Les contributions sur le THEME : Consommation, décroissance

Afin de contenir l’ampleur des changements, la France s’est engagée à diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050 par rapport à leur niveau de 1990 (objectif dit « facteur 4 »). Pour atteindre cet objectif ambitieux de nombreuses options sont discutées et envisagées. Reste à savoir lesquelles seront capables de concilier les réductions d’émissions avec la participation et l’acceptation de la majorité des citoyens. Les pratiques de consommation peuvent-elles influer sur les modèles économiques ? Peut-on envisager une décroissance énergétique (par exemple grâce à une économie plus immatérielle) ou faut-il viser une décroissance tout court ? Comment encourager des biens plus durables ?

Le débat proprement dit est maintenant terminé. Les synthèses et propositions finales sont en ligne, ainsi que les vidéos et les enregistrements sonores de l'événement de clôture qui a eu lieu le 11 juillet 2007.

 réduction de consommation d’énergie

Par hugues le 14 avril 2007
Thème(s) : Bâtiment, Consommation, décroissance
Mots clés : , , ,

parallèlement aux efforts considérables et justifiés qui sont demandés aux particuliers en matière de réduction de consommation d’énergie, il serait souhaitable d’imposer des efforts aux établissements commerciaux.
Il est en effet choquant d’exiger de la part de particuliers l’achat de matériels plus couteux et plus économes en énergie et de laisser les centaines de milliers de commerces et d’entreprises éclairer leurs magasins et leurs vitrines toutes les nuits durant leurs heures de fermeture, ce qui représente une consommation considérable. Ces même établissements, afin d’être commercialement plus attrayants, chauffent l’hiver ou climatisent l’été des magasins dont les larges portes automatiques restent bloquées en position ouverte, au mépris de toute efficacité énergétique.

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 Nous aider à chiffrer les bénéfices de micro-actions pour mieux sensibliser

Par prevostj le 13 avril 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance
Mots clés : , ,

J’habite une commune rurale et j’aimerais davantage participer à la sensibilisation de mes proches , petits ou grands.
Une action simple à mener consisterait à encourager la plantation par les habitants d’arbres dans ma commune ou les communes voisines
La sensibilisation prendrait une tournure concrète si l’on disposait de tables de correspondance simples permettant à chacun de mesurer l’impact positif de ces plantations.
Ex. si je plante chaque année dix arbres je fixe l’équivalent du carbonne dégagé par la combustion de x kgs de gaz propane ou y kgs de fuel domestique utilisé pour chauffer ma maison.
Des “tables éducatives ” de cetype existent-elles ou ne pourraient-elles être concevables ?

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 Qui de l’œuf ou de la poule ? (Citoyen ou élus ?)

Par edster le 13 avril 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance
Mots clés : Aucun

Pour avancer il faut des décisions et faire appliquer ces décisions. Qui est responsable de la lenteur des avancées en France sur les économies d’énergie ? Les élus ou les citoyens ?
Pour les élus, la réponse est simple (cf par ex discours des assises de l’énergie) les élus sont conscient des enjeux, ils font ce qu’ils peuvent, … mais les citoyens ne sont pas prêts ….
Quand on écoutes les citoyens (par exemple les signatures des engagements du défi pour la terre, les sondages, etc) on constate qu’il sont prêts à agir. Dans les réunions publiques organisées par certaines collectivités sur l’énergie et le climat (Paris, Poitou Charente, etc) les citoyens dans la grande majorité se plaignent que les élus locaux ou nationaux ne sont pas assez volontaristes (responsables ?).

Les élus ont peur de ne pas retrouver leur mandat si ils assument leur responsabilité en proposant et appliquant des mesures d’économies (énergie-GES) nécessaires.
1) Rappel : leur mission n’est pas d’être ré élu mais d’œuvrer pour le bien être collectif donc cela ne devrait pas être une raison de ne pas faire ! Le rôle des élus, et membres du gouvernement n’est pas de répondre aux intérêts particuliers (lobbies et autres amis) mais bien de défendre les intérêts collectifs ex taxe véritable sur les véhicules trop gourmands, même si cela déplait quelques riches égoïstes inconscients. L’intérêt collectif des économies d’énergie n’est plus à démontrer !

2) Les citoyens sont d’avantage prêts à accepter des mesures d’économies d’énergie (et émissions de GES) que les élus ne le pensent. Une étude réalisée en 2003 « parlementaires et environnement ; PROSES Daniel BOY» montre que les citoyens sont plus sensibles à l’environnement que les parlementaires et qu’ils accepteraient plus des mesures contraignantes que les parlementaires. (ex les parlementaires étaient 21% à penser que « Les désordres du climat (tels que les tempêtes ou les inondations en France) sont causés par l’effet de serre » contre 34% du grand public). Les parlementaires étaient 54 % à penser qu’ « Il faudra modifier de façon importante nos modes de vie pour empêcher l’augmentation de l’effet de serre » contre 73% du grand public. Les parlementaires étaient 9% à approuver une mesure qui viserait à « Interdire la climatisation dans les voitures car cela consomme de l’essence » contre 33% du grand public.

