PROPOSITION 32. Saisir l’opportunité des projets de rénovation urbaine conduits par l’ANRU pour promouvoir la maîtrise de l’énergie et la qualité environnementale
Par mediateur le 29 mai 2007
Thème(s) : Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : habitat, proposition, renovation
Description de la proposition
L’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) a été créée en 2004 pour subventionner massivement les opérations de restructuration des quartiers d’habitat social les plus dégradés. Son programme – déjà largement engagé – vise à construire 250 000 logements locatifs sociaux, en détruire autant et en réhabiliter 400 000 d’ici 2013. Sur cette période, près de 35 milliards d’euros devraient être mobilisés par les opérations soutenues par l’ANRU. Au-delà des interventions sur le logement lui-même, l’ANRU peut aider les opérations afférentes sur les espaces et équipements publics, les déplacements locaux, les infrastructures économiques locales (commerce de proximité, immobilier d’entreprise…). Enfin, l’ANRU finance l’ingénierie de projet (études, expertises, conduite de projet, concertation locale…).
L’octroi de la subvention de l’ANRU devrait être conditionné par la réalisation d’un diagnostic énergie/carbone du projet et le choix de la variante la plus avantageuse. Ce diagnostic lui-même pourrait être financé par l’ANRU. Les éventuels surcoûts d’investissement générés par un choix avantageux en terme de bilan énergie/carbone pourraient bénéficier d’un taux de subvention ANRU majoré. L’innovation, l’expérimentation, les opérations de démonstration - par exemple en matière de recours aux énergies renouvelables, aux techniques de l’habitat bio-climatique, aux matériaux de construction performants, de développements de l’intermodalité dans les déplacements locaux… - pourraient également bénéficier d’un bonus de l’ANRU.
But de la discussion
La proposition ci-dessus est issue des phases 1 et 2 du processus du débat MDE. Ici, pour la troisième et dernière phase, nous vous invitons à compléter ou préciser la proposition, si nécessaire, et à discuter de ses conditions d’application et d’appropriation. En fonction de vos contributions, une nouvelle version de la proposition pourra être formulée et remise en débat… Fin de la participation : le 28 juin.
Pour bien participer dans cette dernière phase, reportez-vous à ce mode d’emploi du site.
En clair, suivant quelles normes “énergie” doit-on réhabiliter ces quartiers?
L’ ANRU pourrait être financé par la taxe carbone…
Etendre l’action de cette agence est intéressant mais il faudra penser à la garder indépendante des pouvoirs politiques et des lobby financiers. Ceux-ci bloquent les actions à long termes : - Changement de gouvernement et de priorités - “Les lobbistes” (ces propos n’engagent que moi) qui ont intérêts à ce que les logements soient loins (ie : l’automobile).
Je pense qu’il faut aussi intégrer :
- La notion de silence urbain. Les logements, routes et autres infrastuctures doivent être étudiées pour que les gens aient envie de vivre à proximité de leur lieu de travail.
- La “respirabilité” : de grandes surfaces de béton diminuent certe là capacité de drainer l’eau mais aussi les échanges gazeux, thermiques (en gros je parle de verdure) et sonores qui contribuent à ces pollutions. La croissance des villes (en taille), favorisée par l’économie ne devrait pas croitre plus vite que la population.
@ olivierfridez
Attention Olivier à ne pas tout financer par la taxe carbone !
:D