Les contributions sur le THEME : Aménagement, urbanisme, production

Certaines réductions de la demande ne pourront être obtenues qu’en diminuant le besoin de transport (au-delà des reports d’un moyen de transport à un autre moins gourmand en énergie ou émetteur de GES, des comportements économes adoptable sans changement aux infrastructures et des actions technologiques pour rendre les véhicules routiers plus propres). Plus généralement, pour atteindre des objectifs type facteur 4, des transformations des modes de production et l’adoption de pratiques de consommation responsables vis à vis de leur impact énergétique seront nécessaires. Ce thème est dédié à la discussion de ces aspects (localisations des activités, type d’urbanisme, modes de production plus ou moins locale, consommation responsable).

Le débat proprement dit est maintenant terminé. Les synthèses et propositions finales sont en ligne, ainsi que les vidéos et les enregistrements sonores de l'événement de clôture qui a eu lieu le 11 juillet 2007.

 Proposition 7. Rendre accessible au consommateur une information lisible du bilan énergétique des produits

Par mediateur le 9 juillet 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : Aucun

Synthèse du débat de la phase 3 sur la proposition 7

La prise en compte du cycle de vie dans sa totalité, de la production au recyclage, n’est pas remise en question. Dans le cas particulier des appareils qui consomment de l’énergie pour leur usage, la question est posée de savoir s’il faut intégrer ou traiter séparément l’étiquetage lié à cette consommation. Quelques réserves sont émises concernant la prise en charge du coût de l’analyse et la fiabilité de l’information. La question de la présentation de l’information permettant la meilleure lisibilité possible n’a quasiment pas été abordée dans cette discussion. En conséquence, la formulation initiale de la proposition a été conservée.


Proposition 7. Rendre accessible au consommateur une information lisible du bilan énergétique des produits

Rendre accessible au consommateur une information lisible du bilan énérgétique des produits (y compris agro-alimentaires) prenant en compte l’analyse complète du cycle de vie en particulier la fabrication et la fin de vie.
Cette disponibilité d’information constituerait la base pour des actions incitatives, fiscales ou réglementaires dont la nature devra faire l’objet de débats et décisions politiques.

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 Proposition 29. Imposer un critère de sélection « label MDE » dans les Appels d’offres (reformulée après débat)

Par mediateur le 9 juillet 2007
Thème(s) : Aménagement, urbanisme, production, Appareils et usages quotidiens
Mots clés : Aucun

Synthèse du débat de la phase 3 sur la proposition 29

Les débats dans la 3ème phase ont porté sur les conditions d’application, et en particulier ce que peut recouvrir réellement la notion de “label MDE”. Le code des marchés permet de faire jouer les critères de qualité environnementale, mais encore faut-il disposer de moyens efficaces pour juger de cette qualité. Il a été suggéré que lorsqu’il ne s’agit pas d’équipements pour lesquels la labellisation existe déjà, une obligation de chiffrage du coût global (investissement + exploitation énergie + maintenance) serait une bonne façon de parvenir à un résultat approchant.


Proposition 29. Imposer un critère de sélection « label MDE » dans les Appels d’offres

Imposer un critère de sélection de qualité énergétique dans les Appels d’offres aussi bien au niveau de l’Etat que des collectivités territoriales (reposant sur un label dans les cas où c’est possible ou sur l’obligation de chiffrage des coûts globaux y compris fonctionnement, maintenance et recyclage ou démantèlement éventuels)

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 Proposition 31. Imposer que l’ensemble des schémas d’aménagement du territoire comportent une part d’étude de l’impact énergétique et environnemental et assurer une meilleure cohérence entre ces schémas et les plans locaux d’urbanisme (reformulée après débat)

Par mediateur le 9 juillet 2007
Thème(s) : Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : Aucun

Synthèse du débat de la phase 3 sur la proposition 31

Dans la 3ème phase de débat, des intervenants ont exprimé la crainte que des contraintes réglementaires ne viennent encore alourdir l’élaboration des plans d’urbanisme pour les communes, et noté que la bonne application des dispositions de la loi SRU suffirait déjà à assurer la prise en compte de l’impact énergétique ou environnemental. Ces remarques n’éliminent cependant pas le besoin d’une mise en cohérence des différentes échelles. La proposition a été par ailleurs bien notée. Elle a été reformulée pour tenir compte d’un rique de complexification réglementaire.


Proposition 31. Imposer que l’ensemble des schémas d’aménagement du territoire comportent une part d’étude de l’impact énergétique et environnemental et assurer une meilleure cohérence entre ces schémas et les plans locaux d’urbanisme

Imposer que l’ensemble des schémas d’aménagement du territoire comportent une part d’étude de l’impact énérgétique et environnemental ainsi qu’une étude d’incidence. Organiser le déroulement dans le temps de la préparation des schémas d’aménagement et plans d’urbanisme aux différentes échelles géographiques de façon à ce qu’ils soient en synergie.

L’objectif d’une telle mesure est de permettre de faire émerger des objectifs territoriaux en matière de maîtrise de l’énergie ainsi que dégager des indicateurs en la matière (type empreinte énérgétique, mesure de la consommation, etc.). Il s’agit de passer à une échelle supérieure dans l’application des démarches Analyse Environnementale sur l’Urbanisme et Planification Energétique Locale développées par l’ADEME en partenariat avec des collectivités territoriales. La question de la bonne organisation de la préparation aux différentes échelles territoriales est essentielle pour remédier à certaines incohérences actuelles.