Il faut également un peu cohérence au niveau des citoyens pour éviter le type de discours suivant (d’un commerçant) « le maire ne passera pas aux prochaines élections j’ai rien contre, il a fait de bonnes choses mais les travaux du tram vont lui coûter sa place. Le tram je suis pas contre c’est une bonne solution mais là dans la ville ca va être le Bazard ; on va lui montrer … ».
Pour que les calendriers d’actions des politiques ne dépendent plus du calendrier des élections (inaugurations plutôt que travaux dans la dernière année, etc) et bloquent ainsi des projets pendant très longtemps, il faut aussi que les citoyens assument les contraintes inhérentes à leurs demandes.

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 Connaître ses consommations pour mieux les réduire

Par cyberic71 le 13 avril 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance, Appareils et usages quotidiens
Mots clés : , , ,

Toute démarche de réduction de ses consommations, que ce soit d’eau, d’électricité, de gaz, de carburant … implique de bien les connaître.

La première chose à faire est de déterminer sa consommation totale (annuelle par exemple). C’est relativement facile à faire dans l’habitat avec les factures établies à partir des relevés de compteur, encore que dans ce domaine il y ait quelques progrès possibles dans la présentation des factures. Ce qui l’est moins par contre, c’est de se situer par rapport aux autres pour évaluer son potentiel d’amélioration.

Proposition : Que les fournisseurs indiquent sur les factures des échelles de performance énergétique, c’est à dire les niveaux de consommation jugés excellents, bons, “normaux”, trop forts, excessifs …

Ensuite, pour identifier les postes de consommation sur lesquels agir, il est nécessaire de connaître plus finement sa consommation dans le temps et par type d’usage. Et dans ce domaine, le particulier est totalement démuni. Il ne possède pas les outils adéquats.

Proposition : Mettre à disposition des particuliers des valises de diagnostic de consommation. Pour l’électricité par exemple, des compteurs par prise de courant, ou par circuit, avec calculateur capable d’effectuer des cumuls sur différentes échelles de temps. Cela existe. L’EDF en a mis à disposition de certains habitants de Chalon sur Saône au cours d’une opération pilote en 2006. C’est à généraliser.

Ce genre de démarche peut être effectuée individuellement, ou mieux au sein de petits groupes pour favoriser le partage des compétences et des idées (Voir ma précédente contribution : http://ledebatmde.org/archives/333 ).

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 Comment réduire notre impact sans passer par la décroissance?

Par freyr le 12 avril 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance
Mots clés : ,

IMPOSSIBLE
“celui qui croit à une croissance infinie dans un monde fini, est un fou ou un économiste”
partant de ce principe je souhaite que nous brisions le mythe de la croissance, solution salvatrice pour remédier aux maux de la planète!

Je crois que nous vivons sur une planète qui a ses limites et en les dépassant tous les ans nous affaiblissons sa capacité! Ce que l’on appelle la dette écologique, date à partir de laquelle l’humanité a épuisé les ressources que la nature pouvait régénérer. L’humanité la dépasse tous les ans de plus en plus tôt.
19 décembre 1987, la première dette écologique
en 2006, nous avons dépassé le seuil de régénération le 9 octobre!

Je sais que ces chiffres sont arbitraires et peuvent être contesté!
Nous pourrions aussi prendre l’exemple de l’empreinte écologique pour montrer que l’humanité surexploite la planète.
Ce qui est important, c’est d’être persuadé que nos activités ont un impact sur l’environnement et que, aujourd’hui cet impact a des conséquences qui vont aller en s’aggravant au fil du temps si nous ne réagissons pas.

Plus tôt nous interviendrons pour résoudre ce défit, moins grave en seront les conséquences.
J’ai envie d’entendre un autre refrain que celui du “il faut relancer la croissance” pour ceci ou cela……

“Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert E.

C’est pour cela que je crois aux valeurs de la décroissance, ce n’est pas un retour au moyen-âge comme veulent le faire croire ces détracteurs mais un simple retour au bon sens!!!
avec comme “devise”
“moins de biens, plus de liens”
merci
david

www.decroissance.org
www.decroissance.info
voila 2 sites pour compléter le sujet

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 Pour des loisirs moins énergivores

Par cyberic71 le 11 avril 2007
Thème(s) : Transport, Consommation, décroissance
Mots clés : , , , , , ,

Comme je l’ai indiqué dans une autre contribution (http://ledebatmde.org/archives/333), la lutte contre le réchauffement climatique est une guerre contre nous-mêmes.

Dans cette guerre, une bataille importante est à mener contre notre propension à consommer des loisirs énergivores, car comment les justifier vis à vis de la grande majorité des habitants de cette terre qui aspirent à satisfaire des besoins élémentaires souvent vitaux ?

