Pourquoi ne pas penser équilibre?
Par Mika le 31 mars 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance
Mots clés : Aucun
Bonjour à tous,
J’ai parcouru ce forum avec attention. Je retiens que nous retenons l’approche :
“Réduction au maximum de nos émissions de gaz à effet de serre”.
Cette approche est louable. Je ne me permettrai pas de la dévaloriser ou quoique ce soit du ce genre.
Mais après réflexion, et ce depuis un certain, je me demande pourquoi on ne tente pas une nouvelle approche qui va da ns le sens de conserver un équilibre. Certes nous émettons des gazs à effets de serre. Mais quels sont-ils?
CO2, méthane, H2O, je ne suis pas spécialiste mais je pense que ce sont les principales.
Alors pourquoi ne pas créer un effet contre balance? nous créons l’émission, ne pouvons-nous pas créer la consommation? Ou un quelconque effet inverse?
Je suis arrivé à cette idée en me disant qu’au final nous perturbons les cycles naturels de la planète, qui contribuent tous à l’équilibre des écosystèmes.
Identifions notre niveau de contribution au déséquilibre et contre-balançons.
Bref, une idée que je garde dans mon coin depuis un certain, j’aimerais avoir votre avis… Je suis surement pas le premier mais je ne l’ai pas vu dans le forum.
Qu’en pensez-vous?
Et cette approche sera plus globalisante. On le voit un peu à travers les déchets, on essaie de recycler pour créer notre propre cycle.
J’attends vos réactions.
@Mika, c’est effectivement parce que la vitesse de réutilisation ou de destruction naturelle des GES dans ces conditions de chercher des procédés pour créer une consommation supplémentaire de ces produits. Cela a été fait et les idées ne manquent pas en particulier en ce qui concerne le CO2: planter des arbres, augmenter la productivité du plancton, le piéger sous forme de carbonates, le séquestrer dans le sous-sol… .Rien de tout cela n’est véritablement concluant pour l’instant, et ne permettra à mon avis à gagner la course de vitesse qui est engagée. D’autre part, tous ces procédés consommeront de l’énergie. Tout cela me fait penser à la course de vitesse entre pollution et dépollution des eaux: on construit à tour de bras des usines de dépollution pour réduire les effets de la pollution. Dans ces domaines comme en bien d’autres, prévenir me paraît préférable à essayer de guérir et de plus bien moins coûteux.
@mika: lire …des GES est inférieure à leur vitesse d’émission qu’il y a accumulation et donc problème. Il paraît donc logique..
@Mika:
Désolé d’avoir à le dire mais il s’agit là de la classique réponse qui peut se résumer ainsi: c’est tellement bien notre vie actuelle, il ne faut pas la changer. Donc il faut “continuer” mais tenter de “réparer”.
Ca ne marche pas.
D’une part parce que ce ne sont jamais les mêmes qui réparent, qui polluent (et ceux qui finalement subissent les conséquences), et d’autre part, parce que, comme la rappelé Labruyere, aucune solution probante n’est envisageable dans les années à venir (et ce sont justement celles là qui sont critiques…)
Personnelement, je trouve que s’autoriser cette voix, si elle ne s’accompagne pas d’une baisse significative (facteur 4 chez nous) de nos émissions de GES, est dangereuse (elle laisse penser aux gens que tout va bien, on peut tous continuer comme si de rien n’était… Madame la Marquise…)
Ah oui, j’oubliais:
Effectivement, pensons “équilibre”
L’équilibre (c’est à dire là où nos émissions se compensent par les absorptions de la nature), est justement le “Facteur 4″
Et encore, ce n’est valable que dans les conditions (notamment climatiques) actuelles. Rien n’est certain pour la suite (puit de carbone transformé en source, vous connaissez? Sinon, il est encore temps de s’informer…)