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 Proposition 32. Saisir l’opportunité des projets de rénovation urbaine conduits par l’ANRU pour promouvoir la maîtrise de l’énergie et la qualité environnementale

Par mediateur le 9 juillet 2007
Thème(s) : Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : Aucun

Synthèse du débat de la phase 3 sur la proposition 32

Il y a peu d’échanges sur cette proposition dans la 3ème phase du débat (mais elle n’a reçu que des notations positives). Les échanges ont porté sur la nécessité d’éviter que les actions de l’ANRU ne soient soumises à une influence de lobbies qui orienteraient la définition des critères de qualité énergétique ou environnementale à leur profit, et sur le besoin d’une définition large de la qualité environnementale incluant par exemple des aspects comme la respirabilité (pas de couverture macadam ou béton excessive). La proposition n’a pas été reformulée.


Proposition 32. Saisir l’opportunité des projets de rénovation urbaine conduits par l’ANRU pour promouvoir la maîtrise de l’énergie et la qualité environnementale

L’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) a été créée en 2004 pour subventionner massivement les opérations de restructuration des quartiers d’habitat social les plus dégradés. Son programme – déjà largement engagé – vise à construire 250 000 logements locatifs sociaux, en détruire autant et en réhabiliter 400 000 d’ici 2013. Sur cette période, près de 35 milliards d’euros devraient être mobilisés par les opérations soutenues par l’ANRU. Au-delà des interventions sur le logement lui-même, l’ANRU peut aider les opérations afférentes sur les espaces et équipements publics, les déplacements locaux, les infrastructures économiques locales (commerce de proximité, immobilier d’entreprise…). Enfin, l’ANRU finance l’ingénierie de projet (études, expertises, conduite de projet, concertation locale…).

L’octroi de la subvention de l’ANRU devrait être conditionné par la réalisation d’un diagnostic énergie/carbone du projet et le choix de la variante la plus avantageuse. Ce diagnostic lui-même pourrait être financé par l’ANRU. Les éventuels surcoûts d’investissement générés par un choix avantageux en terme de bilan énergie/carbone pourraient bénéficier d’un taux de subvention ANRU majoré. L’innovation, l’expérimentation, les opérations de démonstration - par exemple en matière de recours aux énergies renouvelables, aux techniques de l’habitat bio-climatique, aux matériaux de construction performants, de développement de l’intermodalité dans les déplacements locaux… - pourraient également bénéficier d’un bonus de l’ANRU.

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Les contributions ci-dessous ont été formulées lors de la phase 2 du débat.


 PROPOSITION 32. Saisir l’opportunité des projets de rénovation urbaine conduits par l’ANRU pour promouvoir la maîtrise de l’énergie et la qualité environnementale

Par mediateur le 29 mai 2007
Thème(s) : Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : , ,

Description de la proposition

L’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) a été créée en 2004 pour subventionner massivement les opérations de restructuration des quartiers d’habitat social les plus dégradés. Son programme – déjà largement engagé – vise à construire 250 000 logements locatifs sociaux, en détruire autant et en réhabiliter 400 000 d’ici 2013. Sur cette période, près de 35 milliards d’euros devraient être mobilisés par les opérations soutenues par l’ANRU. Au-delà des interventions sur le logement lui-même, l’ANRU peut aider les opérations afférentes sur les espaces et équipements publics, les déplacements locaux, les infrastructures économiques locales (commerce de proximité, immobilier d’entreprise…). Enfin, l’ANRU finance l’ingénierie de projet (études, expertises, conduite de projet, concertation locale…).

L’octroi de la subvention de l’ANRU devrait être conditionné par la réalisation d’un diagnostic énergie/carbone du projet et le choix de la variante la plus avantageuse. Ce diagnostic lui-même pourrait être financé par l’ANRU. Les éventuels surcoûts d’investissement générés par un choix avantageux en terme de bilan énergie/carbone pourraient bénéficier d’un taux de subvention ANRU majoré. L’innovation, l’expérimentation, les opérations de démonstration - par exemple en matière de recours aux énergies renouvelables, aux techniques de l’habitat bio-climatique, aux matériaux de construction performants, de développements de l’intermodalité dans les déplacements locaux… - pourraient également bénéficier d’un bonus de l’ANRU.

But de la discussion

La proposition ci-dessus est issue des phases 1 et 2 du processus du débat MDE. Ici, pour la troisième et dernière phase, nous vous invitons à compléter ou préciser la proposition, si nécessaire, et à discuter de ses conditions d’application et d’appropriation. En fonction de vos contributions, une nouvelle version de la proposition pourra être formulée et remise en débat… Fin de la participation : le 28 juin.
Pour bien participer dans cette dernière phase, reportez-vous à ce mode d’emploi du site.

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 PROPOSITION 31. Imposer que l’ensemble des schémas d’aménagement du territoire ou PLU comportent une part d’étude de l’impact énergétique et environnementale

Par mediateur le 29 mai 2007
Thème(s) : Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : ,

Description de la proposition

Imposer que l’ensemble des schémas d’aménagement du territoire ou PLU comportent une part d’étude de l’impact énérgétique et environnementale ainsi qu’une étude d’incidence. Organiser le déroulement dans le temps de la préparation des schémas d’aménagement et plans d’urbanisme aux différentes échelles géographiques de façon à ce qu’ils soient en synergie.