Je me bornerai à indiquer deux sujets de préoccupation :

- la croissance des compagnies aériennes “low cost” est en train de banaliser les voyages en avion qui, comme le montrent les calculateurs qui fleurissent un peu partout, pèsent très lourd dans les émissions individuelles de GES. Il faut intégrer dans le prix des billets d’avion le cout externe engendré par les émissions de CO2 en instituant une taxe carbone moins symbolique que la taxe Chirac pour être un tant soit peu dissuasive.

- les loisirs motorisés. En laissant se développer, voire en encourageant les 4×4, quads et trials plutôt que la marche ou le VTT, la plaisance motorisée plutôt que la voile, le jet-ski ou le ski nautique plutôt que la planche à voile ou le kite-surf, les scooters des neiges plutôt que le ski de randonnée ou les ballades en raquette, les ULM plutôt que les parapentes ou delta-planes, l’état français non seulement ne joue pas son rôle de prévention des nuisances (Emissions de CO2, pollution de l’air, de l’eau, bruit, perturbation et dégradation des milieux naturels, accidents …), mais laisse passer un message subliminal en contradiction totale avec celui de maitrise de l’énergie.

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 objectif de réduction par collectivité locales

Par fpeyne le 10 avril 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : , , ,

Comme cela est dit par ailleurs, le problème de notre climat est mondial et peu d’entre-nous y sont impliqués localement.
Je propose de rendre ‘opérationnel’ la contribution de tous à la lutte pour le facteur 4, sans montrer du doigt l’individu mais le groupe organisé localement, la commune ou l’inter-co ou la communauté d’aglo.
Pour cela, je propose de copier le système kyoto en demandant à chaque collectivité de s’engager (obligation) dans une réduction de sa consommation d’énergie (habitants et industries compris) avec un volet obligatoiore de consommation d’énergie produite localement (ou alors d’achat d’énergie verte).

Ainsi, ma commune qui consomme 1000 (référence sur les 10 dernières années) serait obligée de consommer 900 d’ici 5 ans (actions concertées avec tous les acteurs, réduction de l’éclairage public ….), avec en plus 150 produits localement (cogénération, réseau basse température solaire, financement d’ENR pour les habitants ou ZI, …).
Et si ma commune reste à 1000, elle devra acheter 100 à une commune voisine en exédent d’économie et payer une pénalité non libératoire au manque de production locale. Pénalité qui alimentera une caisse au bénéfice d’une organisation nationale d’aide aux énergies locales.
Bien sûr, je saurai convaincre mes voisins de l’intérêt pour nos impôts locaux de faire les efforts nécessaires.

Ce type de raisonnement peut être étendu à d’autres prises en compte environnementales, mais sans les mélanger (production de déchets, surface de sol bitumée …).

Les infrastructures nationales étant enlevées du système (centrales EdF, barrages, …).

Un sujet de réflexion pour les nombreux “X” qui sont experts dans les systèmes complexes.

FP.

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 Efficacité des mesures

Par titijt le 6 avril 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : ,

Le problème des gaz à effet de serre est un problême différent de celui de tous les autres polluants atmosphériques. Jusqu’à présent, la société a eu à faire face à des défis localisés. Un voiture qui rejetait des NOX ou du SO2 posait surtout un problème de santé publique dans l’agglomération où circulait cette voiture. Après quelques années de recherche, les moteurs se sont améliorés fortement de ce point de vue. On peut donc toujours faire quelque chose (à condition que ce soit imposé par des normes (Euro 1,2,3 et 4….)). Reste que le niveau de pollution ne décroit pas mais il s’agit d’un autre débat car si les voitures polluent 2 fois moins, il y en a deux fois plus….

Dans le cadre des GES, le problème est global. Chaque molécule de Co2 produite en Chine comme en France a le même impact sur l’avenir et non la santé de l’ensemble des espèces de la planète. Le défi est autrement plus important car tant la cible que le responsable se moquent éperdument des frontières.

De même que la mondialisation s’est imposée aux décisions économiques planétaires (et même individuelles : licenciements et délocalisation) elle s’impose aux impacts environnementaux. Comment résoudre le problème sans mondialiser les solutions ? Surtout si l’on reprend en compte la composante rentabilité économique de ces solutions.

Un exemple. On parle beaucoup de lampes à basse consommation d’énergie. C’est bien. Mais on en parle pour dire que tous les français doivent en avoir chez eux. Vu le coût de chacune de ces ampoules, c’est dommage.

Compte tenu de la part de nucléaire dans la production électrique nationale, chaque kWh est produit contre 90 g de CO2 (c’est désormais un attrait supplémentaire du nucléaire qui outre le faible coût de production et l’indépendance énergétique s’impose dans nos choix énergétiques de demain). Un kWh d’électricité thermique entraîne un rejet allant jusqu’à 10 fois plus de CO2.

Il serait donc, pour les 8-10 euros que coute une ampoule, 10 fois plus productif en matière de baisse des émissions d’installer cette ampoule chez un chinois qui utilise de l’électricité faite au charbon.

