. Mais, fabriqué en petite série, il coûte très cher, presque 18000€.
Un véhicule de ce type suffirait pour l’immense majorité des transports domicile-travail là où il n’y a pas de transports en commun. Ne pouvons-nous rien créer dans ce domaine ?

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