L’objectif d’une telle mesure est de permettre de faire émerger des objectifs territoriaux en matière de maîtrise de l’énergie ainsi que dégager des indicateurs en la matière (type empreinte énérgétique, mesure de la consommation, etc.). Il s’agit de passer à une échelle supérieure dans l’application des démarches Analyse Environnementale sur l’Urbanisme et Planification Energétique Locale développées par l’ADEME en partenariat avec des collectivités territoriales. La question de la bonne organisation de la préparation aux différentes échelles territoriales est essentielle pour remédier à certaines incohérences actuelles.

But de la discussion

La proposition ci-dessus est issue des phases 1 et 2 du processus du débat MDE. Ici, pour la troisième et dernière phase, nous vous invitons à compléter ou préciser la proposition, si nécessaire, et à discuter de ses conditions d’application et d’appropriation. En fonction de vos contributions, une nouvelle version de la proposition pourra être formulée et remise en débat… Fin de la participation : le 28 juin.
Pour bien participer dans cette dernière phase, reportez-vous à ce mode d’emploi du site.

8 Votes | Moyenne: 4.5 sur 58 Votes | Moyenne: 4.5 sur 58 Votes | Moyenne: 4.5 sur 58 Votes | Moyenne: 4.5 sur 58 Votes | Moyenne: 4.5 sur 5 (8 votes, moyenne: 4.5)
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 PROPOSITION 7. Rendre accessible au consommateur une information lisible du bilan énergétique des produits

Par mediateur le 29 mai 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : , , ,

Nota : cette proposition est commune aux ateliers “Aménagement du territoire, urbanisme et modes de production” et “Consommation responsable, décroissance énergétique”.

Description de la proposition

Rendre accessible au consommateur une information lisible du bilan énérgétique des produits (y compris agro-alimentaires) prenant en compte l’analyse complète du cycle de vie en particulier la fabrication et la fin de vie.
Cette disponibilité d’information constituerait la base pour des actions incitatives, fiscales ou réglementaires dont la nature devra faire l’objet de débats et décisions politiques.

But de la discussion

La proposition ci-dessus est issue des phases 1 et 2 du processus du débat MDE. Ici, pour la troisième et dernière phase, nous vous invitons à compléter ou préciser la proposition, si nécessaire, et à discuter de ses conditions d’application et d’appropriation. En fonction de vos contributions, une nouvelle version de la proposition pourra être formulée et remise en débat… Fin de la participation : le 28 juin.
Pour bien participer dans cette dernière phase, reportez-vous à ce mode d’emploi du site.

9 Votes | Moyenne: 4.89 sur 59 Votes | Moyenne: 4.89 sur 59 Votes | Moyenne: 4.89 sur 59 Votes | Moyenne: 4.89 sur 59 Votes | Moyenne: 4.89 sur 5 (9 votes, moyenne: 4.89)
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Les contributions ci-dessous ont été formulées lors de la phase 1 du débat.


 Places disponibles pour les ateliers à Douai le mercredi 23 mai

Par mediateur le 12 mai 2007
Thème(s) : Autour du débat, Modèle énergétique, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : Aucun

Les ateliers multi-acteurs de Paris et Angers ont eu lieu les 9 et 11 mai derniers. Ces ateliers se sont bien déroulés, montrant l’intérêt de la démarche pour faire émerger à partir des débats qui ont précédé un ensemble ciblé de propositions ou de points d’accord et de désaccord. Il reste quelques possibilités de participation aux ateliers se déroulant à Douai le mercredi 23 mai de 17h à 20h. Les participants intéressés sont priés de s’inscrire le plus vite possible.

2 Votes | Moyenne: 4 sur 52 Votes | Moyenne: 4 sur 52 Votes | Moyenne: 4 sur 52 Votes | Moyenne: 4 sur 52 Votes | Moyenne: 4 sur 5 (2 votes, moyenne: 4)
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 Interdire pour respirer et ne pas transpirer

Par ThierryK le 22 avril 2007
Thème(s) : Transport, Consommation, décroissance, Aménagement, urbanisme, production, Appareils et usages quotidiens
Mots clés : , ,

La mesure semble abrupte mais elle répond tout simplement à une attente de bons sens. Partant du principe que les contributions les plus courtes sont les plus lues, je me contenterais dans un premier temps d’une liste à la Prévert que je développerais et que tout un chacun pourra compléter :

1- Limiter les flux migratoires automobiles quotidiens :
- Interdire les véhicules de fonction pour les cadres sédentaires (la vanité ne doit pas prendre le pas sur notre survie),
- Améliorer les transports en commun (fréquence de passage, confort, développement de services annexes sur les lignes grande banlieue, restaurer la convivialité ),
- Surtaxer les entreprises artisanales intervenants systématiquement hors de leur département d’origine (tout le monde connait la stupidité du plombier de l’Essonne allant travailler dans Paris, croisant dans les embouteillages de l’autoroute A6 le plombier parisien allant travailler dans l’Essonne !!!),
- Surtaxer les centres logistiques (les super et hyper marchés habitués à travailler en flux tendus déplacent un semi-remorque sur plusieurs dizaines de kilomètres pour livrer 3 brosses à dents, ajoutez y les kilomètres de film plastique utilisés pour stabiliser des palettes incomplètes).