Il en va de même sur des équipements plus lourds. Il serait plus logique d’investir 10 millions d’euros pour remplacer une chaudière vétuste dans une briquetterie du Brésil que pour améliorer un chaudière récente en France qui a bénéficié d’améliorations technologiques et offre un rendement supérieur, même si elle reste perfectible. Le rendement en terme de baisse d’émissions de GES par euro peut être multiplié et c’est ce qui compte.

L’objectif à atteindre est de ramener le niveau des émissions planétaire à celui des années 50 pour que les mécanismes naturels compensent les émissions (si ils n’ont pas été endommagés par les errements récents comme la déforestation par exemple). Il y a du boulot !

De nombreuses organisations proposent leur intermédiaire pour permettre aux « écocitoyens » volontaires de compenser financièrement leur CO2. Ces organisations utilisent cet argent selon ce principe et financent des projets de par le monde. Pour quelques centaines d’euros, on peut compenser totalement l’impact en matière de GES de sa famille (électricité et transports).

Si l’objectif est de baisser le niveau global de CO2 et si l’on dispose de moyens financiers pour ce faire, il est donc plus efficace d’employer cet argent là où il y en a le plus besoin.

Un moyen plus efficace de promouvoir de telles initiatives serait de permettre de défiscaliser totalement les dons apportés à de telles organisations. Le plafond annuel de la défiscalisation accordée pourra être en plus ajusté pour correspondre à un niveau de compensation de CO2. Le contrôle du fonctionnement des organismes de compensation pourra se faire au travers d’agréments prenant en compte un ratio de rendement minimal de l’argent employé et pourra intégrer une obligation de préférence nationale ou communautaire dans le choix des prestataires retenus pour procéder aux travaux ainsi financés.

L’avantage d’une telle mesure serait qu’elle permettrait d’aiguiller des flux financiers vers des pays majoritairement en voie de développement. Les critères d’éligibilité de ces projets permettraient de financer des équipements publics. Reste à se poser la question de l’opportunité d’intervenir sur des installations privées, ce qui pour des questions de logique pourrait aussi se faire mais au travers de prêts sans interêts.

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 Etiquetage CO2 et autres GES

Par titijt le 5 avril 2007
Thème(s) : Transport, Consommation, décroissance, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : , , ,

Je rebondis sur la contribution de fthanron de procéder à un étiquetage du cout energetique des produits de consommation….

C’est une très bonne idée qui mérite d’être développée.

La société telle qu’elle est actuellement démontre son incapacité à préserver l’environnement. Seule la rentabilité économique entre en ligne de compte dans les prises de décisions qu’elles soient individuelles ou d’entreprises ou même d’état. En gros, l’environnement est pris au piège de la logique économique puisque le cadre légal le veut ainsi.

En tant que résidant guyanais, un exemple frappant de ce qui précède est fourni par du ….riz. Traditionnellement, en Guyane, on produit du riz. Jusqu’à un passé récent, plusieurs compagnies se partageaient les rizières. Depuis quelques années, un groupe international espagnol a pris pied localement en rachetant une de ces entreprise, puis une autre….

L’immanquable s’est produit, par souci de rentabilité, on a fermé une des deux usines. Celle qui reste ne permet pas de produire du riz blanc (alors que l’autre le pouvait) est restée en activité.

Jusqu’alors, le riz guyanais était produit localement et emballé et alimentait le marché local, le surplus étant exporté. Les cartes ont changé. Désormais, on expédie le riz en Espagne où il est débarassé de son enveloppe et est empaqueté avant de retraverser l’atlantique pour se trouver dans les étalages guyanais.

Mais voilà, c’est plus rentable comme ça (économiquement et seulement économiquement bien sur).

A ce niveau intervient l’affichage du cout environnemental du produit. Toujours dans le cas de notre riz, la note serait salée mais le coût de production du riz de par le monde (main d’oeuvre et réglementation environnementales souples) est tellement faible que je ne vois pas comment par le seul affichage on fera changer les habitudes de la société (il s’agit même ici de son mode de fonctionnement). Seuls quelques “engagés” seront prêts à payer des produits propres plus chers.

Si l’on fait un parallèle avec le tabac, l’affichage en caractères gras de “fumer tue” est beaucoup moins efficace pour dissuader les fumeurs que l’augmentation des taxes. Je ne dis pas qu’il faut faire de même pour l’environnement puisqu’il existe une alternative…Il n’existe pas de tabac bon pour la santé mais en faisant évoluer les modes de fabrication des produits, on peut en diminuer l’impact. Toujours est-il que ce qui oriente les choix est l’argument financier. La solution est a mon avis hybride et consiste à touver un équilibre en augmentant le prix des produits “sales” et en baissant celui des produits propres pour les rendre plus attractifs que les premiers.

Dans ce cas, la créativité des fabriquants sera libérée et la baisse des couts de productions e l’augmentation perpetuelle des marges qui nous gouverne sera mise contrainte et forcée dans la direction du développement durable.

