Le développement du commerce international est souvent montré du doigt dans la hausse de rejet de GES. Or on pourrait très bien imaginer d’autres modes de transports, moins polluants, qui présentent plusieurs avantages : des cargos à voile…explications.

Nous avons les moyens techniques de réaliser des bateaux de types cargo, à voile, performants, cela permettrait, en outre, de développer tous les métiers autour de ces réalisations.

Même si nous pouvons réaliser de tels bâtiments, grands et performants, il est difficile d’imaginer que nous puissions les faire aussi grands que les bâteaux diesel d’aujourd’hui. Mais qui dit bâteaux plus petits, dit plus de bâteaux à tonnage identique, donc plus de personnel, plus de travail dans la marine marchande donc.

On peut aussi imaginer que cela permettrait d’augmenter le personnel des ports de commerce, plus de bâteaux signifie plus de monde pour gérer l’amarrage, l’embarquement/débarquement…

Un autre avantage est que cela permettrait de développer certaines activités dans des pays dits “éxotiques”. En effet, avec la voile, plus moyen d’importer des des denrées périssables (fruits, légumes…). Par contre, rien n’empêche de valoriser localement ces denrées périssables (par exemple de faire des confitures avec les fruits) puis d’expédier ces denrées rendues impérissables (ou presque) sur des cargos à voile. Nous pouvons alors continuer à développer les échanges commerciaux internationaux, mais offrons aussi la possibilité à certains pays de développer des industries qui sont accaparées aujourd’hui par l’Occident.

De plus, fonctionner avec des cargos à voile, n’empêche nullement le fonctionnement en flux tendus, les trajets étant plus lents, le flux a juste à être réglé en conséquence.

Et puis, un cargo à voile qui s’éventre sur des rochers, ça ne fait pas de marée noire.

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Quiconque a déjà acheté une appareil électroménager sait qu’une échelle de consommation énergétique est disponible pour les appareils, de A pour les meilleurs à G (je crois) pour les plus mauvais.

Si nous voulons que tout le monde achète des équipements A, il serait bon que tout ces appareils soient au même prix, se posent alors la question de subventionné les modèles A pour les mettre au prix des G, ou au contraire de taxer les modèles G pour les mettre au prix des A.

La première proposition a l’avantage de permettre aux ménages modestes d’acquérir des modèles économes, mais à un coût non négligeable sur la société en général.

La 2é proposition à l’avantage de faire rentrer dans les caisses de l’état de l’argent qui peut servir à d’autres actions de modération énergétique.

Si nous partons du principe que nous ne payons pas les marchandises à leur juste prix aujourd’hui car l’énergie est trop peu chère, mon coeur balance vers la 2é proposition.

Mais le débat reste ouvert bien sur.

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Les transports en commun sont bien, c’est même quelque chose à développer.

Mais pourquoi donc aller gaspiller de l’énergie là où il n’est pas besoin. Exemple avec les abribus qui de plus en plus intègrent :
- un panneau publicitaire éclairé et coulissant,
- des écrans intercatifs qui fonctionnent en permanence et dont personne ne se sert.

Ces abrisbus, sauf erreur (merci de me le dire en ce cas), sont privés, ou mis en place par des sociétés privées (JCD… en tête). Il appartient donc à l’action publique d’être irréprochable en matière de gestion d’énergie, ce qui demande volonté et courage, mais surtout d’être sensibilisé à ces problématiques.

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Car l’alimentation a un grand rôle à jouer dans notre consommation d’énergie :
- engrais et pesticide sont fabriqués à base de pétrôle et génèrent beaucoup de CO2,
- le modèle des hyper-marchés excentrés n’incite pas non plus à la modération car il est responsable de beaucoup de déplacements
- Manger des fruits & légumes hors saison est gros consommateur d”énergie

…on peut continuer.

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Il serait bon que chaque action publique (commune, département, région, état) intègre dans son processus décisionnel une évaluation de la consommation énergétique et de l’utilité de l’action à prendre.

2 exemples, à Nantes, ma ville.

Les panneaux publicitaires 4*3 sont maintenant quasiment tous électriques (éclairage + panneau coulissant), quelqu’un peut-il nous dire ici quel est l’intérêt d’un tel système ?

Les abribus de la ville de Nantes intègrent quasiment tous aujourd’hui :
- un panneau publicitaire électrique (éclairage + panneau coulissant)
- un éclairage de l’abribus lui-même
- 2 écrans interactifs qui fonctionnent en permanence et dont personne ne se sert.

Les comportements de tout un chacun sont bien sur indispensables, mais l’action publique doit être irréprochable, on en est loin.

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Loin de moi l’idée de tirer sur les commerçants, mais je voudrais donner quelques idées pour réduire la facture énergétique.

Mesdames et messieurs les responsables de commerce :
- Merci d’éteindre vos éclairages (enseigne + vitrine) quand votre commerce est fermé
- Merci de laisser les portes de vos magasins fermées lorsque vous chauffez ou climatisez.

Si tous s’y mettent, on baissera vraiment la consommation globale d’électricité.

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…car notre gouvernement, emmené par J. Chirac nouveau converti aux problèmes environnementaux, vient de saisir le conseil constitutionnel afin de faire cesser les expérimentations de Villeneuve sur Lot, petite commune du sud-ouest.

Qu’a donc fait cette commune ? Pas grand-chose, juste expérimenter l’huile végétale comme carburant des véhicules de la commune.

Donc entre les beaux discours, les grandes intentions, reste…le lobby du pétrole.

Comment voulons nous que les gens se convertissent à la modération énergétique avec des comportements pareils ?

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