2- Construire intelligent :
- Permettre aux mairies de refuser des permis de construire dès lors qu’ils pourraient être une stupidité au plan énergétique (délires de verrières : « je voulais que cette pièce déboooooorde de lumière nous sommes très contents du résultââât, même si Henriette-Charlotte et moi-même avons dû y installer une clim’ ré-ver-si-ble pour quelle soit vivable au niveau température» à prononcer façon bobos) ou environnemental,
- Stopper le développement de méga centres commerciaux en périphérie des villes,
- Etendre l’aide de 50% pour les installations économisant l’énergie, non seulement aux fournitures mais également à la main d’œuvre (rappelons que la plupart des plombiers pratiquent actuellement les mêmes tarifs horaires que les plus grands professeurs en chirurgie, et ce lorsque vous arrivez à en « séquestrez » un pour travaillez chez vous plus d’une heure).

3- ….

Je parais sans doute être un râleur ou un coupeur de cheveux en quatre, mais très sincèrement je pense que l’action ne se limite pas à une ou deux grandes idées : n’utilisons que des moteurs électriques rechargés par des panneaux solaires ou recyclons les bouteilles de lait en plastique.
Elle est surtout une remise en cause complète de nos comportements de consommateurs, mais surtout ceux des entreprises et des administrations (ou collectivités locales) et ne pas hésiter à remplacer les incitations par des sanctions lorsque les premières ne sont pas efficaces. Par exemple, pourquoi persiste-t-on à essayer de construire des logements à l’horizontale multipliant ainsi les surfaces étanchéifiées (routes, parking, surfaces industrielles) et limitant l’alimentation de la nappe phréatique (cf les villes nouvelles, etc…).

Je suis certains que mes propos vont faire bondir la majorité des internautes, mais je pense que la prise de conscience doit-être un électrochoc pas une prise homéopathique…

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 Eclairage public, le gaspillage est la règle. Un exemple : le métro parisien.

Par Pierre_2 le 21 avril 2007
Thème(s) : Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : , , ,

Bonjour à tous,

L’éclairage extérieur, public ou privé, échappe à toute mesure d’économie d’énergie. Le gaspillage y est la règle.
Chaque nouvelle installation s’accompagne d’une multiplication du nombre de lampadaires, d’une multiplication de leur puissance.
La règle est d’éclairer le plus possible, partout, tout le temps, simplement parce que c’est techniquement possible et financièrement acceptable, indépendamment de la mission à remplir.
Le particulier est régulièrement sollicité à réduire sa consommation énergétique, tandis que les collectivités, les institutionnels, en paraissent exemptés.
Un exemple d’actualité, le renforcement des niveaux d’éclairement du métro parisien. Certaines stations sont maintenant éclairées comme des blocs opératoires. Comment ne pas être choqué par cette insouciance environnementale des décideurs ?

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 Garantie, déchets, incinération

Par titijt le 13 avril 2007
Thème(s) : Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : Aucun

Une autre source importante d’émission de gaz à efft de serre sont les déchets. D’une part l’incinération relargue du CO2 et l’enfouissement du méthane (pire).

Un petit exemple : jeune papa, j’ai besoin d’une moulinette pour préparer les repas de bébé…. Mon fils a 22 mois et nous en sommes à 3 moulinnettes HS qui sont parties à la poubelle. En définitive, j’ai récupéré celle de 1973 qui servait à mes repas étant enfant….qui marche encore.

Améliorer la durabilité des produits permettrait d’éviter d’incinérer beaucoup de choses en plastique qui concourent à l’émission de CO2. Idem pour les emballages.

Sur que nos industriels savent faire mais ils se sont adaptés à la demande qui est désormais habituée à acheter des produits provenant de Chine et qui sont moins chers (et de moins bonne qualité que ce qui se faisait ici). Les industriels européens pour continuer à exister ont du baisser leurs couts au détriment de la qualité.

Imposer des garanties contractuelles bien supérieures à ce qui se fait actuellement obligerait les fabriquants à améliorer la durabilité des produits. Ceux-ci seraient plus chers mais ne seraient plus “jetables” ou moins fréquemment. Les produits d’importation seraient concernés et les fabricants asiatiques notamment seraient obligés de s’adapter (peut être avec retard ce qui rétablirait au moins provisoirement l’équilibre).

En tout état de cause, si un produit ne pouvait être commercialisé en Europe qu’assorti d’une garantie obligatoire de 5 ans, la taille du marché pourrait faire que les chinois par exemple, modifient leurs gammes de produits plus solides et plus propres et les généralisent.

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 Vélo en ville, les infrastructures nécessaires

Par lauze le 11 avril 2007
Thème(s) : Transport, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : , ,

Quand on pense vélo en ville, on veut d’abord être protégé, donc on pense piste cyclable. Certes c’est très importants, mais l’aspect pratique qui contribue a l’utilisation du vélo se trouve quand on peut l’utiliser facilement.
Quand au contraire le vélo se trouve sur le balcon, et qu’il faut traverser l’appart, passer 2 portes, prendre l’ascenseur minuscule, encore 2 portes pour sortir et ouf on y est ! galère !
c’est pour ça que je pense que toutes les constructions neuves collectives devraient comporter soit des caves accessibles aux vélos, soit des garages collectifs de vélo, ou des couloirs et ascenseurs permettant de déplacer le vélo facilement jusqu’au domicile.
Il faudrait aussi faire évoluer l’existant pour permettre a chacun d’accrocher son vélo dans la cour de son immeuble avec une relative sécurité (inutile de penser accrocher un vélo avec des démontages rapides aux roues, sur la tige de selle … )
Voilà, a creuser car il est un peu tard, mais sur le principe ceci me parait indispensable.

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 Eclairage Urbain, quelles économies ?