Dans un premier temps, l’affichage serait interessant mais devra rapidement évoluer pour constituer un support d’assiette de taxe (pourquoi pas la TVA indexée sur un indice environnemental permettant de moduler de 0 à 33%).

Reste à savoir ce que l’on prend en compte dans cet indice. Si l’on reprend encore l’exemple de notre riz : il est officiellement produit en Espagne. S’arrêter à considérer l’énergie de l’usine Espagnole et le transport retour, on passe à coté de nombreux paramètres :

- Le trajet aller. Cet indice doit prendre en compte l’indice de toutes les matières premières entrant dans le produit final en production et transport. Matière première qui en cascade répercutera et cumulers l’ensemble des indices de ses sous-matières premières. Cela devrait rapidement inciter les producteurs à réfléchir à la distance de leurs approvisionnements pour améliorer leur rentabilité.
- Dans les coûts de production, devront être intégrés le cout environemental des personnels et bureaux (chauffage…), bref, tout ce qui touche à l’entreprise et notamment les couts des déplacement domicile-travail des employés et leurs déplacements professionels. Cela ouvrira des voies d’amélioration sociale ( télétravail, organisation de transports collectifs) et permettra d’intégrer au processus environnemental les activités de services.

A ce moment là, l’économie se retrouve prise au piège de l’environnement qui devient l’enjeu de rentabilité économique et de concurrence sans que les prix évoluent de manière sensible.

Avec quelques mesures fiscales, on peut redresser la barre en ayant toutefois ménagé un temps d’adaptation nécessaire à la mise en place d’un indice fiable.

Si seulement les pays riches (europe, amérique du nord japon) mettent en place de tels dispositifs, ces pays consommant la majorité des produits du monde, la mondialisation de l’orientation de la concurrence serait inévitable et rapide.

Même si un système plus efficace qu’une TVA à reimaginer existe (mise en place d’un quota individuel de CO2 fondé sur l’indice précité) il imposerait une double comptabilité (monétaire et CO2) utopique à mettre en place bien qu’il permettrait au travers d’une bourse mondiale de conduire à des transferts d’argent des pays consommateurs vers les pays sous-consomateurs assistant leur développement (fondement du développement durable) développement se faisant au travers de produits optimisés environnementalement puisque la recherche et développement des pays industrialisés tournerait à plein régime.

En résumé, en dessous des lipides (nocifs à notre santé), une ligne gaz a effet de serre (nocifs à celle de nos enfants présents et à venir) mais qui sert à déterminer le prix final du produit ce qui se révèlera plus efficace qu’une ligne goudrons d’un paquet de cigarette à bas prix.

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 Etiqueter le cout energetique de production

Par fthanron le 5 avril 2007
Thème(s) : Bâtiment, Consommation, décroissance
Mots clés :

Indiquer le cout energetique de production, permettra aux acheteurs d’avoir une idée “reelle” de l’impact sur l’environnement des produits mis en oeuvre.
Aujourd’hui quand on veut convaincre un maçon du fait que le ciment est plus polluant que la chaux, c’est bien difficile tandis que si les couts energetiques de production etaient notifiés clairement sur les sacs, palettes…il serait beaucoup plus simple de reussir à les convaincre que l’utilisation de tel ou tel produit a un impact ecologique fort ou faible.
Comme il existe sur les paquets de gateaux, yahourts…Lipides, Protides, Glucide, on aurait Co2, methane…

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 Quelle priorité : climat OU énergie ?

Par Herrmiss le 4 avril 2007
Thème(s) : Autour du débat, Consommation, décroissance
Mots clés : , ,

Ce débat perpétue malheureusement une confusion habituelle entre maîtrise de l’énergie et préservation du climat.

S’il est généralement vrai qu’au quotidien consommer moins d’énergie, quelle qu’elle soit, implique une réduction des émissions de gaz à effet de serre, ce n’est plus du tout vrai quand il s’agit d’investissements. 2 exemples suffiront à le démontrer :

- Au niveau industriel : la capture et l’enfouissement du CO2 issu de grandes installations de combustion implique une consommation accrue d’énergie pour récupérer le CO2 dans les gaz de combustion, le transporter jusqu’au lieu d’enfouissement en profondeur et le comprimer pour l’y injecter. C’est donc au prix d’une consommation énergétique facilement augmentée de 20% qu’on va ainsi éviter le rejet de grandes quantités de GES et réduire la dégradation du climat !

- Au niveau individuel : 2 étiquettes différentes “consommation d’énergie” et “rejets de GES” viennent d’être instituées pour les logements des particuliers. Cette distinction est bienvenue, car il est aisé d’améliorer le classement “effet de serre” en dégradant le classement “énergie” : il suffit, toutes choses égales par ailleurs, de remplacer un chauffage au gaz par une pompe à chaleur électrique ! Dans le calcul “énergie”, l’électricité est en effet pénalisée par un calcul en “énergie primaire” qui impose un coefficient multiplicateur de 2,58, alors que son usage va induire un gain climatique considérable.

Je souhaite donc que ce débat soit très vite clairement recadré : la priorité est-elle à la limitation du réchauffement OU à la baisse de la consommation d’énergie ? IL FAUT CHOISIR, on ne peut pas courir deux lièvres à la fois, même s’il leur arrive de faire un bout de chemin ensemble !

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 Interdire la publicité pour les voitures

Par cyclotan le 4 avril 2007
Thème(s) : Transport, Consommation, décroissance
Mots clés : ,

De la même façon que la publicité pour les cigarettes est interdite car le produit est jugé dangereux pour la santé des personnes, il faut absolument interdire toutes les publicités pour les voitures. Je trouve absolument honteux ces publicités dans de multiples revues, ou à la télévion, pour des véhicules 4X4 qui crachent dans les 200 g CO2/km et qui, pour attirer le client, montre un retour à la nature, le goût de l’aventure etc….
Dans l’immédait, il faut ABSOLUMENT, et là c’est plus simple et beaucoup moins contraignant pour l’industrie automobile, imposer sur toute publicité l’insertion de la fiche de classe d’émission de CO2 de façon visble et claire (pas les petits caractères totalement illisibles en bas de page!).La même fiche qui est déjà obligatoirement apposée chez les concessionnaires..

De même, pour les revues automobiles, lors d’essais de véhicules. il devrait être obligatoire d’associer cette fiche.

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 Facteur 4 ou plus?

Par jp-42 le 3 avril 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance
Mots clés : , ,

Le CO2 et autres GES sont le problème
donc taxer à mort les GES mais de façon progressive
=>Régulation par les prix
=> le mouton néo-zélandais devient 20 fois plus cher que le français
=>la chaussure indonésienne plus chère que la française.
=>on résout tous les problèmes de délocalisation
=>tant pis pour le tourisme de masse. Le bateau et le train seront de rigueur.
=>on relance les voiliers; d’ailleurs, ça a déjà commencé pour la pêche bretonne
=> l’activité économique va se décentraliser et se répartir sur le territoire pour limiter les coûts exorbitants de transport, le travail aussi
=> on résout quelques problèmes d’aménagement du territoire et d’urbanisme!

Bref, tout le monde va faire des économies d’énergie où il peut.

Pour arriver au facteur 4, suffit de bien doser la taxe…

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 Solidarités, aides financières, prêts, banques, etc. Un outil pour y voir clair ?

Par benitoandco le 2 avril 2007
Thème(s) : Bâtiment, Consommation, décroissance
Mots clés : , , , , , , ,

Voilà, en quelques mots, le résumé de mon « idée du moment » …
Tout ça vient du fait que lorqu’on a un projet, on a souvent besoin de la financer, et là, ça relève du parcours initiatique/du combattant voire de la grosse galère (tout dépend de si vous avez su frapper à la bonne porte au bon moment, au bon endroit.
Ce qui est vrai dans le cas général, l’est encore plus dur dans le cas du développement durable : projet d’habitat éco-conçu, de réhabilitation, d’installation de production d’électricité PV, hydro ou éolien, habitat social, innovation dans le domaine du transport ou de l’habitat, création d’entreprise ou de commerce reposant sur le dvp. durable …
Il y a bien des aides de l’Europe, de l’Etat, des régions, département et communes. Il y a les prêts à taux 0 (?), groupes d’entraide ou de solidarité (p.ex. les géniales cigales - club d’investisseurs pour une gestion alternative locale de l’épargne solidaire), il y a certaines banques (entre autre, NEF, Crédit Coopératif, pour ne citer qu’eux …), d’autres organismes (ADEME, FINANSOL …) … Il y a même un livret d’épargne qui a été dédié au dvp. durable (le Codévi a été renommé Livret de Développement Durable). Mais comment accéder à tout cela ? Quelles conditions, quelles participations, quelles adresses …. ?
Je n’ai, de ma petite expérience, pas encore trouvé l’outil pour y voir clair dans tout cela ….
Il y a bien (grand merci à elle !) des associations – genre HESPUL pour ce qui est du photovoltaïque – qui vous aident à monter vos projets, et qui accumule de l’expérience dans une certaine filière … mais je n’ai pas encore trouvé l’outil qui réponde à tous les critères
- de compétences généralistes,
- constamment mis à jour,
- clair et concis,
- gratuit :-)
Il pourrait aussi bien s’agit d’un site internet, d’un livre, d’une asso. géniale, d’une chaîne télé (ou pas …) …
D’ailleurs, peut-être que cet outil existe déjà et que vous le connaissez ? Et s’il n’existe pas, qui le créera ?