Par Luluc44 le 10 avril 2007
Thème(s) : Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : , , ,

L’éclairage public représente un réel gisement d’économies, si la volonté des communes y est..

Le nombre de points lumineux ne cesse d’augmenter, et les systèmes utilisés ne vont pas forcément dans la bonne direction.

- Les communes dont le budget est “serré”, procèdent aux remplacement des lampes au fur et à mesure de leur exctinction. Le coût annuel est relativement élevé en matière de maintenance, pour un résultat médiocre en continu…

- Les communes plus riches, qui optent pour des programmes de maintenance, et de reconstruction investissent des sommes colossales dans des systèmes de gestion, des luminaires hors de prix ( design oblige) etc..

Aucune réflexion ne porte sur l’éclairage lui même..
Pourquoi garder des mâts de 10, 12 mètres ?? INUTILE !
- Abaisser la hauteur des points lumineux, c’est faire 20% d’économies sur les puissances installées.
- Puissances : à ce jour,les communes utilisent des lampes à vapeur de mercure, et sodium. Le tout sur ballast ferromagnétique…. 250 watts lampes = prés de 300 watts consommés, + harmoniques etc. Durée de vie des systèmes : 12000 heures ?? Maintenance régulière et couteuse.

La led devrait faire son entrée, mais son efficacité lumineuse est encore perfectible, de plus les prix sont astronomiques.

La fluocompacte, pourquoi pas, certaines vont jusqu’à 100 watts. A coté, il y a aussi l’induction, sur balllast électronique, type saturne de Deus : durée de vie 100 000 heures.
= Economie d’énergie, économies de maintenance, moins de lampes à recycler, etc… A éclairage équivalent, on peut avoir :
soit : vapeur de mercure 250W + ballast ferromagnétique = 290 watts
Induction 150 watts, + ballast électronique = 140 watts..
Le calcul est simple à faire.. En plus, cela peu s’appliquer aux industries, commerces, etc..

Les habitudes doivent changer. Aprés viendront les résultats. Du point de vue du particulier, tout le monde sait que les lampes fluocompactes sont bonnes.. mais qui a déjà équipé TOUTE sa maison ? Je ne connais personne dans ce cas !! Personnellement j’en ai 3 installées chez moi. Je pourrais en installer encore au moins 10..

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 objectif de réduction par collectivité locales

Par fpeyne le 10 avril 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : , , ,

Comme cela est dit par ailleurs, le problème de notre climat est mondial et peu d’entre-nous y sont impliqués localement.
Je propose de rendre ‘opérationnel’ la contribution de tous à la lutte pour le facteur 4, sans montrer du doigt l’individu mais le groupe organisé localement, la commune ou l’inter-co ou la communauté d’aglo.
Pour cela, je propose de copier le système kyoto en demandant à chaque collectivité de s’engager (obligation) dans une réduction de sa consommation d’énergie (habitants et industries compris) avec un volet obligatoiore de consommation d’énergie produite localement (ou alors d’achat d’énergie verte).

Ainsi, ma commune qui consomme 1000 (référence sur les 10 dernières années) serait obligée de consommer 900 d’ici 5 ans (actions concertées avec tous les acteurs, réduction de l’éclairage public ….), avec en plus 150 produits localement (cogénération, réseau basse température solaire, financement d’ENR pour les habitants ou ZI, …).
Et si ma commune reste à 1000, elle devra acheter 100 à une commune voisine en exédent d’économie et payer une pénalité non libératoire au manque de production locale. Pénalité qui alimentera une caisse au bénéfice d’une organisation nationale d’aide aux énergies locales.
Bien sûr, je saurai convaincre mes voisins de l’intérêt pour nos impôts locaux de faire les efforts nécessaires.

Ce type de raisonnement peut être étendu à d’autres prises en compte environnementales, mais sans les mélanger (production de déchets, surface de sol bitumée …).

Les infrastructures nationales étant enlevées du système (centrales EdF, barrages, …).

Un sujet de réflexion pour les nombreux “X” qui sont experts dans les systèmes complexes.

FP.

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 Efficacité des mesures

Par titijt le 6 avril 2007
Thème(s) : Consommation, décroissance, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : ,

Le problème des gaz à effet de serre est un problême différent de celui de tous les autres polluants atmosphériques. Jusqu’à présent, la société a eu à faire face à des défis localisés. Un voiture qui rejetait des NOX ou du SO2 posait surtout un problème de santé publique dans l’agglomération où circulait cette voiture. Après quelques années de recherche, les moteurs se sont améliorés fortement de ce point de vue. On peut donc toujours faire quelque chose (à condition que ce soit imposé par des normes (Euro 1,2,3 et 4….)). Reste que le niveau de pollution ne décroit pas mais il s’agit d’un autre débat car si les voitures polluent 2 fois moins, il y en a deux fois plus….

Dans le cadre des GES, le problème est global. Chaque molécule de Co2 produite en Chine comme en France a le même impact sur l’avenir et non la santé de l’ensemble des espèces de la planète. Le défi est autrement plus important car tant la cible que le responsable se moquent éperdument des frontières.

De même que la mondialisation s’est imposée aux décisions économiques planétaires (et même individuelles : licenciements et délocalisation) elle s’impose aux impacts environnementaux. Comment résoudre le problème sans mondialiser les solutions ? Surtout si l’on reprend en compte la composante rentabilité économique de ces solutions.

Un exemple. On parle beaucoup de lampes à basse consommation d’énergie. C’est bien. Mais on en parle pour dire que tous les français doivent en avoir chez eux. Vu le coût de chacune de ces ampoules, c’est dommage.