—–

Quelques liens pour aller plus loin :

http://www.cigales.asso.fr/
http://www.banque-solidarites.coop/
http://www.lanef.com/
http://www.lanef.com/corporate/nospartenaires.php recense quelques personnes morales très investies …
http://www.francetransactions.com/epargne/CODEVI.html fait le point sur l’ex. Codévi

(je précise - mais le faut-il vraiment ? - que je n’ai pas de participation financière ou sponorée dasn ces liens …. ! :-) )

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 Mobilisation générale

Par cyberic71 le 2 avril 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance
Mots clés : , , , ,

Nous sommes entrés dans un nouveau type de guerre. Dans les guerres classiques, l’ennemi est l’étranger; dans les guerres civiles, l’ennemi peut être mon voisin ou mon frère, mais dans la guerre contre le réchauffement climatique, l’ennemi c’est moi-même. Pour gagner cette guerre, il me faut en effet lutter contre mon goût du confort, de la vitesse, de l’exotisme, de la mode, contre mon ignorance, ma négligence, mon conformisme …

Bien que j’en sois plus ou moins conscient, rien ne m’incite vraiment à sortir du mimétisme, car le son du canon ne me parvient pas encore. Je reçois bien quelques nouvelles du front, mais il est encore loin. A l’arrière, on continue à jouir des ressources naturelles sans pénurie ni restriction notable ni être le moins du monde inquiétés par nos gouvernants qui ne jurent que par la croissance. Pourquoi serait-ce à moi de faire le premier pas ?

Renoncer à mes vacances à l’île Maurice ? Une molécule dans un nuage de CO2 ! Et puis l’avion partira quand même sans moi ! J’en ai vraiment besoin, je suis un peu déprimé !

Isoler mon logement ? Je ne peux pas, il y a des corniches anciennes au plafond ! Je n’ai pas le temps de le faire et les artisans sont surchargés ou hors de prix !

Aller faire mes courses à vélo ? Il fait encore un peu froid ! Et puis il risque de pleuvoir au retour. Et si j’ai un coup de coeur pour une plante verte, comment je fais pour la ramener ?

En effet, si je suis seul à faire le premier pas, ce n’est pas la peine de livrer bataille. La guerre est perdue d’avance. Il faut une mobilisation générale ! Et la mobilisation doit être rapide et massive. Tout le monde, partout.

Comment y parvenir ?

Je n’ai évidemment pas la solution, mais voici quelques pistes :
- constituer des petits groupes de volontaires avec pour objectif d’abord de mesurer leurs consommations (ou leur empreinte écologique), puis de les comparer à des standards et enfin de partager les meilleures pratiques pour les réduire. Cela se fait déjà dans certaines villes pour l’électricité ou les ordures ménagères.
- s’inspirer des systèmes de vente pyramidale à domicile (les membres d’un groupe sont incités à se former et à constituer d’autres groupes) pour que ces groupes se multiplient à un rythme exponentiel
- au niveau de l’état, accompagner cette mobilisation par des campagnes de presse. Faire travailler les meilleurs publicitaires et spécialistes du marketing pour que cela devienne “tendance” de réduire son empreinte écologique.
- Toujours au niveau de l’état, encourager l’action par des incitations fiscales et une augmentation progressive et programmée des taxes sur le carbone

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 Pourquoi ne pas penser équilibre?

Par Mika le 31 mars 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance
Mots clés : Aucun

Bonjour à tous,

J’ai parcouru ce forum avec attention. Je retiens que nous retenons l’approche :
“Réduction au maximum de nos émissions de gaz à effet de serre”.
Cette approche est louable. Je ne me permettrai pas de la dévaloriser ou quoique ce soit du ce genre.

Mais après réflexion, et ce depuis un certain, je me demande pourquoi on ne tente pas une nouvelle approche qui va da ns le sens de conserver un équilibre. Certes nous émettons des gazs à effets de serre. Mais quels sont-ils?
CO2, méthane, H2O, je ne suis pas spécialiste mais je pense que ce sont les principales.
Alors pourquoi ne pas créer un effet contre balance? nous créons l’émission, ne pouvons-nous pas créer la consommation? Ou un quelconque effet inverse?

Je suis arrivé à cette idée en me disant qu’au final nous perturbons les cycles naturels de la planète, qui contribuent tous à l’équilibre des écosystèmes.

Identifions notre niveau de contribution au déséquilibre et contre-balançons.

Bref, une idée que je garde dans mon coin depuis un certain, j’aimerais avoir votre avis… Je suis surement pas le premier mais je ne l’ai pas vu dans le forum.

Qu’en pensez-vous?

Et cette approche sera plus globalisante. On le voit un peu à travers les déchets, on essaie de recycler pour créer notre propre cycle.

J’attends vos réactions.

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 Paradigme de société viable

Par romu le 30 mars 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance
Mots clés : ,

Nous sommes tous ici, à débattre de problèmes énergétiques, et bien souvent, point très positif, des idées très concrêtes sont proposées.

Le fil que j’initie maintenant, est plus orienté vers le futur. Admettons que toutes les idées, fort intéressantes, présentées ici soient mises en oeuvre et que nous arrivions rapidement à cet objectif du “facteur 4″. Le climat des 100 prochaines années étant déjà joué, ce sera déjà ça pour notre descendance.