Compte tenu de la part de nucléaire dans la production électrique nationale, chaque kWh est produit contre 90 g de CO2 (c’est désormais un attrait supplémentaire du nucléaire qui outre le faible coût de production et l’indépendance énergétique s’impose dans nos choix énergétiques de demain). Un kWh d’électricité thermique entraîne un rejet allant jusqu’à 10 fois plus de CO2.

Il serait donc, pour les 8-10 euros que coute une ampoule, 10 fois plus productif en matière de baisse des émissions d’installer cette ampoule chez un chinois qui utilise de l’électricité faite au charbon.

Il en va de même sur des équipements plus lourds. Il serait plus logique d’investir 10 millions d’euros pour remplacer une chaudière vétuste dans une briquetterie du Brésil que pour améliorer un chaudière récente en France qui a bénéficié d’améliorations technologiques et offre un rendement supérieur, même si elle reste perfectible. Le rendement en terme de baisse d’émissions de GES par euro peut être multiplié et c’est ce qui compte.

L’objectif à atteindre est de ramener le niveau des émissions planétaire à celui des années 50 pour que les mécanismes naturels compensent les émissions (si ils n’ont pas été endommagés par les errements récents comme la déforestation par exemple). Il y a du boulot !

De nombreuses organisations proposent leur intermédiaire pour permettre aux « écocitoyens » volontaires de compenser financièrement leur CO2. Ces organisations utilisent cet argent selon ce principe et financent des projets de par le monde. Pour quelques centaines d’euros, on peut compenser totalement l’impact en matière de GES de sa famille (électricité et transports).

Si l’objectif est de baisser le niveau global de CO2 et si l’on dispose de moyens financiers pour ce faire, il est donc plus efficace d’employer cet argent là où il y en a le plus besoin.

Un moyen plus efficace de promouvoir de telles initiatives serait de permettre de défiscaliser totalement les dons apportés à de telles organisations. Le plafond annuel de la défiscalisation accordée pourra être en plus ajusté pour correspondre à un niveau de compensation de CO2. Le contrôle du fonctionnement des organismes de compensation pourra se faire au travers d’agréments prenant en compte un ratio de rendement minimal de l’argent employé et pourra intégrer une obligation de préférence nationale ou communautaire dans le choix des prestataires retenus pour procéder aux travaux ainsi financés.

L’avantage d’une telle mesure serait qu’elle permettrait d’aiguiller des flux financiers vers des pays majoritairement en voie de développement. Les critères d’éligibilité de ces projets permettraient de financer des équipements publics. Reste à se poser la question de l’opportunité d’intervenir sur des installations privées, ce qui pour des questions de logique pourrait aussi se faire mais au travers de prêts sans interêts.

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 Etiquetage CO2 et autres GES

Par titijt le 5 avril 2007
Thème(s) : Transport, Consommation, décroissance, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : , , ,

Je rebondis sur la contribution de fthanron de procéder à un étiquetage du cout energetique des produits de consommation….

C’est une très bonne idée qui mérite d’être développée.

La société telle qu’elle est actuellement démontre son incapacité à préserver l’environnement. Seule la rentabilité économique entre en ligne de compte dans les prises de décisions qu’elles soient individuelles ou d’entreprises ou même d’état. En gros, l’environnement est pris au piège de la logique économique puisque le cadre légal le veut ainsi.

En tant que résidant guyanais, un exemple frappant de ce qui précède est fourni par du ….riz. Traditionnellement, en Guyane, on produit du riz. Jusqu’à un passé récent, plusieurs compagnies se partageaient les rizières. Depuis quelques années, un groupe international espagnol a pris pied localement en rachetant une de ces entreprise, puis une autre….

L’immanquable s’est produit, par souci de rentabilité, on a fermé une des deux usines. Celle qui reste ne permet pas de produire du riz blanc (alors que l’autre le pouvait) est restée en activité.

Jusqu’alors, le riz guyanais était produit localement et emballé et alimentait le marché local, le surplus étant exporté. Les cartes ont changé. Désormais, on expédie le riz en Espagne où il est débarassé de son enveloppe et est empaqueté avant de retraverser l’atlantique pour se trouver dans les étalages guyanais.

Mais voilà, c’est plus rentable comme ça (économiquement et seulement économiquement bien sur).

A ce niveau intervient l’affichage du cout environnemental du produit. Toujours dans le cas de notre riz, la note serait salée mais le coût de production du riz de par le monde (main d’oeuvre et réglementation environnementales souples) est tellement faible que je ne vois pas comment par le seul affichage on fera changer les habitudes de la société (il s’agit même ici de son mode de fonctionnement). Seuls quelques “engagés” seront prêts à payer des produits propres plus chers.

Si l’on fait un parallèle avec le tabac, l’affichage en caractères gras de “fumer tue” est beaucoup moins efficace pour dissuader les fumeurs que l’augmentation des taxes. Je ne dis pas qu’il faut faire de même pour l’environnement puisqu’il existe une alternative…Il n’existe pas de tabac bon pour la santé mais en faisant évoluer les modes de fabrication des produits, on peut en diminuer l’impact. Toujours est-il que ce qui oriente les choix est l’argument financier. La solution est a mon avis hybride et consiste à touver un équilibre en augmentant le prix des produits “sales” et en baissant celui des produits propres pour les rendre plus attractifs que les premiers.