Peut-on quand même continuer à maintenir notre mode de développement basé sur le “toujours plus” ? “Toujours plus” voulant dire plus de production de biens manufacturés, plus de consommation de ces mêmes biens, donc plus d’énergie pour fabriquer ces biens, souvent plus aussi pour les utiliser (un exemple la nouvelle mode des cadres photos électroniques), plus de pression sur les matières premières, etc.

L’élévation du niveau de vie nous conduit à vivre toujours plus vieux, nous sommes donc toujours plus nombreux sur la planète, bientôt 9 Milliards. A environnement égal (si on trouve d’autres planètes vivables, prévenez moi), et à mode de vie identique, on comprend aisément que 9 Milliards appliquent une pression 9 fois forte sur l’environnement que si nous étions restés à 1 Milliards.

Donc, si je continue mon raisonnement, admettons que notre mode de vie actuel soit correctement dimensionné pour 6 Milliards d’individus sur la planète, ce qui est faux nous le voyons au travers de ce débat, mais admettons.

Passer à 9 Milliards signifie que chacun des 6 Milliards doit diminuer la pression individuelle qu’il applique sur l’environnement d’environ 33% pour qu’on puisse caser tout le monde. Et ainsi de suite, au fur et à mesure que la population humaine augmentera.

En conséquence, je perçois assez bien la réponde à ma question du début : Non.

Maintenant, je me dis que, comme tout le monde, je fais des erreurs, et que j’apprécierais que quelqu’un me dise : tu t’es planté sur tel point ou sur tel autre.

Mais si je ne me suis pas trompé, et si la réponse est effectivement “Non”, alors, et ça dépasse largement le cadre de ce débat, c’est l’ensemble de la vie humaine sur la planète qu’il faut repenser, mettre des “ampoules basses consommation” ne suffira qu’un temps.

Qu’en pensez vous ?

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 Etre militant et montrer des exemples chiffrés

Par ericpey le 29 mars 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance, Appareils et usages quotidiens
Mots clés : Aucun

Avant de faire un geste pour la planète, j’étais très dubitatif sur l’efficacité des différents appareils à économie d’énergie. Et bien, j’ai créé un blog où chacun peut voir des résultats chiffrés de mes expériences sur les économies d’énergie (isolation, chaudière solaire, électricité, eau, essence et kilométrage, …)
Je suis convaincu que c’est en mesurant que l’on peut être concient de ce que l’on consomme, et en conséquence que l’on peut mesurer les économies. Alors, à vos tablettes.

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 Agriculture bio encore mais pour s’habiller

Par romu le 28 mars 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance
Mots clés :

J’ai ouvert un fil il y a quelques jours concernant l’agriculture bio pour l’alimentation et ses bienfaits pour réduire les émissions de GES.

Mais il est un autre domaine où l’agriculture bio peut aussi être développer : l’habillement.

Il devient maintenant possible de s’habiller bio, au moins partiellement, à des coûts raisonnables, c’est pas plus cher que des vêtements de marques connues. De plus, dans la majorité des cas, le coton biologique est aussi vendu selon les procédures du commerce équitable, tout le monde est donc gagnant.

Citons par exemple :
- La marque Somewhere (marque de La Redoute) qui développe une gamme bio,
- Les T-Shits Laspid
- Les chaussures Veja
- Les vêtements Ideo
- Certains Jeans de Levis
- Les vêtements Modetic

J’en oublie surements mais si vous pensez que c’est un moyen efficace de lutter contre les GES, alors ne vous gênez pas pour agrandir cette liste.

Il ne s’agit pas de faire de pub, mais de faire connaître au plus grand nombre un moyen de se vêtir plus respectueux de notre environnement.

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 Carte “VIE”

Par vducros le 26 mars 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance
Mots clés : , ,

Pour répondre globalement au problème environnementaux et énergétiques, il faut casser les égoïsmes individuels pour aboutir à un mouvement d’ensemble vertueux.
Ainsi je propose la création d’une carte “VIE” qui remplacera la carte “VIATLE”.
Cette carte comptabilisera nos dépenses de CO2 à chaque achat (produits manufacturés, essence, avion, train,…).
Ainsi, chaque français se verra attribuer un quota d’émission individuel égal pour tous. Ce quota maximal en début d’année diminuera au fur et à mesure de nos consommations. Lorsque ce quota est épuisé, il est nécessaire de d’acheter des droits à polluer sur le marché.
Ainsi une personne aisée qui souhaite beaucoup voyager devra acheter des quotas auprès des personnes moins riches qui ne voyagent pas. Cela aboutit à un partage des richesses dans la limite du quota global français.
Ce système implique la détermination du cout global des produits (donc une évaluation de son impact environnemental) et de puissants moyens informatiques de comptabilisation et d’échanges de droits à polluer.
Ce système simple d’utilisation est certes complexe mais pas insurmontable pour un pays capable d’envoyer des hommes dans l’espace…

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