Dans ce cas, la créativité des fabriquants sera libérée et la baisse des couts de productions e l’augmentation perpetuelle des marges qui nous gouverne sera mise contrainte et forcée dans la direction du développement durable.

Dans un premier temps, l’affichage serait interessant mais devra rapidement évoluer pour constituer un support d’assiette de taxe (pourquoi pas la TVA indexée sur un indice environnemental permettant de moduler de 0 à 33%).

Reste à savoir ce que l’on prend en compte dans cet indice. Si l’on reprend encore l’exemple de notre riz : il est officiellement produit en Espagne. S’arrêter à considérer l’énergie de l’usine Espagnole et le transport retour, on passe à coté de nombreux paramètres :

- Le trajet aller. Cet indice doit prendre en compte l’indice de toutes les matières premières entrant dans le produit final en production et transport. Matière première qui en cascade répercutera et cumulers l’ensemble des indices de ses sous-matières premières. Cela devrait rapidement inciter les producteurs à réfléchir à la distance de leurs approvisionnements pour améliorer leur rentabilité.
- Dans les coûts de production, devront être intégrés le cout environemental des personnels et bureaux (chauffage…), bref, tout ce qui touche à l’entreprise et notamment les couts des déplacement domicile-travail des employés et leurs déplacements professionels. Cela ouvrira des voies d’amélioration sociale ( télétravail, organisation de transports collectifs) et permettra d’intégrer au processus environnemental les activités de services.

A ce moment là, l’économie se retrouve prise au piège de l’environnement qui devient l’enjeu de rentabilité économique et de concurrence sans que les prix évoluent de manière sensible.

Avec quelques mesures fiscales, on peut redresser la barre en ayant toutefois ménagé un temps d’adaptation nécessaire à la mise en place d’un indice fiable.

Si seulement les pays riches (europe, amérique du nord japon) mettent en place de tels dispositifs, ces pays consommant la majorité des produits du monde, la mondialisation de l’orientation de la concurrence serait inévitable et rapide.

Même si un système plus efficace qu’une TVA à reimaginer existe (mise en place d’un quota individuel de CO2 fondé sur l’indice précité) il imposerait une double comptabilité (monétaire et CO2) utopique à mettre en place bien qu’il permettrait au travers d’une bourse mondiale de conduire à des transferts d’argent des pays consommateurs vers les pays sous-consomateurs assistant leur développement (fondement du développement durable) développement se faisant au travers de produits optimisés environnementalement puisque la recherche et développement des pays industrialisés tournerait à plein régime.

En résumé, en dessous des lipides (nocifs à notre santé), une ligne gaz a effet de serre (nocifs à celle de nos enfants présents et à venir) mais qui sert à déterminer le prix final du produit ce qui se révèlera plus efficace qu’une ligne goudrons d’un paquet de cigarette à bas prix.

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 Stop à l’éclairage public inadapté source de gaspillage d’énergie

Par nico.saturne le 5 avril 2007
Thème(s) : Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : ,

La consommation annuelle imputable à l’éclairage public en France est de 5.35 TWh pour environ 8.6 millions points lumineux ce qui représente près du tiers de la facture énergétique des communes. Cette énergie à 100% d’origine électrique participe de fait aux émissions de CO2. L’évolution en France de la consommation due à l’éclairage public ne va pas dans le bon sens puisqu’elle est passée de 70 kWh/habitant en 1990 à 91 kWh/habitant en 2000. Cela s’explique à la fois par l’utilisation d’un éclairage mal-adapté et par une surenchère des niveaux d’éclairage. Il suffit pour preuve d’observer les photos satellites prises de nuit pour voir le gaspillage d’énergie envoyée dans l’espace par l’Europe. Pourtant, des mesures très simples sont possibles aujourd’hui en utilisant le bon sens et la technologie actuelle à notre disposition.

Dans le cadre de la maîtrise de l’énergie, il faut s’attacher à supprimer toute source de lumière qui n’éclaire pas efficacement ce pourquoi elle a été conçue et en priorité toute lumière dirigée au dessus de l’horizontale qui participe en particulier à l’éblouissement des personnes et contribue au phénomène de pollution lumineuse dommageable pour la préservation de l’environnement nocturne et en particulier pour la biodiversité de la faune et la flore (voir le site www.anpcn.fr pour plus d’information). Par exemple, il faut supprimer toutes les boules lumineuses dont plus de la moitié de l’énergie est perdue vers le ciel, et de manière générale utiliser des luminaires encastrés dans leur réflecteur avec des vasques à verre plat pour limiter la diffusion de lumière vers le haut. D’autre part, il est de la responsabilité de tous (particuliers mais aussi commerçants et industriels) d’éteindre la lumière quand elle n’est plus utile. Un constat frappant est l’éclairage des monuments historiques ou des zones industrielles pendant toute la nuit et en particulier des parkings vides des supermarchés où le gaspillage d’énergie est affligeant.

En utilisant des lampadaires efficaces énergétiquement (par exemple les lampes au vapeur de Sodium) n’éclairant qu’en direction du sol et en réglant correctement les puissances d’éclairages (10 lux est largement suffisant la plupart du temps !) couplé à des régulateurs de tensions diminuant les puissances pendant la seconde partie de nuit (entre 0h et 6h), les communes peuvent facilement faire 30 % d’économies (source ADEME) sur leur facture énergétique tout en diminuant d’autant les émissions de gaz à effet de serre. Les chiffres démontrent que si tout l’éclairage inefficace énergétiquement en Europe était modernisé, les économies sur les frais de fonctionnement approcheraient déjà les 4,3 milliards d’euros, équivalant à des économies de CO2 de 3.5 millions de tonnes par an (Source: Philips Lighting).

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 eclairage urbain

Par titijt le 4 avril 2007
Thème(s) : Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : , , ,

En France, l’éclairage public comptait fin 1998 6,5 millions de points lumineux après une envolée record du nombre de lampadaires installés surtout pour soit disant améliorer la sécurité des biens et des personnes. Ces lampes fonctionnent en moyenne 4000 heures par an et consomment la bagatelle de 4,9 milliards de kWh par an.

Ceci indique que chaque point lumineux consomme en moyenne 188 W.

Des solutions existent au travers de têtes d’éclairage à LED composées d’environ 300 ou 500 diodes consommant 30 à 50 W pièce.

A titre d’exemple, sur le site web de la mairie de Lille, on lit que la ville dispose de 22376 foyers lumineux d’une puissance totale de 3580 kW soit 160 W en moyenne.

On apprend sur ce même site que les objectifs de la ville en matière d’éclairage urbain sont :
1° la sécurité des personnes et des biens
2° la mise en valeur nocturne de l’espace
3° (le meilleur) l’harmonie du mobilier urbain d’éclairage et son environnement

Je pense qu’il serait urgent d’imposer aux communes un objectif plus salutaire que l’harmonie esthétique à savoir la compatibilité de l’éclairage avec L’Environnement. Si tout l’éclairage public était remplacé par des diodes on aurait :

- 3,9 milliards de kWh d’économies annuelles ( 195 millions d’euros…) ;
- plus de 200 millions d’euros d’économies de maintenance (quasi nulle avec les LED contre environ 45 E par lampadaire traditionnel)
- sur la base d’énergie produite au fioul 3,5 millions de tonnes de CO2 en moins par an et en tenant compte du nucleaire 350.000 tonnes (même si cela permettrait plutot de se passer de quelques centrales thermiques)…

Alors qu’est ce qu’on attend ?

Les mêmes calculs menés sur l’éclairage domestique et les lampes basse consommation amène à des chiffres de même grandeur.

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 Réglementation

Par urbanecolo le 3 avril 2007
Thème(s) : Bâtiment, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : Aucun

Résidants d’une petite copropriété, nous sommes plusieurs à espérer installer des capteurs solaires thermiques. Rien d’original.
Hélas nous sommes près d’une construction classée et nous avons deux obstacles : le poids du conservatisme face à toute modification du réglement intérieur de la copro. et surtout l’avis de l’architecte des bâtiments de France qui ne brille pas par son ouverture d’esprit.
Je suggére de rendre non opposable la volonté de résidants à s’équiper d’un mode de chauffage plus économe et écologique que celui anciennement disponible.

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 Programmes immobiliers : au moins 25 % de leur surface en logements « HQE »

Par benitoandco le 2 avril 2007
Thème(s) : Bâtiment, Aménagement, urbanisme, production
Mots clés : , , , , , , ,

Je propose que tous les programmes immobiliers comprennent au moins 25 % de leur surface en logements « HQE »

… Non, cette phrase ne sort pas du discours d’un politicien connu (quoi que, j’aurais bien apprécié !).
Et puis j’ai mis HQE, j’aurais pu dire « éco-conçu », « énergétiquement sobres » ou « à empreintes écologiques réduites », ou tout autre chose, vous avez compris le sens de ma démarche.
Loin de moi l’idée de faire de la politique ici … mais voici mon raisonnement :

- cette personnalité politique propose « que tous les programmes immobiliers comprennent au moins 25 % de leur surface en logements sociaux »
- généralement, les personnes nécessitants un logement social sont aussi des personnes à faibles ressources
- quitte à leur proposer un logement, autant prendre soin d’elles à fond : il serait bon pour elle de leur proposer un logement à loyer réduit,
- et du même coup, mettre à leur disposition un logement économique : charges réduites !
> La règle étant quelque chose du genre « Évitons de leur faire dépenser leurs petites économies (grâce au loyer réduit) dans un gouffre énergétique qui annulerait l’effet positif du logement mis à leur disposition … »
- on pourrait ainsi voir installé* chauffes-eaux solaires, ampoules économiques, production d’électricité PV sur les toitures (?) isolations dans les règles de l’art et tout ce qui va dans le sens d’une réduction de la facture énergétique, ce qui aurait, à mes yeux, un multiple effet bénéfique, je veux parler :
- d’un habitat social, économique et écologique généralisé (25% ce n’est pas rien …) !
- d’un dopage du marché qui aurait pour effet d’amener le marché à maturité et – peut-être – de baisser les prix ou rendre accessibles certaines technologies, et de créer des emplois (je me hasarde à ces considérations qui dépasse mes compétences, pardonnez-m’en !)
- d’une visibilité pour l’habitat à empreinte écologique réduite
- d’une bonne action qui serait un coup double pour la nature et la société …

Bon, avec ça, je ne serais pas élu président, mais avouez que l’idée a son charme ….

* bien entendu, je n’évoque pas le financement d’une telle mesure, vous m’excuserez du peu, c’est à la mode en ces temps d’élections … Il me semble néanmoins qu’un certain nombre de technologies ont un surcoût réduit par rapport aux systèmes traditionnels … je laisserais là le soin à d’autres de définir ce qui est bon pour que cette proposition soit valide !

——

http://www.negawatt.org/ voilà un bel exemple de propositions pour des logements à empreinte écologique réduite !

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